HP 2 - La vengeance de la serpillière originelle

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Voilà la suite du two-shot écrit par anais_bgrl ! Encore merci à elle pour tout ça, c'est vraiment génial ♥ Je vous dis à jeudi pour la suite de l'histoire !

***

- Tch, c'est vraiment dégueulasse, pesta Levi en sortant de la douche. Fallait que ça soit de l'eau crade en plus.

Après l'acte innommable de Mikasa, teinté d'une trahison aussi trouble que sale, il n'avait eut le temps que de changer de haut.

Effectivement, Erwin l'avait demandé d'urgence dans son bureau et le petit brun avait dû attendre le soir pour pouvoir prendre une douche.

***

Quelques heures plus tôt, juste après l'incident.

- Oh mon dieu, excuse-moi, Levi ! s'exclama son amante.

- La ferme, pesta-t-il. Je te jure que, là, je peine à me contenir pour ne pas t'en foutre une. Alors ne me tente pas.

- Je suis vraiment désolée, se répéta-t-elle. C'est juste que c'est Sasha, avec son histoire de serpillière originelle et...

- De quoi ? s'insurgea le caporal en se stoppant.

Mikasa entreprit alors de raconter, non sans se sentir idiote de s'être ainsi prise au jeu, l'histoire de la mystérieuse serpillière originelle.

- Donc t'es en train de me dire que si je pue le rat crevé, c'est de la faute d'une putain de serpillière qui serait ensorcelée ?!

- Sasha a une imagination débordante... répondit Ackerman en baissant les yeux.

Levi soupira en planquant une main sur son visage.

- Cours, lâcha-t-il.

- Hein ?

De la main qui couvrait préalablement son visage, il pointa l'horizon.

- Cours, reprit-il de sa voix algide. Cours avant que je ne t'étripe. Et fais en sorte que je ne revoie pas ta face de marbre de la journée.

L'asiatique ne se le fit pas dire deux fois, et prit ses jambes à son cou.

***

Une fois habillé, Levi se dirigea vers le réfectoire.

La réunion dans le bureau d'Erwin s'était tellement éternisée, qu'elle n'avait pris fin qu'après le couvre-feu. Il se prépara une tasse de thé et se laissa tomber sur une des chaises présentes autour de la table des vétérans.

- Tch, la malédiction de la serpillière originelle. Et puis quoi encore.

Il porta sa boisson fumante à ses lèvres.

Oh oui, ça, une malédiction, il y allait en avoir une. Mais ce n'était pas de sa serpillière que Braus devrait avoir peur durant les prochains jours. Très rancunier, le caporal comptait bien faire vivre un enfer aux recrues de la 104ème brigade d'entraînement, et plus précisément à la mangeuse de patate. En portant une nouvelle fois sa tasse à ses lèvres, il fut étonné de siroter les dernières gouttes de son infusion.

「À mon signal, déchaîne les enfers」Où les histoires vivent. Découvrez maintenant