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Mercredi 20 février 2016,
18h40.

Cette journée a été clairement horrible. Beaucoup trop longue, beaucoup trop de monde je suis au bout. Je ferme la librairie et me rend au petit café. Quartier général de notre quatuor. Malheureusement Olivio et Florian sont repartis à Toulouse et Clara doit travailler vive les études de médecine. Donc j'y vais, seule. Je souffle de désespoir. Arrivée à mon petit lieu fétiche je regarde vaguement qui s'y trouve, direction le comptoir, direction acheter mon café noisette, deuxième du jour. Oups.

« Marion ! Que fais-tu ici ? Me dit Tony le gérant.

-Journée de la poisse j'ai besoin d'un remontant. Lui répondis-je en rigolant.

-Je t'offre un verre si tu veux ? »

Mon sourire retombe. Encore un mec en manque. Je le dévisage hautainement.

« Je te fais ça ! »

Tony part me laissant avec l'autre abruti. Super.

« J'insiste une jolie demoiselle peut se faire offrir un verre.

-Ecoute j'suis clairement pas d'humeur je ne veux pas de ton verre maintenant barre toi et laisse moi.

-Agressive j'aime bien. »

Je lève les yeux au ciel. Pourquoi tous les gars qui viennent me parler sont tous des idiots collants ?
A ce moment là Tony revient avec ma douce boisson. Je le remercie et paye tandis que l'autre boulet s'en va. C'est pas trop tôt. Je m'affale sur la banquette. Une gorgée du café noisette me fait directement me sentir bien. Mon téléphone sonne. Numéro inconnu, fait chier. C'est avec une appréhension non camouflée que je décroche.

« Allô ?

-Yo beauté ! »

Mes yeux s'ouvrent en grand.

« Ken ?!

-Ouais me répond-il en rigolant.

-Comment t'as eu mon numéro ?

-Mekra me l'a filé.

-Oh d'accord. Mais euh qui est Mekra déjà ? »

Il explose de rire me donnant un sourire.

« J'avais oublié que t'étais nouvelle dans le crew, c'est Hakim.

-Ahhhhh oui c'est vrai ! »

Il ricane une nouvelle fois. Il passe son temps à rire c'est dingue.

« Sinon pourquoi tu m'appelles enchaînais-je.

-Il est 18h51, je suis venu un peu en avance et la porte est fermée.

-Merde ! M'écriais-je. J'ai complètement zappé que tu venais. Oh je suis désolée.

-Super je passe au second plan.

-Roh ça va je t'ai remplacé par une boisson noisette. »

Il pouffe. Qu'est-ce que je disais ? H24.

« J'suis au café de ma rue. Tu peux venir me rejoindre si tu veux.

-J'arrive. »

Puis il raccroche. Moins d'une dizaine de minute plus tard il fait son apparition. Me repérant directement, il s'approche de ma table et s'installe sur la chaise d'en face.

« Ça te dis on va acheter des Converse. »

Il me regarde abasourdi.

« Bah quoi ? Lui dis-je

Nekfeu en japonaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant