Un jour, tu seras prêt... {Sterek}

Chapitre 18

"Pourtant près de lui j'ai commencé à ressentir des émotions que je refusais d'accepter. Me les avouer aurait été comme une trahison envers notre bonheur passé, enfin c'est ce que je pensais."

PDV Isaac

Quand on arrive chez Derek, je décide de rester un peu avec lui alors que Aaron part récupérer la voiture de Stiles qui est restée dans la forêt depuis hier. L'accident a eu lieu à quelques minutes à pied seulement et il dit que marcher lui fera du bien. Je n'avais pas prévu de rester à la base mais quand Derek me l'a proposé, j'ai tout de suite accepté, ça me fait plaisir de passer un peu de temps avec lui.

Quand on entre, Valentin saute des bras de son père pour aller dans le salon jouer à un jeu de construction. Derek part nous chercher deux cafés et on s'installe dans la salle à manger. On se raconte un peu nos vies depuis mon départ de Beacon Hills, je vois son intérêt se décupler quand je lui raconte comment j'ai rencontré Mélodie.

§§ Flashback §§

Après avoir passé un peu plus d'an en France, j'ai décidé de revenir au Etats-Unis mais je n'avais pas du tout envie de retrouver Beacon Hills et les mauvais souvenirs qui y sont attachés alors j'ai trouvé un appartement et depuis presque un mois, je vis à Washington.

J'aime bien ce que m'apporte cette grande ville. Ici les gens ne me connaissent pas, personne ne me regarde bizarrement à cause de mon histoire familiale. C'est vrai que pour l'instant je n'ai pas une vie sociale très développée mais ça ne me gène pas vraiment.

Ce soir je suis chez mon voisin de palier, il organise une fête et m'a proposé de passer, c'est ce qu'on doit appeler le bon voisinage. Pour l'instant j'ai parlé avec quelques personnes mais sans grand intérêt.

Je commence franchement à m'ennuyer alors j'observe un peu tous les gens autour de moi jusqu'à ce que je vois une jeune femme près de l'entrée qui est en train de me fixer. En voyant que je la fixe, elle me fait un sourire, ses yeux deviennent rouge pendant une fraction de seconde et elle me fait un clin d'œil avant de sortir de l'appartement.

C'est quoi ce délire ? Je pars à sa suite et descends les escaliers en courant, quand j'arrive dans la rue, elle est là, adossée contre une mur et encore une fois son regard est fixé sur moi.

- Qui es-tu ?

- Je suis l'Alpha de la meute du coin... et toi tu m'as tout l'air d'être un Oméga perdu dans le quartier. dit-elle avec un petit sourire.

- J'évite de me définir par un statut ou un autre, je suis une personne avant tout. Dis-je en grognant.

- J'aime ta façon de penser !

§§ Fin du flashback §§

- Et tu as intégré sa meute...

- Oui, enfin ça a prit quelque temps mais Mélodie était comme ça, elle savait juger les gens et elle offrait une famille à ceux qu'elle trouvait vrai.

- C'est ce qu'il c'est passé pour Stiles aussi ?

- Ah Mélodie et Stiles... Tu sais, le soir où j'ai revu Stiles pour la première fois je l'ai présenté à toute la meute. Ce jour là, ils n'ont pas échangés un seul mot, mais si tu avais vu le regard qu'elle posait sur lui, je crois qu'elle l'a aimé dès que leurs regards se sont croisés. Il a fallu à peine quelques jours pour qu'ils se comprennent mieux que personne. Je ne les avais jamais vu aussi heureux avant, ni l'un ni l'autre.

J'ai longtemps été un solitaire et quand on est seul, on observe ce qui nous entoure, c'est comme ça que j'ai appris que les réactions des gens en disent beaucoup sur ce qu'ils ressentent. Comme par exemple le fait que les doigts de Derek s'agitent autour de sa tasse depuis que je parle de Stiles et sa femme, ça me confirme ce que j'ai déjà cru voir.

- Tu sais Stiles était très amoureux de sa femme et depuis qu'il l'a perdu, il est persuadé qu'il n'aura plus jamais le droit au genre de bonheur qu'ils ont vécu ensemble, il pense ne plus avoir le droit de tomber amoureux.

Il relève les yeux vers moi et arrête de torturer sa pauvre tasse.

- Pourquoi tu me dis ça ?

- Parce qu'il a tort et que j'aurai bientôt besoin de ton aide...

Encore une fois ses yeux sont fixés sur moi, son regard incertain me donne vraiment envie de sourire. Derek a beau être une homme fier et intelligent, il lui arrive aussi d'être dépassé par ce qu'il se passe autour de lui.

- De la mienne ?

- Derek... Depuis la mort de Mélodie, tout ce qui compte pour Stiles c'est la meute, il ne s'attache à personne d'autre et les seuls vies auxquelles il donne de l'importance sont les nôtres. Il s'est forgé une carapace si importante que rien ne peut ne serait-ce que l'entailler... en tout cas c'est ce que je croyais avant de comprendre que son armure avait un point faible.

Je peux presque voir son cerveau chauffer tant il tourne les informations dans tous les sens. Les réponses sont pourtant juste devant ses yeux mais il ne les voit pas encore.

- De quoi tu parles ? finit-il par demander.

- Quand on a trouvé ta voiture hier, elle avait déjà commencé à brûler, j'ai dit à Stiles que c'était trop dangereux mais il a refusé de t'abandonner, après ça dans la voiture, il été vraiment mal en point mais il a quand même pris ta douleur au risque de...

- Où tu veux en venir ? Me coupe-t-il impatient.

- C'est toi Derek, son point faible c'est toi !

Je sens qu'il est troublé par ce que je lui dit mais il fait tout pour ne pas le montrer, du grand Derek Hale. Finalement il se contente de garder le silence, bonne façon de clore la discussion. Je sens qu'après toutes ces révélations il est temps de le laisser tranquille, ça lui donnera l'occasion de réfléchir à tout ça. Je lui dit au revoir ainsi qu'à Valentin et commence à partir mais juste avant de passer la porte je me tourne vers lui.

- Stiles va décider de rester quelques temps en ville, tu devrais passer un peu de temps avec lui. 

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Isaac, la voix de la raison ! 

Je vous l'ai déjà demandé mais s'il y a des choses que vous aimeriez voir dans l'histoire, n'hésitez pas à me le dire, j'essaierai  de l'intégrer au tome 2. 

A Demain ! 

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