Nekfeu en japonais

50.

Hello tout le monde ! 

Je suis finalement de retour pour enfin terminer cette histoire. 

En effet, j'ai finalisé l'écriture des derniers chapitres donc l'aventure est bientôt terminée...

J'aimerais aussi revenir sur ce qu'il se passe ces derniers temps. Je n'ai pas pu aller à une manifestation car habitant trop loin. Si vous y êtes allés je vous en remercie et espère que tout s'est bien déroulé et que vous allez bien. 

Je vais terminer ma petite note par une citation : 

Ce n'est pas les blancs contre les noirs 

Mais tout le monde face au racisme.

Il faut continuer cette lutte. 

Désolé de mettre étalée mais je trouvais cela vraiment important. 

Je vous souhaite maintenant une bonne lecture et on se retrouve dans quelques jours pour la suite.

#blacklivesmatter

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Vendredi 2 mai 2016,

23h41.

Des corps qui se mouvent, des bouteilles qui se vident, la musique qui tambourine. Un cri transperce le paysage ordinaire d'une fête. Idriss s'approche de moi avant de me remuer.

« Il est bientôt minuit donc ça va être la fin de ton anniv' et t'as même pas ouvert tes cadeaux ! »

Sa précipitation me fait doucement sourire. Tandis qu'il gesticule dans tous les sens Moh' fait son apparition.

« Wesh commence-t-il. Il fout quoi Fram' ?

-Il panique parce qu'apparemment je n'ai pas eu mes cadeaux répondis-je dans un haussement d'épaules. »

Les yeux du rappeur s'ouvrent en grand et pour la seconde fois en moins de cinq minutes je me fais secouer comme un poirier. Les deux amis se lancent un regard affolé avant de se précipiter je ne sais où. Soudain la musique s'arrête et la lumière se rallume. Œuvre des deux énergumènes. Les protestations s'élèvent mais le cadet Akrour hurle que c'est l'heure des cadeaux. L'entièreté des regards se posent sur ma silhouette. Mon embarras est si présent que j'aimerais me fondre avec le canapé. J'intercepte le regard moqueur d'Hakim tandis que Sneazz' m'entraîne au centre de la pièce. Framal sautille partout que j'ai du mal à croire que c'est réellement mon anniversaire et non le sien tellement il est heureux. Néanmoins, sa bonne humeur contagieuse arrive à me détendre légèrement. Moh' est le premier à me tendre une boîte habillée d'un papier où des ours dansent. Retenant mon fou rire je découvre ce que m'a offert le rappeur.

« Non ! m'écriais-je.

-Et si t'as vu j'suis trop le meilleur ouais ouais je sais ! me répond Sneazz'. »

Dans un éclat de joie intense je me jette dans ses bras. Il me connaît si bien qu'il m'a offert une paire de Converse. Purée. Ensuite les cadeaux s'enchaînent, mes exclamations continuent. Je suis si gâtée que je me sens mal à l'aise. Mais l'entièreté des rappeurs a réussi à me faire comprendre que je le « méritais » et qu'ils ont fait cela car ils « m'aimaient ». Ce sont définitivement les meilleurs. Les minutes continuent de défiler et quand l'horloge sonne les 4h du matin Ken m'attrape. Dans un signe de tête il me fait comprendre de le suivre. Sans un mot et dans une confiance aveugle, je le laisse me conduire dans une destination inconnue. Nous nous arrêtons devant un magnifique immeuble haussmannien. Le rappeur à la casquette noire, cas rare, m'entraîne vers une échelle. Je lui lance un regard apeuré quand je comprends ses intentions.