Chapitre 21

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(P/a) avait essayé tant bien que mal à me remonter le moral en me disant que j'avais bien fait de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, et que comme ça, ça me débarrasserait d'un poids.

Mais je n'en n'étais pas vraiment très convaincu.

J'ai aussi appris que sa soirée c'était plutôt bien passée, mais elle ne s'attendait pas à finir bourrée et en plus de ça, dans le même lit que la grande perche bougonneuse. Quand elle m'a sortie ça, j'avoue mettre un peu énervé contre elle. Je me calmai rapidement en repensant à ma soirée de la veille.

J'ai été un peu surprise quand celle-ci m'a annoncé ses sentiments plus que bizarres à l'égard du brun aux yeux bleu.


Une semaine était passé depuis la soirée.


Une semaine que j'évitais du mieux que je pouvais Iwaizumi. C'est lâche, je sais, j'en ai conscience, mais je n'arrive plus à le regarder dans les yeux. Et lorsque je le fais je n'arrête pas de repenser à la discussion que nous avions eu, le lendemain de la soirée de chez Khori, chez moi.

Je crois bien que ce dernier a bel et bien compris que je l'évitais à tout prix. A chaque fois que je l'aperçois dans un couloir ou autre et qu'il me voit, je m'empresse de changer de direction. Une fois il a failli me rattraper. Heureusement que je devais vite rentrer dans la salle de classe, parce que sinon il aurait bien fini par m'avoir ce con.

Khori a essayé de savoir pourquoi je refusais de parler avec lui, alors que d'après elle, il faisait des efforts pour tenter de venir me parler. Mais du coup, tentative qui ne mène à rien étant donné que je fuis.

Même princesse bonbon, aka Oikawa, est venu me voir pour tenter comprendre la situation. J'ai évidemment refusé de lui raconter la moindre chose sur ce qu'il c'était passé entre son ami d'enfance aux cheveux bruns et moi. Ça serait mentir de dire qu'il ne m'a pas limite harceler pour que je lui en parle.

Quant à Matsukawa et Hanamaki, tout comme leurs deux amis, ils ont voulu savoir pourquoi leur ami était dans cet état. Mais après deux trois refus catégorique de parler de ma part, ils ont arrêtés comprennent que je n'avais tout simplement pas envie d'en parler. Du moins pas maintenant.


Actuellement, la journée venait de se finir. Contrairement à d'habitude, je ne sortais pas du lycée avec Rye. Tout simplement parce que celui-ci à du partir plutôt suite à un rendez-vous médical. Je traversai un couloir vide tout en trainant sur mon téléphone en train de répondre à différent message.

??? : (T/n) !

Oh non, ce n'est pas vrai ! Je la connais cette voix ! Fais genre tu ne l'as pas entendu, et dépêche-toi (t/n) !

Iwaizumi : (T/n), attend moi ! Je sais que tu m'as entendu !

Accélère, accélère, il va finir par te rattraper.

Trop tard. Il m'a rattrapé. Et voyant que je ne m'étais pas décidée à me tourner vers lui, il me prit par les épaules et me retourna vers lui.

Iwaizumi : On peut parler ?

(T/p) : Euh... c'est que... j'ai rendez-vous chez le dentiste dans 15minutes et il faut que je me dépêche...

Essayais tant bien que mal de m'écarter de lui mais ça n'a pas marché.

Iwaizumi : Non, je reformule ma phrase, on va parler.

(T/p) : Je ne peux pas j'ai...

Iwaizumi : Je sais très bien que tu mens. Si tu avais réellement rendez-vous chez le dentiste, cela ferait un moment que tu serais déjà partie du lycée.

(T/p) : ...

Je n'ai plus d'argument là.

Iwaizumi : Ecoute, j'aimerai qu'on parle de ce qu'il s'est passé ce weekend.

(T/p) : Eh bien moi je n'ai pas envie dans parler.

Je dégageai rapidement les mains de mes épaules, mais ce dernier n'entendait pas les choses de la même façon. Il accéléra le pas pour se retrouver à mes côtés, replaça ses mains sur mes épaules avant de me plaquer contre le mur le plus proche. Ses mains se situaient ensuite de part et d'autre de mon corps afin de me bloquer toute possibilité de m'enfuir.

Iwaizumi : Je crois que tu n'as pas bien saisis. Pendant le weekend, je t'ai laissé parler, j'ai voulu m'expliquer mais tu m'as foutu dehors. Alors maintenant tu vas écouter ce que j'ai à te dire.

La tonalité de sa voix était si dure qu'elle me fit un frisson dans le dos. J'étais bloquée. Je n'ai aucune issue pour m'en sortir. Je n'avais pas envie d'entendre ses explications.

Pourquoi ? Par peur... peut être...

Je voyais bien que ses yeux essayaient de rencontrer les miens. Mais je me refusais d'établir tout contacte visuelle avec lui.

Iwaizumi : (T/p)... regarde-moi.

Je daignai finalement à le regarder droit dans les yeux.

Je ne l'avais jamais vu de aussi près... il est vraiment intimidant en fait. Et ses yeux verts, mon dieu qu'ils sont magnifiques. Je pourrais rester des heures à les regarder.

Iwaizumi : J'aimerai que tu m'écoutes, que tu ne me coupes pas et surtout que tu ne fasses aucun commentaire. D'accord ?

J'hochai la tête pour lui faire comprendre que j'étais prête à l'écouter en suivant ses conditions.

Iwaizumi : Comme je te l'ai déjà dit, je sais que j'ai mes torts. Enfaite je me suis fait un avis sur toi sans même apprendre à te connaitre. Je sais c'est ridicule, mais j'étais persuadé que si tu restais avec nous c'était dans l'unique but d'établir un rapprochement avec Oikawa.... Mais je me suis rendu compte bien plus tard que ce n'étais pas le cas. En voyant comment tu te comportais avec lui, j'ai compris que ce n'étais qu'un ami pour toi. Pourtant, au lieu de venir te voir et de m'excuser pour mon comportement, je me suis enfoncé et j'ai continué à agir comme un con.

(T/p) : Oui ça c'est le moins qu'on puisse dire.

Iwaizumi : J'avais dit quoi ? Sans commentaire.

(T/p) : ... pardon, ...continue...

Iwaizumi : J'ai quand même tenté une approche, l'épisode de la veste, mais au final ça ne s'est pas très bien fini... En fait, je pense que j'agissais comme ça parce que j'étais jaloux... jaloux que une fois de plus Oikawa ait toute les filles qu'il veut... jaloux que une fille qui...me plait... puisse tomber dans ses bras...

Wouha, ça, je ne m'y attendais absolument pas.

Iwaizumi : Je suis désolé (t/p) si je t'ai fait du mal, je sais que j'ai mal agis...

(T/p) : Tu n'es vraiment qu'un idiot tu le sais ça Hajime.

Un léger petit sourire fit son apparition au coin de mes lèvres mais aussi sur les siennes.

Ce fut la sonnerie de mon téléphone qui nous fit ramener les pieds sur Terre.

Inspire (t/p), expire... Qui est le con qui a osé nous déranger !

Ah, c'est mon père...

Iwaizumi : Hum, je crois que tu devrais répondre

(T/p) : Oh, euh, oui... hum à plus tard alors...

Iwaizumi : Oui...

Il me fit un brève sourire et un signe de la main avant de partir.

Je le regardai s'éloigner avant de pousser un soupir et de répondre à mon père.


(T/p) : T'aurais pas pu m'appeler à un autre moment toi.

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant