Chapitre 12

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- C'est donc ça le sort qu'on réserve aux élèves populaires, dis Adam en s'installant sur le plaid que j'avais posé au sol.

Il s'empiffrait d'un sandwich aux crudités comme si il n'avait jamais mangé dans sa vie.

Tous les ans le dernier dimanche des vacances d'été, des parents organisaient un pique-nique géant dans le jardin d'acclimatation, cela permettait aux enfants de se retrouver un peu avant le retour à l'école.

Shéra avait été invité à les rejoindre. J'étais tellement de voir que ma fille était bien intégrée.

Mon euphorie est vite redescendu quand elle me demanda d'appeler Adam pour qu'il vienne.

-T'es sur que tu veux qu'il vienne ? avais-je tenté de la décourager

-Oui, il sera super content ! avait-elle confirmée.

Et comme il représente la chiantisme incarnée, il avait accepté en affirmant qu'il ramènerait le pique-nique. Je pense qu'il a du créer une pénurie chez marks and spencer, il y avait des sandwishs, des mini-pizzas, jus, gâteaux, bonbons et même des tiramisus (pour mon plus grand plaisir !). On aurait pu nourrir tous les personnes présentes dans le parc animaux compris.

Malgré tout  je n'avais pas changer d'avis le concernant, et faut dire que nos relations s'étaient même dégradées, c'est simple moins je le vois mieux je me porte.

-Frère, je n'avais jamais vu des gens ne pas se supporter comme vous, m'avait dit Cindy à l'issue d'une réunion au boulot

-t'as vu ou pas ? A croire ma présence le dérange frère !

-Nan, y'a vraiment un truc entre vous, c'est la haine pure et simple.

-Azy moi, je le calcule même pas il s'affiche avec sa longue tête là!

- Mdr, tu l'as peut être trompé dans une autre vie, dit-elle.

- bah c'est bien fait pour lui la vérité.

-Mais c'est bizarre, il est sympas avec tout le monde sauf toi.

- C'est simple, il s'est apparemment fait une idée de moi pendant mon absence et il faut croire que je ne corresponds pas à ce qu'il attendait. 

- Peut être ouais, c'est ptete du au faite aussi que tu ne t'étais jamais cachée que tu voulais ce poste aussi, enfin le sien maintenant.

-C'est une plaisanterie ? Le poste il l'a c'est finis qu'est-ce qu'il va me bassiner avec ça ?


Rien que de penser à ça la colère remonte, et le pire c'est que je ne pouvais même pas le zapper en rentrant chez moi, il était là presque tous les week-ends ! Peut-être au début pour être sur que je m'occupe bien de Shérazade mais là il y prenait gout ! Aucun doute que la demoiselle s'était attachée à monsieur Alba donc je prenais sur moi. Je ne doute pas de l'affection qu'il donne à Shéra, c'est pour ça que nous limitions notre guerre au bureau et faisons comme si tout allait bien lorsque l'on était chez moi.


J'étais donc posée sur mon plaid regardant les parents jouer au foot, moi j'avais passer mon tour, je préférée regarder la petite qui ne se débrouillait pas trop mal en vrai.

-C'est donc ça le sort qu'on réserve aux élèves populaires, répète Adam.

- et oui ma fille est très populaire comme ses mères ! dis-je avec fierté

Le silence retomba comme souvent lorsque l'on se voyait en dehors du bureau.

- C'est donc...

-Si vous répétez cette phrase à nouveau, je jure de vous étrangler.

La fille de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant