PDV de Inconnu
Je l'a regarde depuis toutes ces semaines, de ma seconde voiture a travers sa fenêtre depuis cette fameuse nuit où ma voiture a percuté la leur. Je me cache depuis.
Tout ça a cause d'eux ! Ma p*te de femme et mon fils ! Il ne m'aurait pas jeter dehors ce soir là, ils m'auraient laisser faire ce que je voulais, ils m'auraient traiter bien ... Ce merdeux de soir de Noël ! J'ai toujours détester cette fête, remplis de joie, de bonheur, voir des gamins crier, cette ambiance, l'odeur des sapins, l'achat de cadeaux....
Cette année a été encore en trop !
J'ai toujours préférer allez voir des filles, des jeunes filles et partager un moment de plaisirs, certes ça pouvait coûter cher, mais quand j'ai leur corps fébrile entre mes mains, je ne ressent plus rien à part du plaisir à dominer. Elles font tout ce que je leur demande, certaines pleures mais je m'en fiche de leur sentiment, moi ce qui compte c'est mon plaisir personnel ! Je ne les paye pas pour boire la tisane !
Bref revenons à cette fouteuse de trouble !
Elle est assise dans son canapé depuis qu'elle est rentrée, à ce goinfrer de pop-corn et de toutes sortes de cochonneries.
Je ne sais pas ce que je fais depuis tout ce temps devant chez elle mais j'y suis... Je l'a suis aussi en dehors de chez elle, en cours, au supermarché, partout. Je sais qu'elle m'a vu à l'enterrement de ces deux parents, elle pleurait au coter de mon fils, elle aurait pu me faire de la peine ! Non bien sûr, je plaisante ! Jamais je ne m'en voudrais, ce sont eux qui ce sont mis en travers de ma route ! Tant pis pour eux. Ils ont eu ce qu'ils méritaient.Je l'a voit se lever et s'approcher de la fenêtre d'où je l'observe, assis dans ma voiture dans la rue d'en face. Je l'a regarde droit dans les yeux. Elle me regarde, me fixe, prend quelque chose dans sa poche, mais elle ne me quitte pas des yeux une seconde. Je sais qu'elle m'a reconnu, elle est terrifiée. Je sais ce qu'elle fait, je remet donc le contact de ma voiture et m'en vais. Sa y est, il est temps pour moi de partir, partir loin.
Je fais demi-tour et adieu la France.PDV de Gabrielle
Je le vois, il me voit. Je sais qui il est, je sais qu'il sait. J'essais d'attraper mon téléphone dans ma poche discrètement. Je compose le numéro de Noé en gardant mes yeux encré dans les siens.
Il décroche assez rapidement.- Noé, viens à la maison dépêche toi. Il va s'en allez !
- Gab ? De quoi tu me parle ??
- Il est là, en face de la maison, il me regarde de sa voiture !
- Mais qui ???? De qui tu me parle Gabrielle !! S'énerve-t-il.
- Yvan.
- C'est qui ??
- Le père d'Aaron.... c'est lui qui a causé la mort de papa et maman... vient à la maison, il faut pas qu'il s'en aille !! Il va s'enfuir, je le sais ! M'emportais je.
- Je suis sur la route, ne bouge pas.
- Il est dans une voiture noir, une Maserati, dans la rue d'en face. Il est face à moi....
Noé ? Tu es là ?
Et là je vois mon frère à sa voiture.
- Noooon Noé !!! Fait pas sa !!! Je sors de la maison en courant vers mon frère.
- Espèce de con !!! C'est toi l'assassin de mes parents !! Tu as détruit ma cousine, tu as détruit ma sur, ma famille !!
- Bonjour ptit gars. Salut le père de mon copain avec un sourire provocateur.
- Comment ose tu te pointais ici ! Hurle encore Noé, tenant toujours l'homme contre la voiture.
- Je passais dans le coin, et je me suis arrêter pour regarder le paysage. Dit toujours Yvan provocateur.
- Ouais et le beau paysage c'est ma sur ! Tu es un psychopathe ! Tu devrais être en prison pour ce que tu as fait ! Dit mon frère.
- Quoi donc ? Pour m'être arrêté au bord de la route ? Demande innocemment le père de mon copain.
- Je sais que c'est vous. Lui dis je. Vous étiez là à l'enterrement. Je vous ai vu, pas reconnu mais je savais que je vous connaissais. Derrière votre long manteau, vos lunettes de soleil et votre chapeau, vous vous êtes enfui après que je vous ai vu. Finis je avec les yeux remplis de larmes. Mon frère me regarde encore plus en colère.
- Tu ne me l'as pas dit ça Gabrielle !! Hurle t il.
- J'avais peur que tu me prenne pour une folle, et j'ai penser que je l'avais peut être imaginer !!!
- Imaginer !! C'est sa ton excuse !?
- Bon moi je vais vous laissez avec vos souci de frangins, un avion m'attend ! Essaye de s'enfuir de la prise de mon frère, le sujet de ma dispute avec lui. Nous nous retournons vers lui et lui crions ensemble :
- Non, tu reste ici !
- On va attendre bien sagement la police qui arrive ! Ajoute mon frère. Yvan tente de s'échapper de la prise de mon frère en entendant les sirènes de police se rapprocher.
- De toute façon, vous n'avez rien contre moi ! Vos parents sont morts, et c'est à cause de toi ma chère Gabrielle, tu as manipulé mon idiote de femme. J'ai dû partir énerver de ma propre maison. Ce fut la seule chose réjouissante de cette soirée de Noël, quand j'ai foncer sur cette voiture, celle de tes malheureux parents. Mais ne t'inquiète pas, ils n'ont pas souffert. J'ai entendu ta mère me demander de l'aider et je n'avais pas le temps ! Comprend moi, il fallait que je m'en aille avant que des gens me voit.
Finit il de raconter toujours avec son sourire espiègle. Je vois Noé perdre patience au fur et à mesure que cet ordure parle.
- Tait toi !!! Je hurle, en le frappant au visage. Mais c'est comme si ma baffe ne l'avait pas atteint. Il continu.
- À l'enterrement, tout ce monde hypocrite qui sont venu pour ces deux gens, alors que la plupart les mépriser. J'ai bien ri. Mon fils à tes coter ! C'était le plus hilarant ! Rigole t il.
- Ferme là !!!! Redis Noé la mâchoire serré.
- De toute façon, que va t il se passer ? Les flics m'emmèneront, et me relâcheront parce qu'ils n'ont aucune preuves ! Dit il sûr de lui.
- Sauf que tu as oublier un détail, mon téléphone que tu vois ici, a tout enregistré. Je lui montre, en pensant bien à m'écarter de lui. Et oui, après avoir vu Noé a ta voiture, j'ai passer un rapide coup de téléphone à la police, qui m'ont gentiment demander d'enregistrer jusqu'à ce qu'ils n'arrivent.
- Petite s***** !!!!
- Monsieur Bonzos, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Janette et Luc Hernandez. Vous avez le droit de garder le silence jusqu'à l'arrivé de votre avocat si vous en avez un, si non vous aurez le droit à un avocat commis d'office. Lui explique un policier pendant qu'un autre lui met les menottes. Et le fait rentrer dans la voiture.
- Mademoiselle, monsieur, c'est moi que vous avez eu toute a l'heure. Avez vous comme je vous l'avez dit au téléphone, enregistré toute la conversation ? Demande un policier.
- Oui tenez, voici l'enregistrement. Lui tendis je mon téléphone.
- Très bien, si vous voulez bien me suivre au commissariat.
- Bien sur. Nous vous suivons. Terminé Noé.1h30 plus tard, nous ressortons enfin du commissariat. Fatiguée de toute cette histoire. Je n'ai pas pu appeler Aaron pour son soutien.... c'est quand même son père. Je ne veux pas le mêler à tout sa. Il a déjà assez de souci. Même si il va falloir que je lui en parle. Je sais qu'il n'y est pour rien mais vais je réussir à passer au dessus de ce qu'à fait son géniteur ? Je ne sais pas... Le temps nous le dira.
En tout cas, tout de suite, maintenant, je ne rêve que d'une bonne douche, de mon lit, de Netflix avec Noé et des pizzas fraîchement livrées.2 jours plus tard.
Je me réveille en entendant frapper et crier à la porte d'entrée.
- Gabrielle !!! Ouvre moi cette foutu porte ! Je sais que tu es là ! Cri un voix d'homme.
