Un jour, tu seras prêt... {Sterek}

Chapitre 17

"Comment j'aurai pu imaginer ça. J'étais sur que je n'avais plus le droit de vivre maintenant que tu n'étais plus près de moi, que le vrai bonheur ne se présenterait plus jamais à moi."

PDV Stiles

Je ne sais pas pourquoi je n'arrive plus à réagir normalement avec Derek. Quand il a touché ma main, j'ai ressenti quelque chose d'indescriptible alors je l'ai repoussé. C'était comme une sensation de bien-être mais ça m'a paru presque insupportable. Ça faisait des années que je n'avais pas éprouvé ce genre de sensation et une part de moi ne voulait plus ressentir ça.

Quand Sélène m'a donné le porte clé ça n'a fait qu'augmenter mon trouble en me rappelant des souvenir de cette vie que j'ai abandonné il y a si longtemps.

§§ Flashback §§

- Bordel Derek, t'es pire qu'un clébard avec la rage. Ça fait trois mois qu'on s'est pas vu et la première chose que tu fais c'est exploser mes clés, faut te faire soigner pour ce petit problème de violence... en fin gros problème !

- Estime toi heureux, ça aurait pu être ta tête !

Et en plus c'est lui qui grogne mais c'est pas vrai, ce mec est irrécupérable. Tout ça parce que je me suis un peu moqué de lui en le traitant de vieux loup grincheux. Franchement j'aurais pu faire pire.

- Tu vois c'est pour ça que les gens ont peur de toi, tu es incapable d'avoir une simple conversation sans que ça finisse par un acte violent. Franchement pourquoi tu ne souris pas un peu plus, tu ne veux pas être un gentil petit loup...

- Par pitié Stiles fermes là...

§§ Fin du flashback §§

Quelques jours après ça, Derek m'avait offert ce nouveau porte clé. enfin quand je dis offert, je veux dire qu'il me l'avait balancé en me disant d'arrêter de me plaindre avec tout le tact dont il était capable. C'est vrai qu'il n'est plus ce mec toujours en colère et complètement asocial qu'il était la dernière fois que je l'ai vu, devenir père l'a métamorphosé.

Derek voulait rentrer chez lui mais Hope lui a pratiquement interdit, apparemment toute la meute est d'accord pour dire qu'il doit rester manger avec nous pour être sur qu'il soit complètement remis.

Le repas passe bien trop lentement à mon goût, je me suis installé entre Isaac et Aaron pour ne pas être trop près de Derek, la situation avec lui me met mal à l'aise. Hope en profite pour se mettre près de lui. Elle passe le repas à lui parler, lui posant plein de questions sur sa vie et à rire à ce qu'il dit.

Même si ça m'arrange de pouvoir éviter les regard que me lance Derek, j'ai l'impression que ma Bêta est en train de le draguer et ça c'est une très mauvaise idée. Je veux dire ça ne pourrait apporter que des problèmes.

Une fois le repas terminé Isaac et Seth se proposent pour accompagner Derek et Valentin chez eux et récupérer ma voiture au passage. Une fois qu'ils sont partis, je vais m'installer dehors pour enfin pouvoir être un peu seul mais c'était sans compter sur Hope qui me rejoint.

- Tu as commencé à cicatriser. Me dit-elle.

- Il y a des blessures qui prennent du temps.

Elle me regarde mais ne dit rien, on reste comme ça quelques instant puis finalement je me décide, il faut que je pose la question.

- Tu aimes bien Derek j'ai l'impression ?

- Il est sympa c'est vrai.

- Fais attention à toi Hope, il fait parti d'une autre meute, tomber amoureuse de lui pourrait s'avérer compliqué.

- C'est un bon conseil. Dit-elle avec un léger rire. Mais tu ne le donne pas à la bonne personne.

- De quoi tu parles ?

- Tu n'es pas prêt !

Après avoir dit ça elle s'en va sans aucune explication. Comment ça "pas la bonne personne", ça veut dire qu'elle n'est pas intéressée par lui... et que quelqu'un d'autre l'est. Et pourquoi je ne suis pas sensé être prêt ? Après tout peu importe, c'est encore une des divagations de Hope.

Je reste installé là pendant un long moment, pensant à ce qui s'est passé ses derniers jours, je ne sais pas ce que Mélodie aurait pensé de ce que j'ai fait pour venger sa mort mais les responsables devaient payer et c'est enfin terminé. Je peux enfin penser à la femme que j'ai aimée et pas seulement à ce qui lui est arrivé. Je peux me rappeler les souvenirs heureux que nous avons vécu sans être submergé par la colère et c'est apaisant.

Je suis envahi de tristesse parce qu'elle ne sera plus jamais auprès de moi, j'ai mal de savoir qu'elle ne verra jamais sa fille devenir une femme et j'ai peur à l'idée d'affronter la vie sans elle. Pourtant une part de moi se sent un peu mieux, j'ai fait tout ce que je pouvais pour que son esprit puisse reposer en paix et je sais qu'une part d'elle survie en chacun des membres de la meute.

Une petite main tire sur mon bras, ce qui me fait sortir de mes réflexions, Sélène monte sur mes genoux et vient se lover contre moi. Elle tient dans ses mains un de mes T-shirt qu'elle sert le contre son cœur.

- Tu t'es bien amusée avec Valentin ma puce ?

- Oui, il est super. Elle se tait un instant avant de reprendre. Papa, tu crois que Derek est triste ?

Je la regarde étonné, je ne comprends pas bien d'où lui vient cette question. Je sais qu'elle est très emphatique mais Derek n'a pas l'air d'aller mal.

- Pourquoi tu me demandes ça ?

- Valentin dit qu'il vivent que tout les deux et qu'il aimerait bien que son papa tombe amoureux pour avoir une vrai famille.

Oui c'est sur que dit comme ça, ça pourrait faire monter les larmes aux yeux de n'importe qui.

- Tu sais Sélène on est pas obligé d'être amoureux pour être heureux ou pour être une famille.

- Oui mais moi même si je n'ai plus de maman, j'ai une grande famille à la maison alors que Valentin et son papa, ils sont que deux... Tu crois qu'ils pourraient venir dans notre famille ?

Et bien je ne l'avais pas vu venir celle là ! Comment j'explique à ma fille de huit ans que la vie ne se passe pas comme ça alors que ses yeux me supplient de lui dire que c'est une bonne idée.

- Chérie, tu te rappel quand je t'ai expliqué ce qu'est une meute et qu'on vivait ensemble parce qu'on tient tous beaucoup les uns au autres. Elle secoue la tête. Et bien Derek a déjà une meute, il ne peut pas vivre avec la nôtre.

- Mais Derek il t'aime beaucoup pourtant. 

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Les enfants sont merveilleux, n'est-ce pas... 

A demain ! 

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