Pas lui, toi

Chapitre 17

Je me décidai enfin à ouvrir les portes du gymnase où les garçons du club de volley s'entrainaient. Je me sens toujours aussi petite quand j'entre dans cet endroit.

??? : Oh ! Salut (t/n), qu'est-ce que tu fais là ?

(T/p) : Salut Matsukawa. Oui moi aussi je suis contente de te voir, oui je vais bien merci, et toi ?

??? : Tu as toujours l'air autant ravie d'être ici.

(T/p) : Tu n'imagines pas à quel point.

Hanamaki rigola à ma remarque avant de me redemander ce que je faisais ici.

(T/p) : Il serait fort probable que j'ai accidentellement frappé Oikawa lors d'une dispute avec Iwaizumi. Enfin j'ai plutôt frappé la mauvaise personne. Et Oikawa m'a dit que venir voir votre entrainement était le seule moyen valable d'après lui pour me faire pardonner de cet « affront ».

Matsukawa : Ok, je vois... attend, si tu as frappé la mauvaise personne ça veut dire que tu visais Iwaizumi non ?

(T/p) : Wa mais tu es très perspicace toi dit donc.

Matsukawa : Va mourir (t/p).

(T/p) : Je mourrais le jour où tu t'épileras les sourcils.

Matsukawa : T'es vraiment horrible tu sais ça.

(T/p) : Oh mais je t'aime aussi Matsukawa.

On se fixa pendant au moins cinq bonne minutes avant d'éclater de rire sous le regard désespérer d'Hanamaki et d'incompréhension de la part des autres joueurs présents dans le gymnase.

Finalement la principale cause de ma venue finie par rappliquer sur le terrain.

Oikawa : Yohoo, princesse tu es là ! Je savais que tu viendrais !

(T/p) : Je suis là seulement là pour me faire « pardonner » rappel toi. Donc j'ai été un peu obligé de venir.

Son ami brun apparut à côté de lui, nous dépassa, tout en me snobant, puis se dirigea vers les autres membres de l'équipe enfin de pouvoir débuter son entrainement.

En le voyant, je ne pus m'empêcher d'afficher mon meilleur regard, le plus méprisable que possible.

Oikawa : Je vois que c'est toujours l'amour fou entre vous deux.

(T/p) : Tu ne peux pas savoir à quel point...

Oikawa : Pourtant je ne comprends pas ! Iwa-chan n'a jamais été comme ça ! Bon peut être qu'il est un peu violent avec moi... mais ça, ça ne compte pas !

(T/p) : Moi non plus Oikawa... moi non plus je ne comprends pas...

Le coach fit par rappeler Oikawa à l'ordre en lui disant d'arrêter de papoter et de se mettre au travail. Il me quitta pour rejoindre les autres membres du club de volley. Pour ma part, je me dirigeai au même endroit où Khori et moi étions installées la dernière fois que je suis venue.

J'observai leur jeu. Je suis assez contente de moi car j'arrive un peu, grâce aux explications de Khori, à identifier quel poste occupe chaque joueur. Ils se débrouillaient vraiment bien ! Bon après je ne suis pas experte, et je n'ai pas la prétention de dire que je pourrais faire mieux, mais je vais clairement que il y en avait certain qui sortait Du lot. Et même si ça me tue de le dire, la balle de tennis vivante mixer avec un raton laveur avait une énorme force de frappe. Quand je l'ai vu frapper j'en suis presque restée bouche bée. A ce moment-là, je repensai à ce que je lui avais dit quand l'on s'est vu pour la premier fois ; « Calmez votre pote, parce que je vous jure que si je le frappe il va voler jusqu'aux Etats Unis. » En y réfléchissant, c'est plutôt lui qui va m'envoyer aux Etats Unis...

Tant que l'on aborde son sujet, je suis surprise que l'on ne se soit pas pris la tête encore. Pas que c'est ce que je veux, mais cela m'étonne juste.

Matsukawa : A quoi tu penses (t/n), t'as le visage vraiment sérieux, ça fait presque peur.

(T/p) : Va te pendre Matsukawa.

Matsukawa : Hehe, non plus sérieusement.

(T/p) : A la balle de tennis humaine.

Matsukawa : Kentaro Kyotani ? Jure !?

(T/p) : Oui

Matsukawa : Wa, je ne pensais pas que tu pouvais être intéressée par lui !

(T/p) : Moi non plus... attends, QUOI ?! Non non, pas dans ce sens-là ! C'est juste que je trouve juste bizarre que ne se soit pas encore entre-tué.

Matsukawa : Hum, je vois. C'est vrai que c'est bizarre... Oh mais si enfaîte c'est un peu normal !

(T/p) : Ah bon ? Pourquoi, tu sais quelque chose ?

Matsukawa : Peut-être que oui peut-être que non

(T/p) : Joue pas au mec mystérieux avec moi et accouche !

Matsukawa : Roh, tu n'es pas drôle (t/n) !

(T/p) : Bon tu balances les infos au lieu de te plaindre.

Matsukawa : Il serait fort probable, que j'aurais vu Kentaro se faire réprimander par Iwaizumi à ton sujet !

(T/p) : Par Iwaizumi ? Non impossible, tu devais avoir de la merde dans les yeux. T'as pas du bien voir.

Matsukawa : Si je te le dis ! J'ai même entendu Iwaizumi lui dire que si il continuait, il ne se gênerait pas pour le frapper plus fort que d'habitude.

(T/p) : ...

Je ne le crois pas... Iwaizumi aurait dit ça... pourtant il me déteste.

??? : Salut les lardons !!!

A l'entente de ce surnom plus que ridicule, tout le gymnase se retourna vers la porte d'entrée afin de savoir qui avait dit ça.

Evidemment, j'aurais dû m'en douter, il n'y a qu'elle pour faire ça...

(T/p) : Salut Khori, les entrées discrètes tu connais ?

Khori : Hum, non. Le mot discret n'est pas dans mon vocabulaire. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là toi ?

(T/p) : Longue histoire.

Khori : Bref passons, ça tombe bien que tu sois là, comme ça, je n'aurais pas à sonner jusqu'à chez toi et te kidnapper ! Vu que je sais pertinemment que tu aurais refusé de venir avec moi.

(T/p) : HEIN ?! Mais dans quel coup foireux tu veux encore m'embarquer !

Khori : Cette fois rien de bien méchant rassure toi !

(T/p) : Hum...

Khori : Etant donné que nous sommes vendredi soir, après l'entrainement des garçons, Iwaizumi, Oikawa, Hanamaki, Matsukawa et toi (t/p), vous avez rendez-vous chez moi pour une soirée !!

Je ne suis pas vraiment rassurer là...