L'amour Triomphe !

36. L'amour plus fort que tout

Après avoir libéré Darko, je suis passé chez Stan pour voir comment il allait, et surtout pour lui remonter le moral. Je le retrouve en caleçon sur son canapé, à boire une bière. Il m'en offre une et je le rassure.

- Bon il s'passe quoi là ? C'est pas mon frère que j'vois là.
Lui dis-je.

- Esther est en danger de mort, comment tu veux que je sois ?!
Me répond-t-il.

- Bah moi à ta place j'me ferais beau, je rangerais tout ce bordel là, parce que si elle te voit comme ça en rentrant...

- Si elle rentre...

- Oh Stan réveille-toi, si j'te dis ça c'est parce qu'elle va rentrer justement. Dans la journée là.

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- J'ai été voir Baptiste.

- C'est qui lui ?

- Darko si tu préfère.

- Ah oui lui...

- Et si il libère pas Esther dans la journée j'balance toutes les infos de la clé aux keufs, et surtout j'balance la vidéo de lui et sa sœur sur le bureau sur le net. Alors crois-moi qu'il va la libérer, il a aucune envie qu'son père sache pour lui et sa sœur.

- T'es sérieux là ? C'est pas une blague ?

- Bah bien-sûr que j'suis sérieux attends. Tu crois que j'suis qui moi ?! Y'a pas d'pitié, surtout pour lui.

- Putain t'es trop fort ma gueule.

- Bah ouais, je sais. Et dire que t'as voulu m'tuer putain.

- Ouais, tu sais, je...j'suis vraiment désolé, j'sais pas c'qui m'a pris hier...

- Nan mais ta gueule, j'déconne, on s'en fout d'ça. Il t'a berné, et à ta place, avec le texto et tout, j'aurais douté aussi. Le principal c'est qu'tu m'as écouté et surtout que Esther va bientôt rentrer.

- Putain mec, je sais pas comment te remercier...

- Mais qu'est-ce que tu racontes, me remercier de quoi ?! Tu vas prendre des vacances déjà, d'accord ?! Flavel là, tu fais une pause quelques jours, tu l'as bien mérité et surtout t'en as besoin. Tu vas retrouver Esther, et moi je m'occupe de Darko OK ?

- OK ça marche. Merci putain, je sais pas c'que j'ferais sans toi ma gueule.

- Allé ça va, arrête de me remercier, j'ai rien fais de spécial.

- Bon et du coup, comment elle va Vanessa ?

- Bah...pas top.

- Ah merde. Elle est en danger ?

- Bah oui, le temps que Flavel est dans la nature, elle est en danger c'est sûr. Mais j'te parles pas d'ça, c'est... Elle a peut plus marcher, et...on sait pas si elle pourra remarcher un jour.

- Putain c'est chaud la pauvre, elle doit être effondrée, déjà qu'elle vient de perdre son mari.

- Ouais. La pente va être dure à remonter. Mais bon, c'est une femme forte, elle va y'arriver.

En réalité, je m'inquiétais vraiment, putain j'ai l'impression d'être fragile, je m'attache aux gens, ça me ressemble pas ça. Du coup, le soir, vers 18h, je suis repassez la voir à l'hôpital. J'ai fais exprès de revenir tard pour être un seul avec elle. Je frappe avant d'entrer et ce que je redoutais arrivait, je la retrouves en larmes, avec ses écouteurs, elle avait même pas remarqué ma présence.

Je m'approche d'elle puis quand elle me voit, elle essuie ses larmes avant que d'autres continuent de mouiller ses joues.

- Vanessa...
Lui dis-je en lui prenant la main.