Chapitre 25

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"Et tu sais, il a été parfait. Il savait que j'avais besoin de temps pour accepter. Alors il est juste resté près de moi, sans jamais me brusquer, sans jamais prendre le risque de me braquer."




PDV Derek

Stiles m'a expliqué comment sa meute vivait grâce au patrimoine de la famille Moerali, en gros il a assez d'argent pour que sa meute n'est aucun problème surement pendant plusieurs générations. Ça lui a permis également de parler de Mélodie et de celle qu'elle était. J'ai appris par exemple qu'elle avait remboursée toute les dettes du Shérif, Noah avait refusé qu'elle le fasse mais elle le considérait comme un second père et l'avait convaincu.

Après ce jour là, Stiles et moi avons continués de nous voir presque chaque jours, je ne voulais pas le brusquer alors nous avons passé du temps avec sa famille, ou avec les enfants. Et au fil des jours je me suis senti de plus en plus à l'aise entouré de sa meute.

Ils ont cette façon de veiller les uns sur les autres qui me rappel ma famille et j'avoue que retrouver ça me fait du bien, surtout qu'ils agissent tous avec moi comme si j'étais un membre de leur meute.

C'est vrai que je n'y avais pas fait attention quand Stiles était encore au lycée, surement parce qu'il était humain à cette époque, mais il avait déjà toutes les qualités pour être un bon Alpha. Il est fort et déterminé mais pas seulement, il a aussi cet instinct de protection indispensable pour son rôle, il est attentif à chacun des membres de sa meute et serait prêt à tout pour eux.

Au fur et à mesure des jours, Stiles laisse le rapprochement entre nous deux s'opérer. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais ce sont de petits gestes, sa main qu'il pose sur la mienne, sa façon de s'installer tout près de moi dans le canapé quand on reste avec la meute, son sourire quand on est ensemble et surtout ce regard qu'il pose sur moi, ce regard veut dire tellement.

Aujourd'hui, Hope et Isaac ont décidés de faire des crêpes avec les enfants alors que les autres membres de la meute sont partis visiter les alentours. Je suis installé avec Stiles dans le salon et on discute tout en observant ce qu'il se passe dans la cuisine.

Vu l'état de la cuisine, j'ai un peu peur du goût que pourront avoir ces crêpes. Plaisante Stiles.

Regardes les enfants, Dis-je attendri par la scène, J'ai rarement vu Valentin aussi épanoui.

- C'est la présence constante de la meute autour de lui qui fait ça, même à son âge. Mais tu le sais aussi bien que moi, tu te souviens de ce que c'est d'avoir son âge et de vivre de cette façon...

Il a raison, je sais à quel point ça peut être génial de grandir comme ça. Valentin est un enfant heureux, je sais que je fais tout ce que je peux pour qu'il ait une vie agréable mais en ce moment c'est différent. Depuis qu'il a rencontré Sélène, il espère chaque jour pouvoir passer chez elle, il s'est attaché à chacun des membres de la meute de Stiles et il est plus ouvert au monde qui l'entoure.

Tu sais quand j'ai trouvé Valentin après la mort de ses parents, je me suis promis de tout faire pour le protéger et à cette époque là, Scott et la meute traquaient encore Monroe. J'ai voulu le tenir loin de tout ça. Alors bien sûr il les connaît mais...

- Mais il n'est pas proche d'eux. Continu-t-il.

Pendant notre conversation la préparation des crêpes s'est transformée en bataille de farine, les rires des quatre apprentis cuisiniers résonnent dans la cuisine pendant qu'ils se chamaillent. Stiles me lance un sourire avant d'attraper ma mains pour que je le suive. On les rejoint et je ne sais comment mais on se retrouve à aider les enfants à couvrir Isaac et Hope de farine.

Evidemment on finit tous couvert de farine de la tête aux pieds. Je suis très loin de l'image du mec froid et bourru que j'avais il y a quelques années mais ça n'a pas d'importance, j'ai adoré pouvoir profiter de ce moment sans retenu.

Alors que ses deux Bêta vont essayer de débarbouiller les enfants, Stiles lui essaie de sauver la pauvre pâte à crêpe qui pour le moment ressemble plus à de la bouilli.

Tu sais cuisiner toi ? Dis-je un peu étonné.

Disons que j'ai l'habitude de rattraper ce genre de bêtise.

Je l'observe faire et au bout d'un moment, il finit par s'en rendre compte, son sourire s'élargit et il s'approche de moi. Sans que je m'y attende, il me met de la pâte à crêpe sur la joue avec son doigt avant de se mettre à rire.

Il a de la chance que son rire ait tendance à m'hypnotiser parce que ce n'est que grâce à ça que je mets trop de temps à réagir et qu'il a le temps de s'éloigner. Je fais quand même le tour du plan de travail et j'arrive à attraper son bras. Je l'attire vers moi et son dos se retrouve collé à mon torse alors que mes bras l'entourent.

Le sentir si près de moi me donne l'impression que de léger chocs électriques me parcourent tous le corps. Je pourrais rester comme ça des heures mais je fini par m'éloigner, je veux être sur de ne pas le mettre mal à l'aise. Pourtant avant qu'on se retrouve complètement séparés l'un de l'autre, il attrape ma main et me regarde avec un air timide.

Tu sais ça me fait vraiment plaisir que toi et Valentin passiez autant de temps avec ma famille. dit-il

Moi aussi, j'aime beaucoup être avec vous et je pense que tu as pu remarqué que mon fils ne veut même plus rentrer à la maison quand on doit partir.

- C'est vrai. Sourit-il. Justement, je me disais que demain soir, les enfants pourrait rester ici et nous on sortirait tous les deux, enfin si ça te tente ?

Il a dit ça doucement, comme s'il y avait une chance pour que je refuse alors que je n'attendais que ça, le voir faire ce genre de pas en avant. Je sais qu'un vrai rendez-vous, ce n'est pas rien pour lui alors je voulais que l'idée vienne de lui.

- J'adorerais ça ! Mais c'est moi qui invite.

Ça on verra bien... Sourit-il.




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On s'approche de la fin ! 

A demain ! 

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Un jour, tu seras prêt... {Sterek}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant