Chapitre 14

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Pourquoi...


Pourquoi toi, Iwaizumi Hajime, tu viens m'aider en me donnant ta veste après tout ce que tu m'as dit.

(T/p) : J'en veux pas de t'as veste.

Iwaizumi : Tu ne vas pas aller jusqu'à ta classe comme ça.

(T/p) : Eh bien si.

Iwaizumi : Arrête de faire l'enfant et prend ma veste !

(T/p) : Mais c'est la meilleure cela !

Iwaimzumi : Tais-toi. Prend la et met la !

(T/p) : Tu crois vraiment que tu es en position de me donner des ordres après tout ce que tu m'as dit samedi ?!

Iwaizumi : ...

(T/p) : Merci, mais non merci.

Iwaizumi : Tu préfères rester comme ça peut être ? Trempée de la tête aux pieds et que tout le monde puisse voir ?

En disant ça, son regard désigna ma poitrine encore cachée par mes bras. Je le regardai durement avant de lui prendre sa veste des mains et de la mettre. Comme je mis attendais, elle était beaucoup trop grande. Les manches étaient larges et mes mains dépassaient à peine.

Je me tournai vers lui et grommelai un faible merci. Il m'annonça que même si cela me plaise ou non, il me raccompagnerait jusqu'à ma salle de classe.


Le retour vers ma classe se fit dans le silence. Ce n'était pas un silence lourd, mais plutôt un silence apaisant. Bien que je lui en veuille à cause de son comportement et de ses paroles envers moi, je lui suis reconnaissante pour m'avoir aidée. Mais ça, hors de question que je lui dise.

Une fois arrivé, on se regarda une dernière fois avant de partir chacun de son côté. Je rentrai dans la salle de classe où je peux y retrouver, Akinamura, que je foudroyai du regard et Rye et ses amis. Ce dernier se précipita vers moi me demandant ce qu'il c'était passé pour que je sois dans cet était.

(T/p) : Demande à Akinamura, je suis sûre qu'elle t'expliquera avec grand plaisir la façon dont elle m'a jeté un seau d'eau dessus.

Akinamura : Tu n'avais qu'à pas t'approcher d'Oikawa-senpai !

(T/p) : « Oikawa-senpai » « Oikawa-senpai », t'as vraiment que ce mot là à la bouche ?! Punaise, le nombre de seau de tu dois balancer sur toute les filles avec qui il parle. T'as du boulot cocotte, parce que malheureusement pour toi je ne suis pas la seule.

Je voyais bien qu'elle essayait de se contenir, mais ça n'a pas réussi.

Akinamura : Toi alors, t'es vraiment la reine des...

Tandis qu'elle me fixait, son regard bascula par-dessus mon épaule, et se mit à fixer quelque chose ou plutôt quelqu'un. Elle se stoppa directement dans sa phrase. Elle avait le regard de quelqu'un qui paniquait, avait-elle peur ?

Je claquai des doigts devant son visage afin de la sortir de sa transe.

(T/p) : Je suis vraiment la reine des ?

Akinamura : ... Non rien... oublie.

Elle retourna à sa place suite à ses paroles. Je me tournai vers Rye qui était juste derrière moi et qui me regardait avec un air qui me faisais comprendre que lui aussi n'avait rien comprit à ce qui venait de se passé.


Pendant mes cours de l'après-midi, je ne pus m'empêcher de ressasser ma pause de midi qui c'est avérée être peu commune. Entre la crise de jalousie Akinamura Yue, son seau d'eau, et Iwaizumi qui me vient en aide. D'ailleurs je n'ai pas quitté sa veste depuis le moment où je l'ai enfilé. Je ne sais pas si c'est parce que c'est la sienne, mais elle est vraiment agréable à porter. Et puis l'odeur, parlons-en !

Oula, je divague là. Ce n'est vraiment pas le sujet.


Rye : Tu viens (t/p), on y va.

(T/p) : Je suis là, je suis là ! J'arrive. 

Rye : La journée est enfin finie ! Elle est passée à une lenteur ! J'en pouvais vraiment plus de cette dernière heure de cours !

(T/p) : A bon tu trouves ? J'ai trouvé qu'elle est passée plutôt vite moi.

Rye : En même temps tu as eu une journée plus palpitante que la mienne.

(T/p) : Ça dépend de comment tu emploi le mot palpitant.

Rye : Tu t'es pris un seau d'eau et un bel inconnu est venu te sauver ! Prend le comme tu veux, mais pour moi c'est une journée des plus palpitantes !

(T/p) : Comment ça un bel inconnu ?!

Rye : Roh allé (t/p), tu ne vas pas me la faire à moi, je vois bien que la veste que tu portes est dix fois trop grande pour toi et que ce n'est pas du tout adapter à ta morphologie.

(T/p) : Parce que tu t'y connais en morphologie toi ?

Rye : Absolument ! Vu comment est taillée la veste, je dirai que c'est un mec plutôt grand, avec une bonne musculature, c'est un athlète !

(T/p) : Bien vu, tu as tout bon. C'est exactement ça.

Rye : Oh ! Mais ça veut dire que tu le connais ? Là ça devient intéressant !

(T/p) : Rye... arrête de faire cette tête et de hausser tes sourcils comme ça tu fais peur.

Rye : Comment il est ? Tu connais son prénom ?

(T/p) : Oh mais c'est con ça, nos chemins se sépare à plus Rye !

Rye : Eh ! (t/p) ! Revient ici ! Dit-moi au moins comment-il s'appelle !

(T/p) : A demain Rye !

Je rigolai, mis mes écouteurs, lançai ma musique et me dirigeai jusqu'à chez moi. 

Pas lui, toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant