°What's happenning?°

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°Lucy°

J'ai l'impression que mes orteils vont gelé tellement ça caille ici.
Ça devrait être illégal de mettre la climatisation dans des stores quand il fait déjà frisquet dehors.

Je pousse le chariot et saisit une boite de cornichons au vinaigre de mes doigts gantés avant de l'y poser doucement.

Un énième soupire traversa les lèvres alors que je me mis à la recherche de rouleaux de papier toilette, jetant quelques regards à ma partie de la liste en commençant à croire que le jeune Dragneel m'a dupée.

Je saisis le paquet de six rouleaux et le jetai sans ménagement dans le cadi.

Pitié, allumez le chauffage. Je vais crever d'une hypothermie là.

Je commençai à faire du surplace, désespérée d'être aussi frileuse, avant de courir avec le cadi dans les allés me procurant quelques reproches.

C'est ça ou un cadavre dans le magasin.

Je rentrai dans une vieille dame...
C'est pas moi!

Oui je sais. C'est totalement immorale...

C'est pour ça que je me retrouvai à faire ses courses pour me faire pardonner.
J'aurai dû mourir d'hypothermie.

Une fois cela fait, c'est-à-dire deux longues et affligeantes heures plus tard, je continuai MES courses que j'étais encore loin de terminer.

-"Purée, qui m'a envoyée ici? " soupirai-je en serrant les dents." Ah ouais, c'est Natsu. Je le maudis!" repris-je vivement.

Lasse, je déambulai de rayon en rayon telle une sans abri ou comme une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut faire de sa vie avant de lorgner sur le rayon pour femmes.

Je scrutai attentivement les serviettes hygiéniques avant de me demander à quand remontent mes dernières périodes de souffrance.

C'est assez loin, peut-être deux, trois semaines? En tout cas je n'en ai pas besoin.

J'en prends quand même, on ne sait jamais.
Je suis le genre de filles qui ne calcule jamais mais qui sort le jour J:

«Pourquoi ça arrive à l'improviste comme ça!?»
Et ouais, c'est tout moi.

Une touffe orange apparait dans mon champ de vision et je recule de trois mètres en voyant la proximité qu'il avait inséré entre nous.

Oh non, encore un détraqué.

-"Quel coïncidence de se rencontrer ici!" entama-t-il alors que je le dévisageai.

Une coïncidence? Dans les rayons pour femmes?

-"Euh oui. Excusez moi mais j'ai mon mari et mes enfants qui m'attendent. Les chèvres sont compliquées à regrouper de nos jours, il faut que je rentre. Bonne fin d'année. " Récitai-je avant de me presser de le semer mais il m'intercepta encore.

Mais je t'ai dit que j'étais mariée! Ce mensonge ne t'a pas suffi pour laisser tomber!?

-" Vos yeux sont plus jaunes que le soleil. Et vos lèvres sont si j'ai pulpeuse qu'on dirait des semelles toutes roses." tenta-t-il de me séduire alors que je commençai à regarder dans tous les coins espérant de l'aide mais le rayon est, comme par hasard, désert.

On dirait qu'elles ont toutes fui quand elles l'ont vu. Merci de m'avoir prévenu.

-"Tout d'abord, tes phrases sont si nulles qu'elles pourraient complexer un singe puis, ta tête ne me revient pas et me fait penser à l'araignée que m'avait poursuivie à mes quatre ans. Donc, j'espère que tu as compris que tu me déranges. Bye." terminai-je avant de quitter le rayon.

Catastrophe 2.0.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant