« Jour 27
J'ai appris du nouveau vocabulaire aujourd'hui ! Je n'arrivais pas à décrire la seconde partie de la fresque...Je le comprends pas trop non plus mais demain je vais pouvoir la décrire ici ah ah ! Je pense que je pourrais demander des explications à Senshat, avant qu'il ne la repeigne... »
Leo se retrouva assis sur les genoux d'Orion, calmant ses pleurs en se cachant dans son cou. Quand les domestiques voulurent apporter le plat, le regard noir d'Orion les dissuada de rester dans la pièce et les deux hommes repartirent aussi sec.
« Je peux te demander une faveur ? » Chuchota le dieu en laissant sa main retracer la colonne vertébrale du jeune homme.
« Hum ?
— Redis-moi... Que tu tombes amoureux de moi... S'il te plait ? »
Leo laissa échapper un très léger sourire. Ses bras passèrent autour du cou de son dieu et il rapprocha simplement ses lèvres de son oreille.
« Je crois que je t'aime... »
Orion sentit une bouffée de bonheur s'emparer de lui. Un petit rire lui échappa et il serra plus fort le blond contre lui, avec tout l'amour et la tendresse qu'il pouvait lui donner. Cet instant là dura une éternité. Au final les deux hommes n'avaient pas touché à leur repas. Ça n'avait été que de tendres caresses, des chuchotements, de la douceur. Les deux hommes étaient repartis
de la chambre d'Orion pour s'y coucher, Leo ne voulant en aucun cas se détacher des bras caramels du plus vieux.
Le lendemain matin, Leo lâcha un bâillement en se redressant, ses cheveux courts totalement en bataille. Ceux-ci rebiquaient dans tous les sens et lui donnaient un air beaucoup, beaucoup trop enfantin ; Orion rit en voyant cette scène depuis son bureau et le blond lui tira la langue, les yeux fatigués.
« Mais quel enfant.
— C'est sûr que comparé à toi et tes deux siècles, voir trois, de vie, je suis un bébé. Alors tu n'as pas le droit de me juger.
— D'accord, d'accord, je ne recommencerais plus.
— Espèce de papi. »
Le blond vint coller son torse contre le dos nu du dieu et son menton rencontra le haut de la tête de ce dernier.
« Tu y vas fort. » Chuchota Orion en levant la main pour la passer dans les cheveux blonds de l'ancien esclave.
Le reste de la matinée se passa dans le calme. Leo bien réveillé était resté dans la chambre du plus vieux en jouant seul à un jeu de société, affalé sur le grand lit défait. Après un moment, il s'étira en soufflant et courut à la bibliothèque pour prendre un livre. Il avait tellement lu depuis son arrivée. Le jeune se dirigea vers l'allée de la magie et regarda les livres sombres
et éclatants que contenaient les étagères. Après tout, même s'il ne faisait pas de magie il pouvait bien lire ce que Orion était capable de faire.
Il pourrait réclamer des démonstrations ensuite.
C'est avec un sourire de petit enfant qu'il attrapa trois grimoires différents et le planisphère. Éplucher le monde aussi, ça pourrait être de bons projets pour aujourd'hui. Il s'apprêtait à repartir quand une petite porte attira son attention au fond de l'allée qui se faisait plus sombre. Leo s'approcha en regardant de tous les côtés s'il y avait quelqu'un dans les parages. Il posa son oreille contre le bois dans la petite porte et appuya sur la poignée qui ne daigna pas bouger.
C'est le sourcil arqué que Leo se redirigea vers la chambre d'Orion, pleins de questions en tête.
« Oriooooon. » Chantonna-t-il en entrant dans la pièce, les bras chargés.
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ғleυr dυ deѕerт
Romantik" Il n'y a pas que du sable dans un désert... " Leo n'est qu'un pauvre esclave. Qui plus est un esclave à la peau blanche tel de la porcelaine et des cheveux d'or tel le sable, une chose bien étrange pour un soumis du désert. Malgré le soleil lourd...
