Chapitre 7

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Iwaizumi Hajime

Le beau gosse du club de volley d'Aoba Johsai.

Mais qu'est que je raconte là ?! Ressaisi toi (t/p) !

(T/p) : Hum, désolé.

Mon corps ne voulait pas bouger. Je restai donc plantée là, comme une imbécile devant lui.

Iwaizumi : Tu es toujours devant.

(T/p) : ...pardon...

Je me décalai enfin. J'allais partir mais mon esprit me faisait faire marche arrière. Cette fois si, je me trouvais au côté d'Iwaizumi. Il me regarda d'un air curieux. Il fallait que je trouve quelque chose à dire et vite.

(T/p) : Donc, euh, tu connais Oikawa depuis longtemps ?

Putain mais qu'est-ce que je raconte

Je vis son visage se crisper et son regard devenir dur et froid.

Iwaizumi : Oui. Si tu es venu pour me dire ça, ce n'était pas la peine.

Il s'abaissa pour prendre ce qu'il avait choisi avant de retourner en me lançant un dur coup d'œil.

C'est quoi son problème à lui ? J'essaie d'être gentille et lui me jette comme de la merde. Ça ne va pas se passer comme ça par contre.

De nouveau, je me mis à râler seule dans mon coin tout en mangeant mes gâteaux.

??? : Bah alors princesse, qu'est-ce que tu fais seule dans ton coin ? Tu m'attendais c'est ça ?

(T/p) : Mais bien sûr et puis quoi encore. Ne prend pas trop tes rêves pour la réalité Oikawa

Oikawa : Ce n'est pas très sympathique ça tu sais.

(T/p) : Oh vraiment, ça va t'étonner mais c'était le but.

??? : (t/p) un, Oikawa zéro.

Oikawa : Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi Hanamaki

Un gars avec des cheveux châtains presque rose, et un autre aux cheveux bruns accompagnaient Oikawa. Leur tête me disait quelque chose

... 

Mais oui !  

(T/p) : Je vous reconnais tous les deux ! Vous étiez là quand j'ai eu mon « accrochage » avec l'homme balle de tennis raton laveur !

Le brun rigola avant de me dire que oui il s'agissait bien d'eux.

Oikawa : Princesse, je te présente Matsukawa Issei, et Hanamaki Takahiro. 

Je leur adressai un sourire, puis nous passâmes un petit moment à discuter. Allant du match de cet après-midi, à ma rencontre avec Kyotani Kentaro, jusqu'à au contenu de notre repas de ce midi.

Oikawa : Tu n'aurais pas vu Iwaizumi ?

(T/p) : Si j'étais avec lui au distributeur, juste avant que vous arriviez, mais il est vite parti et il n'avait pas l'air très, hum, ouvert à la discussion, lui répondis-je légèrement agacée en me remémorant cet événement.

Oikawa : Je vois.

Il mit son bras par-dessus mes épaules avant de m'entrainer dehors.

Oikawa, Hanamaki et Matsukawa m'ont proposés de me raccompagner jusqu'à ma salle de classe. Le chemin jusqu'à celle-ci se fit sous les rires et la bonne humeur.


Une fois arrivée, je leur adressai un dernier sourire avant de retourner dans ma classe. Classe qui d'ailleurs ne put s'empêcher de chuchoter à mon arrivée.

Bon sang, qu'est ce que les gens présent dans cette classe vont encore s'imaginer. 

Alors que je me rendais à ma place en soupirant, Rye vint à ma rencontre.

Rye : Je ne savais pas que tu connaissais des gars du club de volley. Des troisièmes années en plus.

(T/p) : Eh bien, j'ai fait la rencontre de Oikawa lors de mon premier jour ici au lycée, mais pour les deux autres, Matsukawa et Hanamaki, on peut dire que j'ai fait leur connaissance dans une meilleure situation que celle de la première fois où l'on s'est croiser.

Ce dernier m'interrogea du regard ; je lui expliquai brièvement ma rencontre avec l'homme balle de tennis raton laveur, Hanamaki, Matsukawa et Iwaizumi.

Rye : Oh ! Mais tu connais aussi Iwaizumi !

(T/p) : Pas vraiment, c'est celui avec lequel j'ai le moins parler. J'ai dû lui parler deux ou trois fois c'est tout.

Rye : Comment ça c'est tout ?! Parler avec des troisièmes années, j'aimerai bien moi aussi.

(T/p) : Tu sais y a pas de quoi s'emballer, entre l'idiot de service qui se prend pour la princesse bonbon et un autre froid comme un glaçon. Les deux seuls à peu près normaux c'est Hanamaki et Matsukawa.

Rye : En tout j'en connais certaine qui ferait tout pour être à ta place.

En disant ça, il me désigna du regard un petit groupe de fille qui lançait des regards noirs dans notre direction.

Je ne vais pas vous mentir en vous disant que cela me fait plus rire qu'autre chose.

Le professeur finit enfin par montrer le bout de son nez et le cours put commencer. Je me sentis observer, cette sensation que quelqu'un vous observe. Pourtant je n'arrivai pas à savoir d'où cela provenait. Soudain, j'eu une illumination. Je me tournai à ma droite, et vis Akinamura me regarder avec son plus doux regard.

En voyant ça, je ne pus me résigner à lui offrir mon plus beau sourire.

Une sourire hypocrite ayant pour but je l'avoue de la narguer. 

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant