Chapitre 13(Partie 2): Very Merry Bloody Christmas

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13- Très joyeux sanglant Noël

Mes oreilles se mirent à siffler, le bruit était assourdissant, insoutenable, je fermai les yeux et m'agrippai à la rambarde des escaliers. Le sifflement s'atténua au fur et à mesure. Je rouvris les yeux et cherchai Josh, mes yeux le cherchent un moment et mon regard finit par s'arrêter sur lui. Il était à genoux au milieu des débris de verres, un de ses bras recouvrait son visage, l'autre agrippait encore son arme. Je voulus l'appeler mais quelque chose m'en empêchait, sûrement l'atmosphère lourde qui planait, oui, c'était ce silence lourd et pesant qui me faisait garder le silence.
Je l'observai au lieu de faire demi tour, je continuai de le fixer à la place de prendre mes jambes à mon cou et partir avec mes parents. Mes yeux ne le lâchèrent pas une seconde, je savais au fond de moi que je n'allais pas bouger de cette place, en haut des escaliers de ma pauvre maison, tant que je n'avais pas la certitude qu'il allait bien.
Il enleva le bras de ses yeux et serra son poing, il avait l'air de serrer de plus en plus fort, c'est alors qu'il détourna son avant bras. Mes yeux s'écarquillèrent devant l'état de sa peau, elle était couverte de débris de verre, de morceaux entiers et son bras, lui, était en sang. Quelques gouttes tombaient régulièrement pour s'écraser au sol. Il ne prit pas la peine de les retirer et se releva vivement secouant son bras pour estomper la douleur sûrement. Puis il sortit de la maison d'un pas sur, il venait de me donner inconsciemment le feu vert. Je lâchai la rambarde et fis demi tour, je tombai alors nez à nez avec la moitié de la famille qui me regardait estomaquée. Je me raclai la gorge et articulai:

- La chambre, il faut aller dans la chambre.

Aucun membre de la famille ne contesta, à mon plus grand étonnement, mon père ne dit rien et fut même le premier à partir. J'entrai dans la chambre en me retournant plusieurs fois, c'était le silence complet depuis qu'il était sortit. Je m'assis sur le lit et attendis les yeux fermés.

- Il faut prévenir la police ! S'exclama mon oncle Doris.

- Ça ne sert à rien. Prévint mon père.

- Une ambulance alors ? Demanda ma tante.

- Non, pas encore ! M'écrirai-je, personne ne fait rien pour le moment.

- Mais enfin ! Les vitres viennent d'être brisées nous ne savons même pas comment ça c'est passé !!

- On ne peut rien faire oncle Jamie...

Il se rassit alors et ne dit plus rien, personne ne parla, j'en profitai pour m'allonger et me reposer. Je fermai les yeux mais l'inquiétude m'empêchait de trouver le sommeil, ou même de somnoler. Je m'imaginais toutes les scènes possibles, tout ce qui pouvait être en train de se passer devant la maison. Que s'était-il passé ? Pourquoi Josh ne m'avait pas prévenu plus tôt ? Est-ce qu'il savait depuis longtemps ce qui allait arriver ? Trop de questions, pas de réponses. Je ne pouvais rester comme cela indéfiniment, j'allais exiger des réponses, et s'il ne m'en donnait pas, je ne bougerai pas de cette maison peu importe ses agissements.

- Il vient de nous gâcher notre Noël. S'énerva mon père.

Je me redressai sur mes coudes pour l'observer.

- Au moins, s'il meurt, on sera tranquille, ça vaut le coup. Marmonna t-il en s'énervant de plus en plus.

Toute la famille était silencieuse et l'observait, tout comme moi.

- Oui, continua t-il, j'espère qu'il mourra poignardé ou fusillé, peu importe la façon, tant qu'il meurt...

Je baissai les yeux à l'entente de cette phrase, pourtant il avait raison, nous serons tranquille mais au fond de moi, je n'avais aucune envie qu'il meurt. Pourquoi ? Je ne le savais pas, les raisons m'échappaient.

Love Makes Blind (you thought love is pure)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant