Aveugle

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Il fut un temps où je pouvais encore voire les choses.
Elles été belle ces fleurs couleur bleu et cette arbre couleurs marron et verre. Elle été belle cette cours derrière chez moi, goudroner et envahi par les mauvaise herbes. On ne pense pas à toute ses choses il faut dire. Qui pense que le ciel bleu et si beau ? Qui pense que ce vieux bout de métal tout rouiller et beau ?
Personne.
Sauf les Aveugles.
Là, devant eux, leur regard accusateur noyant votre âme.
On nous dit : "Vous ne verrez plus".
Et cela n'est que la peine primaire.
J'en n'ai, hélas, écoper.
Soit disent "mauvais maniement de la prout". Il y avait eu du vent se jour là. Beaucoup même. La proue été lourde et peut maniable. Elle m'a lâcher des mains et à percuter la tête d'un homme. Lui a vue la mort en face. Moi j'ai eu les Juges en face. Simple erreur : vous êtes condamné a la peine primaire. Un crime et c'est le secondaire... Et plus vous montez en 'grade', si je puis dire, et plus la peine est lourde. Alors maintenant je suis là, dans la pièce où on m'a rendue aveugle. J'imagine l'endroit : moi assi à une chaise métallique, scientifique et Juges étaler par terre. Éventré, baignant dans leur sang et leur urine. J'aime à imaginer des bout d'organes un peut partout, mes mains sanguinolentes tenant toujours le scalpel qui ma sacrifié. J'imagine la tête des témoins derrière une vitre : choquer, effrayer mais ne voulant pas partir car trop émerveillé, avec leur soif de frisson.
Alors, assis sur ma chaise en métal froide et peut confortable, ne voyant plus rien mais sentant le sang couler de mes orbite creux, j'imagine la beauté oublier des chose, même les plus infime.

Recueil de NouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant