➞ 𝙙𝙞𝙭‐𝙣𝙚𝙪𝙛

31 7 0
                                    

Flashback

Corée du Sud, 18h30 en 2017,
Devant l'université,

Nous sommes en février, cela va faire 6mois que je suis à la fac, 6 mois que je vois ce fameux Min-Soo partout. Nous nous regardons énormément je dois l'avouer mais il est cependant très rare que nous nous parlions.

Mon dernier cour de cette semaine se finit enfin. Je sors vite de l'amphithéâtre et marche dans les couloirs. Alors que j'étais dans mes pensée une voix retentit dans le couloir vite. 

- Hana !

Je me retourne et vois Min-Soo au bout du couloir. Je reste muette et clouée au sol suite à son appel. Il s'approche de moi et me tend sa main.

- Viens avec moi...

Je saisis sa main et il commence à marcher. Personne ne parle, seulement nos pas résonne dans les couloirs.

Nous marchons dans une partie de l'université dont j'ignorais l'existence, il y a des escaliers et au bout de ceux-ci il y a une porte rouge. Min-Soo sort des clés et ouvre la porte, il me fait signe de franchir la porte et je l'écoute. Nous nous trouvons sur le toit de l'université.

Le ciel est sombre et gris, un léger vent parcours mon visage et frappe dans mes cheveux. La vue montre une petite partie de Séoul et un léger sourire fait apparition sur mon visage.

Je regarde les alentours et me dirige vers un banc où je m'assois. Min-Soo reste debout mais se place à côté de moi.

  - Qu'est-ce qu'on fait là ? Demande ai-je.

- Arrêtons de jouer Hana.

  - Qu-quoi ?

Il s'approche dangereusement de moi comme si j'étais une proie et lui le prédateur. Je recule légèrement du banc mais je manque de tomber donc je m'arrête. Il passe une main dans ses cheveux et s'approche de plus en plus de moi.

Il arrête son visage à quelques centimètres de mes lèvres et plonge son regard dans le miens. Je n'ose plus bouger et je sens mes joues s'empourprer alors que mon coeur bat à cent à l'heure.

D'un coup il dépose ses lèvres sur les miennes. Mes yeux restent ouverts du à la surprise. Je suis stoïque et par conséquence je ne lui rends pas son baiser.

J'ai l'horrible impression que ce qui se passe n'est pas réel, ce qui se produit ne lui ressemble absolument pas de ce que j'ai sais et vue de lui... pour moi, il était important qu'il m'embrasse sans qu'on apprenne à se connaître.

2017

2017

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Un vide dans ma tête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant