Irrésistible attraction [Tom Jedusor Fanfic]

Chapitre 29 : Confrontation

20 mars 1945 - Cour de Poudlard

Tom était étendu sur un banc de la grande cour et écoutait ses camarades se plaindre. N'étaient-ils donc jamais satisfaits ? Aveuglé par le soleil, il ne vit pas tout de suite Juliette s'approcher d'eux avec Potter. Ce n'est que quand Druela commença à chuchoter des méchancetés à son propos, qu'il se releva pour l'observer.

La jeune fille semblait avoir maigrit, son teint était d'une pâleur maladive et de grosses cernes noires encadrées ses yeux. Un malaise le saisit à cette vision et il dû lutter pour ne pas aller prendre de ses nouvelles. Si elle était dans cet état, c'était à cause de lui.

- Elle ressemble de plus en plus à un zombie, murmura quelqu'un à côté.

- Le sommeil réparateur tu connais, lui cria Rosier en ricanant.

Jedusor était à deux doigts de les punir pour leurs rires moqueurs mais Malfoy fut plus rapide :

- Oh fermez la, bande d'imbéciles !

Blackwell ne put s'empêcher de couler un regard vers son tortionnaire. Il semblait se porter à merveille alors qu'elle était au fond du gouffre depuis leur rupture. Une haine viscérale la saisit. Elle se dirigea d'un pas rageur vers le groupe de serpentard. Charlus essaya de l'en empêcher en la tirant en arrière :

- Ça n'en vaut pas la peine, Juliette !

Trop tard, elle avait déjà atteint sa cible.

- Comment vas-tu Tom, je vois que tu t'amuses bien avec tes amis et que tu profites de ta liberté nouvellement retrouvée ! Lui reprocha-t-elle d'un ton rageur

Le concerné serra si fort les mâchoires pour se retenir de répliquer, qu'on aurait pu entendre ses dents grincer à des kilomètres.

Son absence de réaction énerva encore plus la sorcière, comment pouvait-il être aussi insensible. C'était tellement injuste, elle voulait qu'il souffre autant qu'elle.

- Tu es vraiment un petit enfoiré de merde. J'espère que le karma te rattrapera car c'est tout ce que tu mérites.

Walburga assise à côté de Tom se leva brusquement prête à prendre sa défense :

- Je t'interdis de lui parler comme ça !

- Je lui parle comme je veux. Et je ne pense pas que le puissant Tom Jedusor ait besoin d'une petite chienne de garde pour le secourir.

La blonde poussa brutalement la serpentard et celle-ci lui retourna une claque monumentale. Le bruit retentit tellement fort que plusieurs têtes se tournèrent vers eux.

Juliette complètement offusquée posa sa main froide sur sa joue pour apaiser la douleur cuisante. Walburga paniquée se tourna vers Tom pour s'excuser, même quand ils n'étaient pas ensemble son mentor n'avait jamais pardonné quiconque d'avoir touché la gryffondor :

- Je suis désolé Jedusor, c'était un simple réflexe... Pleurnicha-t-elle.

Le futur mage noir ne dit rien et se leva dans un silence de mort. Tout le monde attendait impatiemment qu'il s'en mêle. Mais les élèves avides de scandales furent déçus quand il se contenta de partir.

Son ancienne maîtresse le rattrapa en courant et vint se planter devant lui pour l'arrêter :

- Tu vas laisser cette harpie m'insulter et m'agresser sans réagir ?

- Juliette quand est-ce que tu vas comprendre que je n'en ai rien à faire de toi. Tu es stupide ou quoi ?

- Je ne te crois pas. Pas après toutes ces années ensemble.

Elle agrippa désespérément sa chemise comme pour essayer de lui faire entendre raison.

- S'il te plaît, lâches moi et passes à autre chose avant que je sois obligé de te faire du mal pour que tu comprennes.

Avant que les choses dégénèrent, Katherine qui venait d'arriver, préféra s'interposer. Quant à Charlus, il en profita pour entraîner Juliette au loin. Un vrai travail d'équipe.

- J'espère que tu es fier de toi Tom, lui demanda la nouvelle venue d'un ton venimeux.

Le serpentard pris un air suffisant qui énerva encore plus son interlocutrice.

- Ça dépend. Duquel de mes exploits parles-tu ?

- Oh tu sais, celui où tu brises le cœur de ma meilleure amie.

- Elle s'en remettra, se contenta de répondre Jedusor comme si ce n'était qu'un détail.

- C'est mon plus grand souhait. Je ne sais pas comment tu peux supporter ton reflet dans le miroir le matin.

- À vrai dire c'est assez simple, je suis plutôt séduisant.

- Rigoles si tu veux, mais j'espère que s'il te reste un soupçon de cœur, tu souffres de la voir dans cet état et que tu te détestes d'être la cause de son malheur.

Ne t'inquiète pas Katherine l'avoir blessé ainsi me rend déjà malade, pas besoin d'en rajouter, pensa le jeune homme. Mais ce qu'il dit ne reflétait pas son état d'esprit.

- Ça ne me fait ni chaud, ni froid pour être honnête.

- Puisque tu n'en as absolument rien à faire, je te conseil fortement de ne plus t'approcher d'elle, le menaça la gryffondor.

En toute logique, ça aurait été la meilleure chose à faire. Cependant, si Tom ne pouvait pas l'avoir, personne ne l'aurait.

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