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— Un problème ? Y'a aucun problème

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— Un problème ? Y'a aucun problème.

Il fronce les sourcils et tape contre la machine à café qui ne fonctionne pas.

— Noah, l'appelé-je.

Il tourne la tête vers moi.

— Quoi ?!

— Qu'est-ce que t'as ?

Il secoue la tête et se re-concentre sur la machine.

— Va t'occuper de ton mec.

— Mon mec ? Noah, putain, ça fait littéralement quatre secondes que je lui parle, pourquoi tu t'énerves ? Et en plus, tu l'as dit toi-même, je suis pas censée m'occuper de lui.

— Je m'énerve pas, maintenant va bosser.

— Déjà, tu me donnes pas d'ordres comme ça, c'est Adrien mon patron, pas toi. Ensuite, c'est quoi ton putain de problème ? C'est juste un pote de lycée !

— Il a pas l'air de penser pareil.

Il tape à nouveau contre la machine.

— Et alors ? Même si je me rapproche de lui, qu'est-ce que ça peut te faire ? Tout le monde le dit, il faut que je passe à autre chose ! Et arrête de taper dessus, ça marchera pas si tu la branches pas ! m'écrié-je.

Il branche alors la cafetière et prépare ses commandes.

— Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux.

— Bien sûr que je fais ce que je veux, réplique-je, c'est pas nouveau.

Il lève les yeux au ciel.

— Noah, qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je, plus calme.

— Rien.

— Bien sûr que si, il y a quelque chose !

Il souffle.

— Je pense juste que tu devrais pas sortir avec ce gars, répond-il calmement, au moins pas avant que tu passes vraiment à autre chose.

— Mais, Noah, qui t'as dit que je sortais avec lui ?

Il soupire et baisse la tête.

— Samia m'a dit que tu l'aimais bien quand vous étiez au lycée. Et je pense pas que tu dises non s'il te propose un rendez-vous.

J'avance d'un pas vers lui.

— Et tu penses que, parce que je trouvais un garçon beau au lycée et qu'il me balance deux trois sourires, je sors déjà avec lui ? Et tu me parles mal comme ça ? Franchement, je sais pas, je pensais qu'on avait évolué, qu'on était amis, maintenant. Mais tu recommences à être froid et fermé comme avant, remarqué-je, une once de déception dans la voix.

Je secoue la tête en soupirant et passe une main sur mon visage.

— Tu sais quoi... Il vaut peut-être mieux que j'aille toute seule à la clinique...

loving can hurt | tome unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant