Pas lui, toi

Chapitre 28

! présence de lemon dans ce chapitre !

C'est mon tout premier, soyez indulgent s'il vous plait :)

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Après avoir entendu la sonnerie de ma maison, je me précipitai vers ma porte d'entrée, l'ouvrit laissant apparaître Iwaizumi avec des yeux tristes et un sourire triste.

(T/p) : Entre dépêche toi tu vas finir par attraper froid.

Iwaizumi : Oui maman.

Il entra sous mon sourire exaspéré.

Iwaizumi : Tes parents ne sont pas là ?

(T/p) : Non ils sont partis dans l'après-midi à Tokyo pour un rendez-vous important ou je ne sais pas quoi.

Iwaizumi : Ok.

Iwaizumi avait déjà vu mes parents deux-trois fois, et d'après ce que j'ai pu voir, ils semblaient bien s'entendre et s'apprécier. C'est le principal.

Je marchai jusqu'au salon, Iwaizumi au talon, et m'asseyai en tailleur sur mon canapé. Iwaizumi, quant à lui s'installa à côté de moi. Je me tournai de façon à être en face de lui. Tandis que je l'observai, son regard était dans le vide.

(T/p) : Comment tu te sens ?

Iwaizumi : Frustré. Frustré de ne pas avoir pu faire plus. Frustré de ne pas avoir mené mes coéquipiers à la victoire. Pff et après je me fais surnommer le champion de l'équipe, l'as de l'équipe d'Aoba Johsai... Je n'ai même pas été capable de les faire gagner... Je me sens aussi i...

(T/p) : Inutile, incapable...

Iwaizumi : Oui...

(T/p) : Laisse-moi te dire une chose, certes je ne m'y connais pas trop, voire pas du tout, en volley, mais une chose est sûre. Quand je te regardais depuis les gradins, à aucun moment je me suis dit, « oula, mais quel nul celui-là ! ». Non au contraire, je n'ai cessé d'être impressionnée  et fière de toi. Alors je refuse que tu dises que tu te sens comme un incapable ! Je peux comprendre ta frustration, mais je ne te laisserais pas te dévaloriser !

Iwaizumi tourna son regard vers moi avec des yeux surpris. Quant à moi, je le regardais avec le plus grand des sérieux. Un sourire apparut au coin de ses lèvres avant de s'approcher de moi pour me prendre dans ses bras.

Iwaizumi : Merci (t/p).

Je souriais à son contact avant de lui rendre son étreinte. Aucun de nous ne parlait. On  resta un bon moment comme ça jusqu'à ce que le ventre de ce dernier ne se mette à faire un gargouillement, je n'en avais jamais entendu un comme ça.

(T/p) : Euh, c'était quoi ça ? Un  tremblement de terre ?

Apparemment ma remarque ne lui a pas plu, puisqu'il me serra plus fort contre lui. Je le soupçonnai même qu'il cherchait à m'étouffer.

(T/p) : Aie, aie, aie, j'ai compris, lâche moi tu m'étouffes !

Iwaizumi : Qu'est-ce qu'on dit ?

(T/p) : Que je me vois de t'offrir le prix du meilleur gargouillement de ventre du monde !

Iwaizumi : Mauvaise réponse !

(T/p) : Ok, ok pardon ! Je m'excuse, aie, aie, aiiiie.

Nos rires se mélangeaient et résonnaient dans la maison, donnant une ambiance chaleureuse.

Je pris quand même l'initiative de commander des pizzas, parce que faut bien qu'il se nourrisse un moment cet enfant.

Une fois commandé, je dirais que le livreur est arrivé une vingtaine de minutes après. On s'était installé sur le canapé, j'étais entre les jambes d'Iwaizumi avec mon dos contre son torse. On mangeait en regardant la télé tout en étant calé l'un contre l'autre.