Chapitre 18

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- C'est une façon détournée de me dire que je suis bonne cuisinière ? demandais-je un peu taquine

- pas bonne mais excellente !

Donc là il me fait du rentre dedans ? Et il ne s'en cache même pas. J'avoue que ça m'amuse pas mal.

- Bon, je lave ou j'essuie, demande t-il en retroussant sa chemise.

- Non, laisse , tu devrais rentrer tu dois être fatigué.

C'est mieux qu'il foute le camp d'ici, j'assume plus trop ce qui se passe dans ma tête.

- Hors de question, tu m'as offert le couvert, alors je t'aide.

- à ce que sache, les autres fois je t'ai également offert le couvert c'est pas pour autant que tu as tenu à m'aider hein.

Il se contente de me regarder sans réagir:

- ok, tu peux essuyer s'il te plait ?

Je lui tends un chiffon, et chacun s'occupe de sa tâche dans le silence.

- T'es une mère formidable.

Je me retourne pour le regarder et le trouve concentré sur son assiette.

-Shérazade est une enfant super, et ça c'est en partie grâce à toi, tu..

- Bon ça suffit, je le coupe

- Mais c'est vrai, tu es tellement en dure envers toi même que tu ne vois même pas la personne super que tu es. Une mère et une femme géniale, intelligente, pleine de charme...

-Adam, je le menace

- Quoi c'est faux peut-être ?

Il me regardait droit dans les yeux, et il était bien trop sérieux.

- si tu le dis. Oui je me suis grave défilée. 

- Tu ne te rends même pas compte de tout ce que tu as fais pour la petite, ni de tout ce que vous avez apportez toutes les deux dans ma vie. J'ai beaucoup changé grâce à...

- Mec, tu es en train de me branché là ? Parce que si tu continues comme ça je vais vraiment penser que tu es amoureux.

Il pose son assiette sur l'égouttoir:

- Seras-tu en train de m'envoyer bouler ?

- C'est pas ça, c'est que tu es tellement subtile que...

Il m'attrape par la taille, me rapproche de lui et poses doucement ses lèvres sur les miennes.

Merci mon Dieu ! Je passe mes bras autour de son cou, tandis que mes mains encore mouillés font tomber des grosses gouttes d'eau sur sa chemise. Ses lèvres ouvrirent les miennes et sa langue vient taquinée la mienne, pendant qu'il vient me plaquer plus fermement contre l'évier.

Je me recule pour reprendre mon souffle, la couleur de ses yeux s'était intensifiée. Ses lèvres étaient toutes roses, il me fait un bisou au coin de la bouche, me prends dans ses bras :

- je veux y aller doucement avec toi, faire les choses bien.

Je me contente de hocher de la tête et il me libère de son étreinte.

- Je vais y aller, dit-il en embrassant ma main.

Il m'entraîne avec lui dans l'entrée:

-N'oublie pas d'ouvrir ton cadeau, il me fait un bisou sur le front et s'en vas.

Comme je suis un enfant j'ai couru dans le salon pour récupérer le paquet, que je me précipite d'ouvrir. C'était une paire de Jordan 1 noire et violette accompagnée d'un mot:

La fille de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant