Yanis était installé dans le café Molière, pas loin du forum des Halles. Il était posé de façon nonchalante la main posé sur sa cuisse, et le regard dans le vide.
Il avait l'air fatigué, il avait des cernés bien noires autour des yeux, ce qui ne lui ressemble pas.
- je ne pensais pas être en retard
- nan tu ne l'es pas, tu avais l'air tellement sérieuse au téléphone que je suis venue en avance.
Je me suis assise en face de lui, et je voyais les dégâts sur son visage, ses cernes étaient le résultats de plusieurs nuits difficiles.
- tu vas bien ?
- très bien beauté, alors qu'est-ce que tu voulais me dire ?
En le voyant comme ça épuisé, j'hésitais à lui en parler maintenant, je ne suis pas sur que ça soit le bon moment. Mais c'est pour ma fille, je ne dois penser qu'a elle.
- Yanis, je ... c'est cool de te revoir, que tu sois là pour la petite mais il me faut vraiment que tu me signes les documents et que tu me fasses une lettre qui atteste que je suis la bonne personne pour Shéra, pour que je puisse entamer la procédure d'adoption.
Il s'installa plus profondément dans son siège sans rien dire.
- si vraiment tu tiens à elle, tu peux comprendre qu'elle, qu'on a besoin de stabilité. Elle va bientôt avoir 6 ans, et elle a traversée tellement d'épreuves, alors je veux lui offrir cette stabilité, elle le mérite, elle a besoin de souffler.
Il se contente de hocher la tête.
- du coup ..... je peux compter sur toi ?
- je pourrais continuer à la voir ?
- oui bien sûr, tu fais partie de sa vie, en l'adoptant je ne compte pas l'isolé de qui que ce soit. Elle tient à toi, et c'est important que tu sois là maintenant.
- arrête, ne soit pas comme ça avec moi, tout cela ne fait que de me rappeler que j'ai tout gâcher.
- je ne pensais pas qu'être gentille avec aurais été un jour, un problème
- tu crois que je serais restés avec toi, tout ce temps si tu étais invivable ?
- je sais pas
- tu étais la meilleure avec moi, tu t'occupais tellement bien de moi, avec j'avais clairement une épouse alors qu'on ne vivait même pas ensemble. Tu m'as toujours encouragés dans tout, tu as toujours été là. A tes côtés j'avais l'impression de pouvoir tout faire, je me sentais fort. Et pour ne pas te dire parfaite, je peux te reprocher d'être directive et têtu, et encore je sais pertinemment que la plupart du temps tu es comme ça dans l'intérêt des gens que tu aimes. Tu es une femme géniale, une mère exceptionnelle
- Yanis arrête, je pense que tu idéalises trop notre relation, si j'étais aussi bien, jamais tu n'aurais eu besoin de me tromper. J'ai sûrement dû ...
- hé vas-y commence pas, t'aimes trop te dénigrer, ça me rendait fou à l'ancienne et ça n'a pas changer, tu n'es pas responsable de tout ce qui se passe dans le monde. Tu m'as poussés à rien, si je t'ai trompé c'est uniquement de ma faute, c'est moi le fautif. Tu n'y es pour rien, j'ai tout gâchés avec toi et avec ma soeur.
Je ne voulais pas discuter de ça, j'en ai pas la force remuer le passé, je suis fatigué de pleurer et d'avoir mal. Comme le jour où je me suis mise à pleurer dans ses bras, j'ai pas envie de recommencer ça encore, je pense qu'indirectement j'avais ouvert une brèche, je ne veux pas qu'il y est de malentendu.
- je vais y aller, Adam et Shé m'attendent
- tu veux que je te dépose ?
- oui, merci
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La fille de ma meilleure amie
Roman d'amour- omri je vais partir moi: azy arrête ta couille sœur ! - je te demande juste e t'occuper de Shéra, bé, joue pas au con Myriam a une vie planifiée, des études en alternance, une vie sociale intense. Se poser? Pas pour le moment, elle veut profiter...