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ℕ𝕠𝕒𝕙 𝔻𝕖𝕝𝕣𝕠𝕔𝕙𝕖

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𝕠𝕒𝕙 𝔻𝕖𝕝𝕣𝕠𝕔𝕙𝕖

J'entre dans l'appartement d'Olivia après avoir passé la journée au travail, tout seul. Alexie est visiblement toujours malade et, même si j'ai du mal à me l'avouer, c'est moins bien d'être au café sans elle. Elle n'en a pas l'air, mais elle est efficace. Quand elle est absente, j'ai trois fois plus de travail. Et puis une bonne partie des clients ont passé la journée à me demander où elle était. Seulement des hommes, bizarrement.

Et puis, bien que j'étais habitué à travailler tout seul, j'aime bien quand elle est là.

Je referme la porte derrière moi et regarde s'il n'y a pas du courrier pour moi car, habituellement, Olivia le récupère pour nous. Depuis que Yassine a perdu deux fois la clé et que, pour ma part, je l'ai cassé en me trompant de boîte aux lettres, elle a pris la décision de s'en occuper à notre place.

— Olivia ?

La petite voix apeurée d'Alexie s'émane de la salle de bains alors je m'approche un peu.

— Qu'est-ce que t'as, encore ? demandé-je en souriant légèrement.

— Noah, murmure-t-elle, à bout de voix.

Je fronce les sourcils, plus sérieux, et m'approche encore de la porte.

— Je suis là, qu'est-ce qu'il y a ?

Ne recevant pas de réponse, je colle mon oreille à la porte.

— Noah, répète-t-elle avant de se mettre à respirer de manière bien trop saccadée, comme l'autre fois au café.

J'entends quelque chose tomber par terre et j'ai peur que ce soit elle qui ait glissé. Je tape sur la porte.

— Alexie, qu'est-ce qu'il se passe ?

Ses respirations se font de plus en plus rapides et de moins en moins profondes.

— Noah, balbutie-t-elle entre deux inspirations.

Le stress commence à prendre possession de mon corps. Je ne comprends pas ce qui lui arrive et je m'inquiète. Si elle continue comme ça, elle va rapidement manquer d'oxygène. Je tambourine sur la porte.

— Alexie, putain, il se passe quoi ?

Je pousse sur la poignée mais elle est verrouillée. Alors je tape encore plus fort. Je sais que ça risque de la brusquer mais je ne sais pas quoi faire, je panique.

— Alexie, ouvre-moi, je suis là, ouvre la porte, dis-je en forçant sur la poignée.

Je l'entends se relever et le verrou s'ouvre. J'ouvre la porte pour retrouver une Alexie, en mille morceaux.

Elle me regarde quelques instants alors que sa respiration reprend un rythme relativement régulier. Brusquement, elle avance vers moi et vient se blottir contre mon torse en pleurant. Je passe mes bras autour d'elle et la serre contre moi quelques secondes avant qu'elle ne recule.

loving can hurt | tome unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant