Chapitre 38

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On s'est réveillé assez tard, vers onze heures. Marina s'est collée contre moi.

— Bonjour.

Bonjour. On s'est levés. Le petit dej de l'hôtel était déjà finis. Marina a proposé d'aller à Aroma. C'est une chaîne de restaurant qui sert des petits déjeuners toute la journée, et même toute la nuit pour certains, m'a-t-elle expliqué.

J'ai dis ok, yallah lé Aroma.

J'avais juste pas capté que les petits dej israéliens c'est pas cafés croissants comme dans les bistrots à Marseille. C'est plus ambiance omelette, concombres, tomates, feta. Maria a kiffé, moi, je me prononcerai pas.

On est retourné à l'hôtel, je devais aller nager, au moins deux heures. J'ai passé trente minutes dans la salle de sport de l'hôtel à m'échauffer, puis on est partis à la plage. Marina a loué des matelas, et moi, j'ai plongé dans la Méditerranée.

Deux heures à nager le plus loin possible de la plage sans me faire siffler par les maîtres nageurs qui surveillaient l'horizon du haut de leur guérite, comme dans les films Californiens.

Marina s'était commandé un cocktail de jus de fruits de toutes les couleurs et lisait le magazine féminin de sa voisine de plage qui était française aussi. Gordon Beach en juillet...

Je me suis affalé à côté d'elle. Je mourrais de faim. Il était déjà plus de quinze heures.

— On va déjeuner ?

On s'est retrouvés dans un petit resto au bord de la plage. Falafels pour elle, shawarma pour moi. C'est un genre de kebab israélien, du pain pita rempli de viande et arrosé de sauce blanche.

Marina me regardait avec dégoût. Elle ne mange pas de viande, juste du poisson.

— T'es sûr que tu ne veux pas une salade ?

Ouais sûr, j'ai faim.

Après, on s'est baladé un peu et on est tombé sur le plus grand centre commercial de Tel Aviv.

J'aurais dû attacher Marina...

On y a passé presque trois heures, montre en main. Les fringues, Castro, American Eagle, H&M, Zara, Urbanica. Les chaussures, Aldo, To Go. Les savons de chez Sabon...

Le seul point positif pour moi ça a été le smoothie qu'on a acheté. Ils rajoutaient des bulles de lait de coco. Ça avait l'air chelou comme ça mais c'était super bon.

Sinon j'étais consultant dont l'avis ne sert à rien, et accessoirement, porte sacs.

À défaut de porte manteau.

On est retournés à l'hôtel poser les folies de Marina et récupérer la voiture. Il était dix sept heures, il nous restait 8 adresses.

Marina a rentré une adresse dans le GPS. Direction Netivot.

Une heure de route d'après Google Maps, à l'heure de la sortie des bureaux... C'était pénible, en plus les Israéliens conduisent comme des malades, pire qu'à Marseille...

Netivot.

J'ai sonné à la porte, Marina a parlé. Le type m'a regardé, je lui ai tendu la photo de ma mère.

J'ai espéré mais il a secoué la tête.

C'était pas lui...

On est reparti, Marina, l'organisée, a entré l'adresse suivante. Ashkelon.

Trente minutes de route et ça roulait plutôt bien. J'ai remarqué sur le GPS qu'on était pas loin de Gaza. Marina m'a dit que c'était pour ça que les prix de l'immobilier était moins cher dans la région qu'ailleurs en Israël. Les roquettes...

Si Dieu croit en toi... [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant