Chapitre 3

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Je suis en train de rêver là, ce n'est pas possible.

La personne que je viens de percuter est le parfait mélange entre un humain, une balle de tennis et un raton laveur !

J'étais à la fois surprise et légèrement énervé que monsieur balle de tennis raton laveur ne s'excuse pas de mettre rentrer dedans. Surtout que celui-ci me regarde de haut en bas, puis continu sa route en ne manquant pas de me bousculer avec son épaule.

Je ne mis pas très longtemps avant de réaliser se que cet énergumène venait de faire. Je me dirigeai vers lui d'un pas déterminé afin de lui faire comprendre mon avis sur la situation.

(T/p) : Ecoute coco, je ne sais pas si tu connais le mot politesse, mais quand tu percutes quelqu'un il me semble que un « désolé » est la moindre des choses non ?!

Balle de tennis-raton laveur : Qu'est qu'elle dit le nain de jardin ?!

A l'entende de ce surnom faisant référence à ma taille je senti mon sang bouillir petit à petit au fond de moi.

(T/p) : Le nain de jardin à dit que tu ferais mieux de t'excuser avant que je t'en foute une.

J'aperçu sa mâchoire se contracter à l'entente de ma dernière phrase. Celui-ci s'approcha de moi avec un air sombre.

(T/p) : Ce n'est pas avec cet air de « méchant » que tu vas me faire peur trou de balle.

Balle de tennis-raton laveur : Ferme-la parce que rien que le fait de t'entendre jacasser me soûle, dit-il en élevant un peu plus la voix.

PDV Externe

Non loin de là se tenait trois garçons. Tous les trois faisaient partie du club de volley. Il y avait un avec des cheveux noirs et des sourcils assez épais. Un autre avec des cheveux marrons clairs, virant presque au rose, avec un air un peu blasé sur le visage. Le dernier était un peu plus petit. Il a des cheveux hérissés marron foncés, et des yeux verts.

Alors que ces derniers marchaient tranquillement en direction du gymnase ou le club de volley faisait leur entrainement, ils furent déranger par des voix qui s'élevait. Au début cela ne les alarma presque pas. C'est quand ils reconnurent la voix de leur équipier Kyotani Kentaro, qu'ils décidèrent d'intervenir pour éviter que les choses ne dérapent. Connaissant le caractère plutôt colérique de ce dernier, ils se dépêchaient de se rendre la ou les voix se faisaient entendre afin d'empêcher une éventuelle bagarre.

Une fois arrivé sur les lieux, ils eurent tous les trois une expression surprise en voyant que face au membre de leur équipe se tenant une jeune fille aux cheveux (l/c) (c/c) et aux yeux (c/y) lui tenir tête. Le plus petit des trois prit quand même la décision de nous écarter l'un de l'autre, en apportant à Kyotani un coup sur la tête.

Retour PDV (T/p)

Je laissai le garçon qui semblait connaitre la balle de tennis-raton laveur nous séparer. Je le regardai attentivement, lui et les deux autres qui nous avaient rejoints. Vu leur carrure et leur taille ils devaient être en troisième année. Super comme fin de journée dite moi ! Je fais la rencontre d'une garce et je me prends la tête avec un troisième année. Quoi de mieux pour commencer mon premier jour à Aoba Johsai.

Je les regardai tous les quatre un part un avant de déclarer :

(T/p) : Calmez votre pote, parce que je vous jure que si je le frappe il va voler jusqu'au Etat Unis.

C'est sur cette magnifique phrase que je tournai les talons pour me diriger vers la sortie du lycée. Une fois sorti du bâtiment, je pris mon téléphone pour voir si j'avais des nouvelles de (p/a), mais rien. Je l'appellerai quand je serais rentrée. Je branchai mes écouteurs et lança ma musique qui me tiendra compagnie le temps de mon trajet.


Arrivée chez moi, je remarquai que mes parents ne sont pas encore arrivés. J'ai l'habitude, avec leur travail ils rentraient souvent tard, mais ils pouvaient rattraper le temps passé avec moi le weekend. Je me déchaussai puis me dirigeai en direction de la cuisine pour me prendre un truc à manger. Je montai ensuite dans ma chambre pour faire mes devoirs. Une fois fini, je m'installai sur mon lit et décida d'appeler (p/a) pour que celle-ci m'explique la raison pour laquelle elle m'a raccrochée au nez. Et entre nous elle a intérêt à être bonne.

Je n'eus pas à attendre longtemps avant que (p/a) décroche

(T/p) : J'espère pour toi que la raison pour laquelle tu m'as raccroché au nez est valable sale grognasse ! On ne me raccroche pas au nez comme ça. Surtout que à cause de tes conneries, un mec qui est le parfait combo entre une balle de tennis et un raton laveur m'est rentré dedans, et que je me suis pris la tête avec.

(P/a) : Euh, oups ?

(T/p) : Ouais ouais c'est ça oups, tu vas voir ou je vais te le mettre ton oups moi.

Après quelque minutes à l'engueuler, je me calmai et écoutai la raison pour laquelle elle m'avait seule au bout de mon téléphone...Elle m'avait laissé pour des bruits de ballons... Gneee, un jour je vais vraiment la tuer.

(P/a) me raconta ensuite ses petites aventures du jour. Comme quoi dans le gymnase ou elle s'est rendu à cause des bruits de ballon, elle a revu le mec sur qui elle avait un léger crush. Il y avait aussi la grande perche bougonneuse, comme elle l'avait appelé, avec qui elle aussi avait eu un accrochage.

On a passé une bonne partie de la soirée a parler de notre première journée, puis de fil en aiguille, nos sujets de conversation étaient divers et variés.

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant