Folie passagère

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Elle était folle depuis l'âge approximatif de 10 ans. Suite à un traumatisme, elle s'était réfugiée dans son subconscient. Désormais elle en avait 20 et était assise sur un siège, elle chantonnais gaiement tout en balançant ses jambes, son regard se promenait sur la pièce, petite mais confortable. Dans la cuisine ouverte, Ja, son ami d'enfance,préparait le repas. De bonne odeurs l'encerclait.

La jeune femme sauta de son siège et se dirigea d'un pas sautillant vers la baie vitrée.Devant son regard se profilait un massacre, par terre, des gens morts leurs boyaux à découvert, leur cervelles en bouillie et les sol rouge sang, les arbres étaient morts, seul leur carcasses étaient encore debout, plus de vert, que du gris et du rouge, même la pluie était rouge, rouge sang et elle avait goût de fer.

La jeune femme rit aux éclats. Le paysage qu'elle voyait, elle était bien la seul à le contempler, désormais du moins, elle était la seul à observer ce macabre spectacle.

Un squelette d'oiseau passa derrière la baie vitrée, Ôde sourit, montrant ses dents blanches, il lui en manquait la moitié d'une, et ses magnifiques yeux verts brillaient de folie.


***


Petite fille, Ôde se trouvait assise à table, elle attendait sagement que sa mère,toujours rayonnante, apporte son plat. Son père rentra du travail et allât embrasser sa femme, il ne lança qu'un regard dégoûté à sa fille de 4 ans. Ôde baissa la tête, de peur de le contrarier.

Le repas se déroula comme toujours, dans un silence de mort. Son père était droit et mangeait proprement, il répétait constamment à sa femme d'arrêter de faire à manger, que les domestiques pouvaient s'en occuper, mais Louise était têtue et voulait le faire elle même, elle était la seule à faire comme madame tout le monde dans cette maison. Ôde, petite comme elle était, se mis a rire de cette phrase« madame tout le monde », elle trouvait cela drôle. Mais le regard bleu de son père la fit taire, il posa ses couverts brutalement, Louise ne fit pas un geste, elle avait peur de son mari,comme sa fille avait peur de son père, la femme se contenta de baisser la tête.

Le père fit une grimasse dégoûtée.

« -Et je pourrai savoir ce qui est drôle ? Fille ?

-Rien... je... heu...

-Répons !

Hurla son père, sa veine sur le front palpita de colère, il détestait sa fille, il n'avait jamais voulus avoir de gosse, mais pour son titre et par ce qu'il aimait sa femme, il avait accepté.

-Chérie... »

Sans réfléchir le père asséna une baffe à sa femme et se leva d'un bond, sa fille était en pleur, mais il s'en foutait.

« -Toi !Femme ! Je ne t'ai rien demandé ! Dans ta chambre,Fille ! »

Jamais il n'avait appeler Ôde autrement que « Fille ». La petite s'exécuta,sachant très bien comment tout cela allait finir.

Le temps que son père se calme elle entra dans sa chambre et se mis en petite culotte,patienta, maîtrisant temps bien que mal les pleurs qui lui montaient à la gorge. Son père entra dans la chambre et referma doucement la porte derrière lui, elle pu distinguer les pleures de sa mère.

A moitié nue dans sa chambre, Ôde fut tentée de s'enfuir mais si elle faisait cela elles'attirerait la fureur de son père. Celui-ci dénoua sa cravate et s'avança à pas lents dans l'immense chambre d'enfant. Ôde baissa la tête.

Tout en enlevant sa veste et son veston, le père s'approcha de sa fille et quand il fut assez près d'elle il lui renifla les cheveux, la petite ne pu retenir plus longtemps ses pleures, elle n'avait beau n'avoir que quatre ans elle savait que ce que faisait son père une grosse bêtise pour laquelle il n'était pas punis. Cette fois, il ne l'avait à proprement pas encore touchée mais cela ne saurait tarder.

Recueil de NouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant