Perfect Sense (Dramione)

Le Toucher

Bonjour amis lecteurs,

Je sais que beaucoup d'entre vous attendaient ce chapitre ;D

J'espère qu'il vous plaira, même si je pense qu'il vous surprendra quelque peu !

Je me permets de vous laisser un petit mot ici pour vous inviter, si vous appréciez mon travail et si le cœur vous en dit, à aller jeter un petit coup d'œil à mon roman personnel que je publie aussi sur cette plateforme : "Into the Deep".

Si vous comptez parmi mes abonnés, vous devez en entendre parler depuis déjà un petit moment héhé ^^. L'histoire est celle de Sam Luzarche, un jeune océanologue chargé d'explorer la fosse des Mariannes, l'endroit le plus profond qui existe sur Terre (près de 11000 mètres de fond) ! C'est là-bas, dans le secret de cette obscurité absolue, qu'il découvre une créature qui pourrait bien révolutionner tout ce qu'il croyait savoir sur le monde...

Voilà voilà, je vous laisse sur ce teasing absolument putassier x)

Mais ça me ferait vraiment plaisir de vous retrouver là-bas et de connaitre votre avis sur ce travail qui m'est très cher ;D

Sur ce, j'arrête de vous monopoliser : place au chapitre !

Nat'

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Drago rentre à l'appartement de Granger, encore groggy par son échange avec Weasley. A vrai dire, dans l'état dans lequel il se trouve, il serait bien incapable de déterminer ce qui affecte le plus son jugement : leur discussion, ou les trois verres de Whisky Pur Feu qu'ils se sont enfilés à la suite.

La vision du salon déserté lui fait néanmoins l'effet d'une douche froide. Le brusque rappel qu'Hermione s'est tenue dans cette pièce avec lui peut-être une heure plus tôt, et qu'elle n'y est plus. Hermione s'est barricadée dans sa chambre, hantée par le souvenir de sa mère, insensible aux suppliques de Weasley.

Luttant pour ne pas tituber, Drago s'aventure à son tour dans le couloir étriqué qui mène à la chambre de Granger. Est-ce l'alcool qui le désinhibe ainsi ? Il n'en ressent peut-être pas le goût, mais son influence reste bien réelle malgré tout. Drago frappe à la porte de la jeune femme, sans peur, mû uniquement par son inquiétude pour elle :

– Hermione, murmure-t-il. C'est bon, il est parti.

Pas de réponse. Drago ne s'attendait pas à une victoire facile, de toute façon. Mais il sait quelles paroles pourraient faire sortir Granger de sa désolation. A cet instant précis, il visualise ses propos comme une clé, qu'il revient à lui seul d'utiliser ou non :

– Il ne t'en veut pas, tu sais, se décide-t--il, et c'est comme si un serpent mordait son propre cœur. Il me l'a dit. Il comprend pourquoi tu lui as caché la situation, et il veut revenir auprès de toi, peu importe les conséquences.

La porte de la chambre s'entrouvre. Drago respire une bouffée du parfum de Granger : un mélange de l'odeur de fleurs qu'elle émane naturellement, et de la fraîcheur qui imprègne son linge de maison. Un œil d'un joli brun noisette se dessine dans cette embrasure :

– Vous vous êtes battus ? demande la voix étouffée de Granger.

– Non, répond Drago. Crois-le ou non : il m'a payé un verre.

Le panneau s'écarte un peu plus. Cette fois, c'est le visage tout entier de Granger qui se révèle à lui, et Drago ne peut retenir une brève poussée de fierté, aussi ridicule que déplacée. La pensée futile que Granger a ouvert la porte pour lui, alors qu'elle l'a laissée fermée pour Weasley. La faible remarque que oui, il a su déverrouiller son cœur, là où son rival a échoué.