Chapitre 20

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Ah ma tête...

Elle me fait vraiment mal. Lorsque je fais un mouvement, le bruit de celui-ci résonne horriblement fort dans ma tête. C'est vraiment extrêmement désagréable.

...

Comment je suis rentrée moi déjà ?

...

Ça se trouve je me suis fait violée pendant que je rentrai chez moi, mais vu que je ne me souviens de rien, je ne le sais pas !!

Mais non, voyons (t/p), soit rationnelle, un truc comme ça tu t'en serais normalement souvenu, c'est quand même traumatisant.

Je poussai un soupire et je me décidai finalement à sortir de mon lit. Mon réveil affichait 10h07. Bon ça va je m'attendais à pire.


Etant encore un peu dans les vapes, je faillis me ramasser plusieurs fois dans les escaliers après avoir loupé quelque marche. Mais je réussis à atteindre le bas de l'escalier saine et sauve.

En m'avançant vers la cuisine, j'aperçu ma mère droite comme un piquet, devant l'entrée de la pièce. Qu'est-ce qu'elle fait ici. Elle avait pourtant dit que elle et papa serait absent ce weekend suite à un rendez-vous pour leur travail je ne sais où.

(T/p) : Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas être parti avant 10h ?

Maman : Si, si, c'est juste que j'aie oublié des documents importants. Je les ai mais par contre va falloir qu'on parle du magnifique spécimen qui se trouve actuellement dans notre cuisine !

En pensant qu'elle parlait de mon père, je rigolai et dirigeai mon regard vers la pièce en question. Autant vous dire que j'ai tout de suite perdu mon sourire en voyant que le « magnifique spécimen » n'était pas la personne que je pensais.

Maman : Bon je serais bien restée un peu plus longtemps, mais je vais finir par être en retard ! A plus ma chérie ! Faudra que tu me raconte tout !

Elle s'éloigna et finit par partir de la maison en fermant la porte derrière elle.

Je ne lui répondis pas, encore sous le choc de ce que je venais de voir.

Que fait Iwaizumi Hajime dans ma cuisine. Et qui plus est, vêtu d'un simple tee-shirt et d'un boxer.

(T/p) : Je peux savoir ce que tu fais là toi ?

Etant dos à moi, il ne m'avait visiblement pas entendu arrivée puisqu'il sursauta à l'entente de ma voix puis, se retourna.

Iwaizumi : Bonjour à toi aussi (t/n).

(T/p) : Ouais... bonjour...

Iwaizumi : Tu ne te souviens pas ?

(T/p) : Euh non,... attends quoi ? Il faut que je me souvienne de quelque chose ? Attends... si tu es ici... dit moi qu'on ne l'a pas fait hein... !

Je dois avouer que je devais être rouge tellement je paniquai à l'idée qu'il y aurait pu se passer quelque chose entre lui et moi sexuellement parlant.

Iwaizumi : Non pas dans ce sens idiote.

(T/p) : Oufff... tu viens de me traiter d'idiote là ?

Iwaizumi : On ne va pas commencez hein...

(T/p) : Hum,... bon qu'est-ce que tu fais là alors ?

Iwaizumi : C'est simple, tu étais trop bourrée hier soir je t'ai ramené chez toi, mais au moment de partir tu m'as retenu en me demandant de rester.

(T/p) : Ah...

Iwaizumi : ....

(T/p) : Mais du coup t'as dormis où ?

Iwaizumi : J'ai attendu que tu sois bien endormi, et je me suis installé sur ton espèce de fauteuil canapé dans ta chambre. Tu ne m'en voudras pas trop, j'ai utilisé la couverture qui était pliée dessus.

(T/p) : Oh, non t'inquiètes pas tu as bien fais... excuse-moi de t'avoir retenue... Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris. Ça devait être les effets de l'alcool... je ne me souviens plus très bien voir pas du tout  de ce qui s'est passé hier soir...

Iwaizumi : Tu ne te souviens vraiment plus de rien ?

(T/p) : Non... pourquoi ? Il y a quelque dont je dois me souvenir ?

Iwaizumi : Oui... on a eu une conversation, mais j'ai refusé d'en entendre plus. Tu n'étais pas en condition pour ça, j'ai donc préféré que tu sois plus consciente pour parler.

(T/p) : ... et qu'est-ce que je disais...

Iwaizumi : Tu me demandais pourquoi j'étais comme ça avec toi.

(T/p) : Hum, je vois, cette conversation et enfin arrivée.

Iwaizumi : Tu l'attendais tant que ça ?

(T/p) : Bien sûr que oui je l'attendais ! Non mais je vois bien que tu agis complètement différent avec moi ! A ma place tu n'aurais pas envie de savoir pourquoi ?! Surtout quand je ne vois absolument pas ce que tu aurais pu me reprocher.

Iwaizumi : Eh ! Ne commence pas à t'énerver pour rien ok. Je reconnais que j'ai mes torts mais arrête de me prendre la tête.

(T/p) : Mais c'est vraiment la meilleure cela !

Iwaizumi : Ecoute, comme je t'ai dit j'ai mes torts, mais tu pourrais au moins essayer de me comprendre ! Quand tu es l'ami d'enfance Oikawa et que...

(T/p) : Stop ! Je t'arrête tout de suite ! Qu'est-ce tu me parles de Oikawa là ! Ce n'est pas le sujet ! Je te parle de toi ! Pas lui, toi ! De nous ! De notre relation que j'aimerai changer ! Parce que je vais être franche avec toi. T'es quelqu'un qui physiquement me plait beaucoup.... Mais à cause de comment tu te comporte avec moi, ça ne me donne pas envie d'apprendre à mieux de connaitre...

Iwaizumi : ...

(T/p) : ... et c'est dommage parce que d'après ce que ma dit Khori sur toi, tu dois vraiment être quelqu'un de génial... tu me plais... mais ton comportement envers moi me bloque...

Pleins de sentiments se mélangeaient actuellement en moi. La colère, la joie de lui avoir dit, cette fois en étant consciente de mes faits et gestes, ce que j'avais sur le cœur, et aussi la gêne de lui avoir dévoilé tout ça.

Les larmes montaient petit à petit. Je sentais bien qu'elles voulaient couler le long de mes joues, mais je refusais de pleurer devant lui. Alors je les retenais.

Iwaizumi : (T/p)...

(T/p) : Non Iwaizumi, s'il te plait, ne dit rien.... Je veux juste que... je veux juste que tu t'en ailles... s'il te plait...

On se fixa intensément pendant un court instant, avant qu'il ne décide de rompre le contact en partant de la cuisine pour rejoindre l'étage en me disant qu'il s'habillait puis il partait comme je lui avais ordonné.


Quand il partit, il laissa comme un vide dans la maison. Je n'arrêtais pas de me repasser en boucle la scène qui venait de se dérouler il n'y a même pas dix minutes.

Je repris mes esprits, remontai vivement jusqu'à ma chambre, légèrement en panique, pris mon téléphone, composai le numéro de (p/a).

Répond, répond, répond...

(P/a) : Allo ?

(T/p) : (P/a) ? On peut parler...?

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant