Un jour, tu seras prêt... {Sterek}

Chapitre 16

"J'avais risqué ma vie pour la sienne et il était sauvé. Ma douleur allait passer mais quelque chose avait changé. Et ça je n'étais pas encore prêt à l'accepter, ça m'était inconcevable"

PDV Derek

La lumière m'aveugle et je referme les yeux instantanément. Les souvenirs m'assaillent, le cerf, l'accident, ma blessure, je devrais être mort. J'essaie de m'habituer à la lumière puis j'arrive enfin à distinguer la pièce dans laquelle je suis, c'est une chambre que je ne connais pas. Je me redresse un peu pour chercher où je suis, j'ai encore un peu mal mais j'ai cicatrisé.

A côté du lit, je vois Isaac, il est endormi sur une chaise. Je dois faire du bruit en essayant de me relever parce qu'il commence à se réveiller. Il me fixe un instant en silence et je décide d'essayer de comprendre.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- On t'a trouvé dans la forêt, tu as eu de la chance, à quelques minutes prêt tu serais mort dans l'explosion de ta voiture.

- Valentin ?

- T'inquiète pas, Seth et Casey ont emmenés les enfants au cinéma pour éviter qu'ils s'inquiètent pour toi et Stiles.

Stiles ? Pourquoi est-ce qu'ils s'inquiétaient pour lui ? J'ai du louper quelque chose. Mon ancien Bêta doit se rendre compte de mon trouble car il répond à mes interrogations avant même que j'ai pu les formuler.

- C'est Stiles qui t'a sorti de la voiture mais elle était déjà en feu quand on est arrivé.

- Il est blessé ? Dis-je sincèrement inquiet.

- Ça va aller, tu devrais prendre une douche avant que les enfants arrivent.

Il me tend des vêtements et me montre la porte de la salle de bain attenante à la chambre avant de sortir. Je suis plein de sang et de suie alors je l'écoute et pars dans la douche. L'eau prend une teinte rouge foncé, presque noir et quand elle redevient clair je regarde mon torse. Il ne reste plus qu'une légère trace rosé la où se trouvait ma blessure.

Je ne comprends pas comment mon corps à réussi à cicatriser après ça. Je me dépêche de me sécher et de m'habiller, il faut que je vois Stiles, j'ai compris qu'il était blessé mais je ne sais pas à quel point. Je sors de la chambre et descends l'escalier, le salon est vide, ou peuvent-il bien être.

En m'approchant de la porte-fenêtre je les vois en train de s'entraîner dans le jardin, Hope se bat contre Aaron alors que Isaac est face à Stiles, il est dos à moi et ne m'a surement pas encore remarqué. L'alpha est torse nu et en m'approchant je remarque que sa peau est étrange. Il se tourne et me regarde, c'est à ce moment que je comprends, toute la moitié gauche de son corps est porte des traces de brûlures, y compris son visage.

- On s'arrête là. Dit-il. Vous pouvez rentrer.

Les trois loups passent près de moi pour aller dans la maison, Isaac me fait un petit sourire en passant mais ne dit rien. Stiles va s'asseoir sur le salon de jardin, vu qu'il ne dit rien, je vais m'installer près de lui, il ne me regarde même pas.

- Pourquoi tu ne cicatrises pas ? Dis-je doucement.

- Ça va venir, le processus de guérison est bloqué mais pas pour longtemps.

Comment ça bloqué, il a l'air parfaitement en forme alors pourquoi sa peau est toujours autant marquée, ça n'a pas de sens. Il ne me dit pas tout.

- Qu'est-ce que tu caches ?

- Derek... Il soupir et plonge son regard dans le mien. J'ai trop puisé dans mes force c'est tout.

- Comment ça ?

- Après t'avoir sorti de la voiture, tu étais mal en point alors malgré mes blessures j'ai pris toute la douleur que je pouvais te prendre mais je suis allé trop loin... J'ai entravé ma propre guérison.

Il a pris un très gros risque, il aurait pu perdre son statut d'Alpha ou pire encore... En puisant autant dans ses réserves, même un Alpha prend le risque de sacrifier sa vie. Ça ne me plait pas qu'il est pris un tel risque pour moi alors l'énervement s'entend dans ma voix.

- Tu es fou, tu te rends compte des risque que tu as pris. Et si tu étais mort...

- Et si toi tu étais mort ? Cri-t-il en se levant. Qu'est-ce que tu voulais que je fasse... Il était hors de question que je te laisse mourir Derek.

Il me tourne le dos, s'éloigne et part vers la piscine. Il est énervé contre moi mais je l'ai bien mérité, il m'a sauvé la vie et moi je l'engueule. Je suis vraiment un crétin mais me rendre compte des risque qu'il a pris pour moi, c'était effrayant. Je me lève et le rattrape rapidement.

- Attends Stiles, je suis désolé... Merci de m'avoir sauvé.

Comme un réflexe, j'attrape sa main. Le silence règne et une sensation étrange me parcours alors que certaines de ses blessures cicatrisent la où nos peaux se touchent. Je pense qu'il la ressent également parce qu'il retire violemment son bras.

- Ne fais pas ça ! Dit-il froidement.

Je suis un peu perdu, je ne saisi pas vraiment ce qu'il vient de se passer et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, nous sommes interrompu.

- Papa !

Les deux enfants courent vers nous, et valentin saute dans mes bras. Je le sers contre moi, j'ai eu tellement peur de ne jamais le revoir. En face de nous, Sélène est dans les bras de son père, elle effleure doucement les brûlures qu'il a sur le corps.

- Tu as très mal papa ?

- Non ma puce, ça ne fait pas mal et ça va disparaître. Comme quand tu t'es abîmée le genou, tu te souviens ?

La petite fait un signe de la tête à son père et descend de ses bras, elle regarde encore ses cicatrices et part en courant vers la maison. Je laisse Valentin la suivre et Stiles me fait un signe de main pour m'indiquer d'aller vers la maison.

Le temps qu'on arrive Sélène est déjà en train de redescendre les escaliers avec quelque chose dans la main. Elle s'approche de Stiles et lui tend ce qu'elle tient.

- Tiens, papy a dit que si que ça te rappellera de bon souvenir... comme ça tu ira mieux plus vite !

elle repart en courant vers mon fils et il recommence à jouer ensemble. Je regarde Stiles ouvrir sa main et à l'intérieur se trouve le porte clé qu'il avait sur les clés de la jeep à la fin. Je le connais bien se porte clé, c'est un anneau sur lequel sont accrochés une petite batte de Baseball et un triskel. C'est moi qui lui ai offert quand j'ai cassé l'ancien, il n'avait pas arrêté de me dire que j'étais une brut alors pour qu'il me lâche, je lui avais trouvé celui là. 

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Ils vont bien tous les deux même s'ils sont incapable d'avoir une conversation normale. 

A demain ! 

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