➞𝙫𝙞𝙣𝙜𝙩‐𝙩𝙧𝙤𝙞𝙨

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Flashback

Corée du Sud, 19h34
Appartement à Séoul, juste avant le coma,

Alors que je prépare le repas pour ce soir, des bras viennent enlacer ma taille et plusieurs baisers se déposent sur ma nuque. Autrefois, cela m'aurait sûrement fait frissonner mais aujourd'hui, je ne ressens plus rien.

J'essaye de me dégager de l'emprise de Min-Soo et il ne lutte pas, il me lâche en soufflant.

- T'as qu'à dire que je te soule aussi vas-y. Lance ai-je froidement.

- C'est toi qui demande le divorce pas moi.

- Faut que tu signes les papiers d'ailleurs.

- Tu sais très bien que je le ferais pas.

- Pourquoi ? Pourquoi t'accepte pas que toi et moi c'est fini ?!

- Parce que je t'aime et que la raison du divorce est ridicule !

- Ridicule ?!

- Oui ! Tu sais très bien que je n'ai rien à voir avec la mort de tes parents ! Alors arrête de remettre la faute sur moi !

- TAIS TOI !

Je m'empresse de quitter la cuisine pour me rendre dans le salon.

- NON J'AI PLUS ENVIE DE ME TAIRE ! T'ES CAPRICES DE DIVORCE J'EN AI PAR DESSUS LA TÊTE !

Je me retourne face à lui et le regarde dans les yeux avec un regard menaçant.

- Mes caprices ?!

  - OUI T'ES PUTAIN DE CAPRICES DE MERDE ! T'ES PAPIERS À LA CON JE LES SIGNERAIS PAS !

  - TU PEUX PAS ME DIRE ÇA ! MES PARENTS SONT... ils sont, les larmes commencent me monter.

  - Je sais et j'en suis désolé mais je n'ai rien fait... pourquoi tu m'accuses...?

Je m'assois sur la canapé désemparée, les larmes ruissellent sur mes joues et je n'arrive pas à les arrêter. Min-Soo s'accroupit en face de moi.

  - Hana... je suis désolé j'aurais pas dû te parler comme ça...

  - Je t'accuse parce que si j'aurais été chez mes parents ce soir là j'aurais pu les sauver... j'aurais du être là-bas... mais j'étais dans tes bras...

  - Non... si tu auvais été avec eux tu ne serais plus en vie actuellement et tu le sais...

Je bouge ma tête de gauche à droite, je sais qu'il a raison mais je ne sais pas pourquoi je reste persuadée que tout est de ma faute. Min-Soo passe une main sur ma joue et la caresse avec douceur en enlevant les larmes qui se déversent sur celle-ci.

  - Je... je veux quand même qu'on divorce...

A mes mots il enlève directement sa main de ma joue.

  - Hana...

  - On divorcera Min-Soo...

  - Non... je te laisserais pas tomber Hana.

  - MAIS TU COMPRENDS RIEN ! Dis-je en me levant d'un coup.

  - Eh bien dis moi ! J'essaye de faire de mon mieux pour te comprendre et être le meilleur petit ami possible mais tu es bornée comme je sais pas quoi !

  - EH BIEN T'ES LE CONTRAIRE DE CE QUE TU ESPÈRE ÊTRE !

  - Qu-quoi...?

  - T'ES LE PIRE COPAIN QU'ON PUISSE AVOIR !

  - Tu ne sais pas ce que tu dis Hana, arrête...

  - SI JE SAIS ! JE T'AIME PLUS ET JE VEUX QU'ON DIVORCE C'EST COMPRIS ?!

  - Hana...

Je relève ma tête et plonge mon regard dans le siens, les larmes commencent à couler sur ses joues. Un sentiment de culpabilité fait place dans mon corps.

  - Je suis désolée mais je ne veux plus que tu fasses partie de ma vie Min-Soo.

Les mots sortent tout seuls et je ne sais même pas ce que je dis honnêtement, je suis complément paumée. Le regard de mon copain se noircit et il me fixe droit dans les yeux.

  - Alors qu'est-ce que tu fous encore ici ? Casse toi si tu ne veux plus de moi, me dit-il froidement.

  - Très bien, pas de problème.

Sur ces mots je sors en vitesse de l'appartement sans prendre le temps d'enfiler des chaussures et un manteau. Je dévale les escaliers a toute vitesse en pleurant et j'entends Min-Soo m'appeler et me suivre. J'ouvre en vitesse la porte de l'immeuble et je me mets à courir dans les rues en entendant que Min-Soo essaye de me retenir.

Alors que je cours dans les rues de Séoul, je traverse la route sans m'en rendre compte et une voiture klaxonne. Je m'arrête nette et fixe cette voiture. Ses phares m'éclairent et fonce sur moi.

- HANAAA !

D'un coup, mon corps se propulsent par terre et il se refroidit presque instantanément. Ma tête me fait atrocement mal et mes oreilles sifflent. Ma vision se trouble jusqu'à ne voir que du blanc, je ne sens plus mon corps et la douleur commence à partir au fur et à mesure.
Est-ce que je suis entrain de rejoindre mes parents...?

2020

2020

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Un vide dans ma tête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant