Nekfeu en japonais

45.

Salut tout le monde, nous sommes lundi 10h passées, c'est donc le moment pour moi de vous poster un nouveau chapitre ! 

J'espère que vous allez tous bien <3

Bonne lecture et à la semaine prochaine !

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Vendredi 4 avril 2016,

16h57.

Tranquillement allongée sur une serviette j'observe la plage grecque avant de ne plus pouvoir le faire. En effet, notre vol de retour est programmé pour demain vers 8h. Ken a volé mon livre, je me retrouve donc avec un manga. En toute honnêteté je n'y comprends rien de rien. Le sens de lecture me déstabilise et les dessins sans couleur m'attriste. Ma torture fut vite stoppée avec l'arrivée d'un groupe de filles. Leur sourire aguicheur ainsi que leur ricanement de dinde me font quand même regretter le livre du rappeur à la casquette rose. Je me redresse vivement quand Adèle me pince le bras.

« Je savais bien qu'on vous avait reconnu commence une fausse blonde manucurée comme une sorcière.

-Ah bon pourtant je ne suis pas une célébrité. »

Je retiens mon fou rire face aux propos d'Irène. La jeune femme aux cheveux couleur de blé artificielle, émet une grimace avant de poursuivre.

« Je m'appelle Alice et voici Marine puis Lou.

-Ce n'est pas qu'on s'en fiche ose Adé, mais en fait si. »

Sneazzy pouffe alors que je me mords la lèvre pour résister à la tentation.

« Wallah moi j'suis content de savoir vos blazes lance Framal. »

Il tente un clin d'œil mais Hakim lui envoie une tape sur l'arrière de son crâne.. Le cadet des Akrour l'injurie alors qu'Alice, il me semble, reprend la parole.

« D'ailleurs Nekfeu, ce que tu fais c'est vraiment super, genre, vraiment cool.

-Ci-mer la famille. »

Mon sang ne fait qu'un tour face à la réponse du rappeur. Marine pose sa main sur le bras de la fausse blonde avant de s'exprimer.

« Franchement Feu c'était ex-ce-llent. »

Elle insiste bien sur chaque syllabe avec sa voix suraiguë faisant grimper ma colère.

« Ma préférée c'est sans hésiter Princesse.

-Bon ta gueule lâchais-je d'un seul coup. »

Je sens tous les regards présents me fixer. Il est vrai que je me suis un peu emballée mais en voyant la jeune femme bouche bée je me dis que j'ai bien fait.

« Tu veux quoi, toi. »

Ses yeux descendent le long de mon corps dans un signe de jugement. Mon sang ne fait qu'un tour tandis que je me remets sur pied. Malheureusement vu que je ne suis pas la plus grande du monde, la brune me dépasse d'au moins 10 centimètres. Pour autant, je suis tellement agacée que ça ne me suffit pas à me donner un manque de confiance.

« Vos bla-bla et vos broutilles on n'en a rien à carrer dis-je alors plus agressivement. Vos techniques de drague on les ressent à deux kilomètres à la ronde. Cependant, ça n'a pas l'air de fonctionner. Donc maintenant tu remballes ton faciès et tes ongles manucurés sans faire d'histoire puisqu'ici personne ne s'intéresse à toi. »