- Oui oui j'arrive ! Je répond en enfilant un sweat. Je descend les escaliers et trouve Aaron dans mon salon, accompagné de Noé. Mon copain tourne en rond, l'air énervé.
- Aaron !? C'est toi qui cri comme sa ? Je demande.
- Tu comptais me le dire quand !? Tu comptais me le dire quand que mon père est enfermer !? 2 jours !! Tu as gardé sa secret pendant 2 jours !! Mais merde Gaby, je suis ton copain oui ou non !? Me cri t il.
- Ah.... écoute Aaron, je sais qu'il fallait que je t'en parle mais j'avais peur que tu m'en veuille ! C'est ton père et je ne savais pas comment tu allais réagir.... je dis en gardant mes distances.
- Comment j'allais réagir !? Et non, ce n'est pas mon père ! On ne peut pas le caractériser de ce nom ! C'est un enfoiré ! Mon géniteur mais en aucun cas mon père !
- D'accord, ok...
- Tu aurais dû me le dire ! J'aurais était là pour toi ! Mais apparemment tu ne voulais pas de moi ! Tu pense que je suis comme lui ?? C'est sa ??
- Quoi ?? Mais non, pas du tout. Tu es un mec géniale, jamais je n'ai penser cela de toi !
- Alors pourquoi ??? Me demande t il en s'arrêtant.
- J'avais peur, en te le disant, sa allait rendre la chose vrai... avouais je en baissant la tête. J'ai fait emprisonné celui qui a conçu mon copain, qui m'a surveiller pendant des jours et des jours, qui a tué mes deux parents, qui a abusé de jeunes filles donc ma cousine... Je sais que tout sa, c'est mal qu'il doit être reconnu comme coupable mais en même temps je m'en veux... c'est plus fort que moi.Un silence tomba. Ni Aaron ni moi parlons. Noé s'aillant éclipser. Je n'ose relever la tête.
- Gaby, je..... viens là bébé. Romp le silence Aaron, et me tire jusqu'à lui. Je l'enveloppe de mes bras, et pleure.
- Je suis désolée Aaron...
- Non c'est moi, j'aurais dû être plus présent pour toi. Je ne pensais pas que tout sa t'avais autant affecter. Je t'aime tellement. M'avoue mon Aaron.
- Je t'aime aussi.
- Allez, va te préparer, je t'emmène manger un bout en ville ! M'ordonne mon copain.
- D'accord ! Je reviens. Dis-je en me dépêchant de remonter à l'étage. J'enfile un jean bleu simple et un sweat bordeaux, mes air force 1 blanche. Je me fais un chignon vite fait, un coup de mascara, me brosse les dents, attrape mon sac et nous voici enfin parti.Dans la voiture, seul la radio s'entend. Je n'ose parler et affronter son regard. Quoi qu'il en dise, je sais qu'un jour il m'en voudra de ce que j'ai fait envers son père... Et je sais que ce jours là, je l'aurais perdu à vie. Aaron doit se rendre compte de mon mal-être, il pose ses yeux sur moi, et pose sa main sur ma cuisse et la serre.
- A quoi tu penses ? Me demande-il
- Rien d'important, ne t'inquiète pas... - Gaby, tu ne peux pas penser à rien, tu fronces les sourcils, signe que tu es contrariée. Je baisse la tête à ce qu'il vient de dire. Je ne t'en voudrais jamais pour lui, justement je t'en serais toujours reconnaissant ! Gaby, cet homme a battu ma mère, violés des jeunes filles, tués tes parents. Il mérite ce qui lui arrive. Donc merci. Tu as fait ce que je n'osais faire, tu es forte, tu es une battante. Je relève la tête vers lui, les larmes aux yeux.
- Merci Aaron. Je ne serais rien sans toi. Tu es ma force.
-Allez viens, on est arrivé.....-------------------------------------------------------
2068 mots
"On ne choisit pas sa famille"
VOUS LISEZ
Ennemi
Teen FictionNouvelle vie, nouveaux problèmes, nouveaux bonheur et malheur. Se déchirer ou s'aimer ? Entre dispute et réconciliation. Gabrielle a 17 ans et viens d'emménager a Paris avec ces parents et son frère. Elle arrive dans un nouveau lycée. Se ferra t ell...