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J'ai un jour croisé au détour d'un bosquet une naïade allongée
Sur le haut d'un bassin le corps négligemment posé
Caché sous les hauts bouquets dans l'abri des fourrés
Je profitai de cette apparition pour mieux la contempler
Maintenant comme une statue d'albâtre sa pose ensommeillée
Sur son épaule elle a posé la pâleur de son visage fatigué
profitant de son oisiveté,
la nature retenait son souffle - rien ne semblait bouger
Au pied de la crénée seule l'onde ne restait pas figée
-l'eau ondulant sous son pied
Et quant elle leva vers moi deux belles perles bleues
Je crus qu'elle voulut me noyer dans ses yeux
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Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...