L'amour Triomphe !

24. La clé

On était toujours dans la chambre de Melvina. Vanessa s'était calmé, elle respirait normalement, mais elle pleurait toujours silencieusement.

- Écoutez, Nans avait forcément cette clé, et à mon avis si ils veulent la récupérer, c'est qu'il doit y'avoir pas mal d'infos compromettantes sur eux dans cette clé. Alors Nans l'a forcément bien caché, à un endroit sûr.
Lui dis-je.

- Je sais pas. J'me mêlais pas d'ses affaires, il détestait ça. Vous savez pour lui les femmes elles étaient bonnes qu'à faire du shopping, à s'occuper d'elle et des enfants.
Me répond-t-elle.

- Il rangeait où toutes ses affaires ? Y'a forcément un endroit où il gardait des trucs important.

- Bah oui, dans son bureau, chez-nous. Mais le temps de tout fouiller, on trouvera jamais la clé attends. Il était pas très ordonné vous savez.

- Mais si, 24h c'est long, ça nous laisse le temps j'vous assure. Mais pour l'instant, il faut qu'on se repose, et demain on cherchera la clé.

- Nan faut chercher maintenant. On va perdre trop de temps sinon.

- On va surtout rien trouver si on dort pas. La nuit porte conseil OK ?! Demain on aura les idées plus claires. Vanessa, j'vous laisse pas tomber d'accord ? Vous m'faites confiance ?

- Oui. D'accord. J'vous fais confiance... Mais je...j'ai peur... J'ai peur que...

- Je sais. Ils sont plus là. Ça va. On est que tous les deux. Ils vont pas revenir.

- Oui. Ils vont...pas revenir. Mais je...je veux pas dormir...

- Vous voulez boire un truc chaud ?

- Nan je.... J'veux bien... Juste un verre d'eau.

- OK. Bah j'reviens alors.

- Nan...partez pas...
Me dit-elle en serrant mes mains.

- Je reviens d'accord ? J'vais vous chercher de l'eau. J'vais juste en bas, dans la cuisine, et j'reviens tout de suite.
Lui dis-je en retirant mes mains des siennes doucement.

Puis je vais en bas, dans la cuisine, je prends un verre avant de le remplir d'eau au robinet, puis je remontes dans la chambre pour lui apporter.

- Vanessa ?... Ça va...?
Dis-je en arrivant dans la chambre.

Je la retrouves dans le lit de sa fille, toujours la même peluche entre les bras, et par chance, elle s'était endormi. Je lui pose donc son verre d'eau auprès d'elle, sur la petite table de nuit juste à côté. Elle était trempée de sueur et de larmes tellement elle avait pleuré. Ses paupières étaient plus rouges que n'importe quoi, et j'ose même pas imaginer le mal de crâne qu'elle devait avoir. Du coup je l'ai laissé dormir, elle en avait besoin, puis je me suis installé dans le salon pour la nuit, je serais un gros connard si je la laissais seule dans cet état.

Pdv Estebane

Je passe chez Axelle après que Nicolas m'ait appelé. Il m'offre un café, puis on rediscute un peu de la situation comme on a pas encore eu l'occasion depuis la fusillade.

- Comment tu vas ?
Me demande-t-il.

- Pas top. Tu veux bien qu'on parle d'autre chose s'te plaît ? Ça m'soule qu'on m'demande comment j'vais.
Lui répondis-je.

- Ouais bien-sûr excuse-moi.

- Ça va toi la vie ici ? Pas trop compliqué le ménage à trois ? Surtout avec Tony.

- Nan ça va. Et puis tu sais Tony il est solitaire, parfois on arrive même à l'oublier.

- C'est impossible d'oublier un type comme lui.