Chapitre 18

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PDV de Gaby

J'ai vraiment eu peur aujourd'hui avec les 3 mecs. Ils sont assez imposants. Avec leur tatouages, leur look de badboy. Pire que les nôtres !
Alex est le plus amoché. J'ai voulu les arrêter mais Lucie m'a retenu. Léane, elle pleurait un peu.
Heureusement qu'Aaron nous avez éloignées avant. On aurait pu recevoir des coups.
Je suis heureuse de l'avoir retrouvé. Il m'a tellement manqué durant ces 2 semaines !

Il est 13h30. On rentre dans le lycée. Main dans la main. Le sourire aux lèvres. Mais ils retombent vite, lorsqu'on voit Arthur et Alex se faire emmener par des policiers. Menottes aux poignets. Aaron sert la mâchoire. Et se dirige vers eux. Le directeur derrière eux, annonce aux policiers que Aaron est là. Deux policiers attrapent eux aussi Aaron et lui menottes aussi les poignets. Je ne comprend rien. Je vois que les 3 amis non plus. Je vais vers Arthur.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Le proviseur aurait reçu un appel anonyme et retrouvé de la drogue dans nos casiers. Mais ce n'est pas à nous ! Je vois qu'il s'énerve mais qu'il ne comprend rien. On nous a piégé ! C'est obligé ! Aucun de nous prend ce genre de truc !
- Oui, je sais Arthur. Ne t'inquiète pas, ils vont vite vous relâchez. Je tente de le rassurer.
- Prend soin de Léane s'il te plaît. J'accepte et vais voir Aaron qui est déjà assis dans la voiture.
- Je vais trouver qui vous a piégé. Je te le jure. Je t'aime mon amour. Je l'embrasse.
- Gaby. Prend mon téléphone dans ma poche. Je n'ai pas voulu t'en parler. Mais il y a un numéro inconnu qui m'a envoyer une photo il y a 2 semaines. Je veux que tu cherches de ce côté. Je pense que c'est un plan de ton ex. Fait attention à toi mon cur. Je t'aime. Il me dit avant que le policier ferme la porte. Une larme coule sur ma joue. Je sers son téléphone dans mes mains. Mes amis s'éloignent. Les filles me rejoignent. Je prend Léane dans mes bras. Lucie et Manon s'ajoutent à nous.
La journée a était pleine de surprise. Des bonnes comme des mauvaises.
L'après midi de cours n'a pas était enrichissante. Je n'ai rien écouté.
Je rentre chez moi. Seule.


Je m'effondre sur mon canapé. Je repense soudain au téléphone d'Aaron. Je le prend et le déverrouille.
Alala les gars. Son code c'est : 1234 ! Tellement prévisible.
Je regarde la photo de l'inconnu. Je lâche le téléphone et re pleure toutes les larmes de mon corps.
C'est une photo de moi et Jason. L'un dans les bras de l'autre ! C'est une photo qui date d'il y a 2 ans, il me semble. Mais est ce que Aaron pense que cette photo est récente ? Je tremble de peur !
Un message est en dessous : je me vengerais.
Je ne pense pas qu'Aaron est vu le message...
Je sais que ça vient de Jason. Il est prêt à tout pour me récupérer. Mais je ne perdrais pas Aaron une deuxième fois. Plus de 2 semaines sans lui, on était juste un enfer !
Je réfléchi comment il aurait pu mettre de la drogue dans leurs casiers. Et comment savait il, quels étaient leurs casiers. Y'a un truc qui ne va pas. J'ai beau retourner le problème dans tout les sens, je ne comprend pas. Jason ne pouvait pas savoir quels étaient les casiers des gars. Et il n'a pas mis cette drogue au hasard.
Mais au faite ! Comment le principale à su ? Je ne comprend plus rien. Trop de choses sont incompréhensibles...
Il est 19h lorsque le téléphone sonne. Je me lève tel un zombie. Sans faire attention au numéro, je décroche.

         ~appel téléphonique~

- Allô ? Je demande, j'entends respirer fortement. Il y a quelqu'un ?
- Prépare toi. Dit une voix d'homme. Et la personne raccroche en me laissant dans l'incompréhension. Qu'est-ce qu'il veut dire par « prépare toi ». Je commence à paniquer. Je suis seule à la maison. Aaron ne peux pas être là pour moi. Ni les autres gars. J'ai peur. Je vais immédiatement fermer toutes les portes, les volets, les fenêtres. Et je met l'alarme en marche. Je ferme TOUT !!!
Et si, c'était la même personne qui a mis la drogue dans les casiers ce midi ?
Je ne sais pas à qui me confier. Je n'ai personne. J'ai peur. Je ne vais pas arriver à fermer l'il de la nuit.
Je n'ai même pas faim...
Mais si !!! Que je suis bête !

EnnemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant