°One Sunday for two°

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°Lucy°

Si ce n'était pas moi, je ne l'aurai jamais cru.

Me voilà en short-débardeur en train de courir dans le grand froid de l'automne, tout ça parce qu'il y a des soldes sur les bonbons gélatines au petit store du coin.

Il est actuellement vingt-trois heure, le 12 novembre et ça fait de cela une semaine que je loge chez une fomme.

J'ouvre brusquement la porte du magasin et profite de l'air conditionné avant de me ruer vers le rayon sucreries.

Excitée, mes yeux se baladent sur tous les produits s'y trouvant en passant des tablettes de chocolat aux réglisses toutes dégueulasses.

Celui-ci s'arrêta sur des bonbons gélatines fruités en forme d'ourson et je m'empressai de les saisir dans un air enjoué.
Et c'est en faisant plus attention autour de moi que je me rendis compte que d'autres choses ont des prix réduits comparé à d'habitude.

À moins que ce ne soit simplement le quartier de Natsu qui soit trop sympa. Ça doit être ça.

Les pots de glace avaient aussi perdu quelques euros, quelque soit le parfum, tout simplement à cause de la saison, le froid qui s'installait plus ardemment.

Une vive idée traversa mon esprit et je m'empressais de saisir un peau à la vanille et un à la fraise avant d'aller à la recherche de tout ce dont j'ai besoin pour la petite surprise que je vais bientôt faire à mon colocataire.

Mon sourire ne disparut pourtant pas quand j'arrivai à la caisse et que je dus dépenser une vingtaine d'euros, voire une trentaine et que la caissière se plaignait de ses enfants qui laissaient leurs crottes de nez sur le lavabo ou sur ses robes de soirée.

C'est dégueulasse et je lui ai dit avec mon même air heureux:

-"Si il pose leurs poussières de fées sur vos vêtements, laissez celles de vos oreilles sur leurs visages."

Puis je partis, la laissant troublée et surtout réflective, prenant en considération mon avis plutôt stupide.

La fraicheur se colla à ma peau nue comme une sangsue sur un aventurier dans les films alors que je marchai rapidement à la limite de la course pour rentrer dans l'appartement que je parasite.

Je savourai la chaleur constante et apaisante qui règne dans la demeure du rose avant que ma bonne humeur ne baisse en sentait la grippe prochaine.

Je posai le résultat de ma quête sur le plan de travail et marchai sur la pointe des pieds afin de vérifier ce que mon hôte fait à l'instant.

J'entrouvre doucement la porte de sa chambre, sans un bruit, mais ne le voit pas. J'entends cependant de l'eau couler dans la salle de bain et conclus donc...

Qu'il n'est pas dans sa chambre.

Je souris et referme calmement la porte avant de courir dans la cuisine et de déballer mes courses avec le plus grand bonheur du monde.

Je saisis une coupe dans les tiroirs après avoir longtemps cherché.

-" Okay. C'est parti."

°^°

Un sourire énorme orna mes lèvres alors que je pris mon chef-d'œuvre en photo et l'envoyai à Levy et Mirajane.

À la regarder, j'ai même envie de la manger mais je me retiens.

Je la posai sur la table basse avant de me diriger vers la chambre du rose et d'y cogner comme une forcenée mais, tardant à ouvrir, je le fis sans ça permission et le vit torse nu au centre de la chambre.

Catastrophe 2.0.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant