Chapitre 19

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??? : Vous allez où comme ça tous les deux ?


Tooru et moi-même nous nous retournâmes vers la personne nous aillant posée cette question.

(T/p) : Oh, c'est toi zuzu !

Zuzu : Zuzu ?

(T/p) : Bah ouais, Zuzu. C'est ton surnom !

Zuzu : Pfff. Je peux savoir où est-ce que vous allez comme ça ?

Tooru : Eh bien, la princesse ici présente et moi-même allons monter à l'étage, dans le chambre de Khori si tu veux tout savoir.

(T/p) : Ouais... Tooru m'a dit qu'on allait jouer aux cartes !

Même si je n'avais pas totalement les pieds sur terre, je vis bien que la mâchoire d'Iwaizumi se contracta. Après pourquoi, ça je ne sais pas.

Zuzu : Tooru ? Tu l'appelles par son prénom lui aussi ?

(T/p) : Bah ouais, pourquoi ????

Zuzu : ... Toi tu es bourrée, hors de question que je te laisse monter avec lui là-haut.

(T/p) : Hein ?! Mais pourquoi ?! Laisse-moi y allée, je fais ce que je veux à ce que je sache !

Zuzu : Tu tiens à peine debout, tu ne sais pas ce que tu dis et tu veux que je te laisse monter avec lui !

Tooru : He, ce n'est pas gentil Iwa-chan ! Laisse la monter avec moi !

Zuzu : Hors de question ! Non mais vous vous êtes vus ? Je ne te laisserais pas seule avec lui ! Viens là.

Il m'empoigna la main et m'éloigna de Tooru pour aller vers la cuisine.

(T/p) : He ! Qu'est-ce que tu me fais là ?!

Zuzu : Je t'empêche de faire une connerie, alors sois un peu plus reconnaissante s'il te plait !

(T/p) : Mais t'as du culot toi ! D'abord tu me jette de la pire façon qu'il soit en me reprochant que si je suis dans le groupe c'est uniquement pour me « taper de Tooru », et au moment où je pars faire mes affaires avec lui, monsieur Iwaizumi Hajime revient comme une fleur et m'interdit de monter à l'étage pour je cite « m'empêcher de faire une connerie ».

Zuzu : Tu es bourrée (t/n). Tu n'as absolument pas conscience de tes faits et gestes !

(T/p) : Bien sûr que si ! Laisse-moi y aller maintenant Zuzu !

Zuzu : Non.

(T/p) : Mais pourquoi t'es comme ça ?! T'es jaloux c'est ça ?!

Zuzu : ...Non... Absolument pas.

(T/p) : Alors pourquoi tu agis comme ça ?! Qu'est-ce que je t'ai fait à la fin ?!

Zuzu : ...

Je sentais que des larmes commençaient à arriver. Je ne sais pas si c'est l'alcool qui me fait ça ou si c'est juste que je suis une fragile de la vie, mais rien que le faite de le voir et de ne pas comprendre pourquoi il est ainsi avec moi me donne envie de pleurer.

Je baissai la tête refusant qu'Iwaizumi me voie dans cet état-là.

Zuzu : Relève la tête (t/n).

Il était dur et sec dans ses mots. Cela ressemblait plus à un ordre qu'autre chose.

Je secouai la tête de droite à gauche, signifiant que je garderai ma tête baissée.

Ma réaction ne plus à apparemment pas plut puisque il  saisit mon visage entre ses mains, me forçant à le regarder.

Son visage afficha un air surprit à la vue des larmes qui coulaient sur mes joues rosies.

(T/p) : Pourquoi ? Pourquoi tu es comme ça avec moi ? Pourquoi tu te comportes différemment avec moi ? Je vois bien que avec les autres tu es plus... tu es plus... plus démonstratif, plus gentil, plus tout enfaîte ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Dit le moi ! Est-ce que j'ai pu dire ou faire quelque chose de méchant, qui ne t'as pas plus ? Dit moi ! J'ai le droit de savoir ! Je veux savoir !

Je n'arrivai plus à me cacher, mes larmes coulaient librement et abondamment sur mes joues. Ma respiration se faisait saccadée. J'avais vidé tout ce que j'avais sur le cœur en un instant, j'avais tout déballé...

Zuzu : J'aimerai te répondre (t/n), mais tu n'es pas en état de tout comprendre. Je ne suis même pas sûr que demain tu te souviennes de quelque chose. Je préfère attendre que tu sois dans un meilleur état pour que l'on ait cette discussion.

Je n'y crois pas. Je lui dévoile ce que j'ai sur le cœur et lui ne trouve rien d'autre à me dire que « on verra ça plus tard ».

Ma colère montait petit à petit. Je serai mes poings avant de frapper Iwaizumi au torse.

Mais vu qu'il n'a même pas dit quelque chose, ou bouger, je pus constater que ma force était vraiment de zéro ce soir.

Je m'attendais à ce que celui-ci s'énerve comme il le fait chaque fois. Mais cette fois, il a eu une réaction que je trouvai des plus étonnantes. Avec l'une de ses mains, il se saisit de mon poing droit, qui était toujours appuyer contre son torse, de la façon la plus douce et délicate possible.

Zuzu : Ecoute (t/n), je crois que ça suffit pour ce soir. Je vais te ramener chez toi. Tu en as assez fait.

Il avait toujours mon poing dans sa main. En temps normal j'aurais réagi au quart de tour après une phrase pareille. Mais là, toute mon attention était posée sur la chaleur de la main d'Iwaizumi sur la mienne. Je n'aurais jamais cru qu'il aurait des mains aussi douce et je rajoute qu'elles ont mêmes un petit côté rassurant.

Il m'amena au salon pour prévenir Khori et les autres que nous partions et qu'il me ramenait chez moi. Ce fut le seul Hanamaki qui nous salua en souhaitant une bonne fin de soirée puisque Khori, Tooru et Matsukawa, même si lui semblait quand même moins bourré que les deux d'avant, étaient HS.



Dehors il ne faisait pas très froid, même si de temps en temps une petite brise fait sur apparition, provoquant chez moi quelque petits frissons.

Iwaizumi me tenait toujours la main. Il ne marchait pas trop vite pour que j'arrive à suivre le rythme.

Arrivé devant chez moi, ce dernier me demanda les clés de chez moi, afin de pouvoir rentrer. Une fois à l'intérieur, il ferma la porte puis se déchaussa et m'ordonna de faire la même chose. Sauf que n'étant pas très adroite dans cet état, je ne manquai pas de tomber. Heureusement que Iwaizumi m'avait rattrapé à temps, sinon je me serais retrouver par terre.

Il m'aida à monter les escaliers, puis nous nous dirigeâmes vers ma chambre.

Etant encore en tenue scolaire, il se retourna pour me laisser me mettre en pyjama.

Je m'installai tranquillement dans mon lit, sentant mes paupières devenir de plus en plus lourdes.

En entendant le bruit des draps, Iwaizumi se tourna vers moi et me regarda, tandis que je fermai mes yeux petit à petit.

Il s'approcha de moi, s'accroupit et prit une mèche de mes cheveux (c/c) avant de la replacer derrière mon oreille. Il soupira avant de se redresser pour commencer à partir.

Sauf que au moment où ce dernier commença à s'éloigner du lit, je lui saisis son pull, veste, gilet, je ne sais pas quoi, avant de marmonner faiblement quelque chose avant de tomber dans les bras de Morphée.



(T/p) : Reste... s'il te plait...

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant