Y : Décollage Pour Santorin

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Je jetai un œil à mon portable : il était seize heures et nous étions en train d'embarquer pour Santorin. À ma gauche, Ulrich discutait avec Odd et Hélèni. Je ne pouvais pas savoir si nous nous étions réellement rapprochés ces derniers jours. Nous passions pas mal de temps ensemble mais je trouvais notre relation encore très ambiguë. J'ignorais si cela resterait au même stade ou non, et je sentais une réelle envie de faire évoluer notre relation.
-Ça va ? me demanda Aelita, inquiète.
-Oui, je pensais juste à un truc qui me tracasse mais je n'ai pas envie d'en parler ici, la rassurai-je avec un sourire.
Peu de temps après, ce fut à notre tour d'embarquer, et par chance, j'étais assise près d'Aelita et de Jérémy. J'aurais aimé me retrouver seule avec Ulrich mais nous étions obligés de respecter nos places.
Une fois assis, nous commençâmes à papoter discrètement.
-Mon père m'a envoyé un texto tout à l'heure. Ils sont bien arrivés à Moorea, déclara Aelita avec soulagement.
-Et comment va Mme Hertz ? m'informai-je en parlant tout bas.
-Il a dit que Sigrid était très fatiguée du voyage, mais le docteur veille sur elle. Ils vont organiser des visites adaptées à son état de santé, répondit-elle en regardant le message.
-Elle est vraiment une femme courageuse, et je comprends que ton père l'aime. Je ferais la même chose si tu étais malade, affirma Jérémy en prenant la main d'Aelita.
-Et ta mère, elle n'a rien dit ? questionnai-je, dubitative.
Mon amie haussa les épaules.
-Non, elle est heureuse pour lui et pour Sigrid, et elle est contente d'être avec Alain, répliqua-t-elle.
Nous continuâmes de discuter pendant tout le vol, qui dura une cinquantaine de minutes.
Je fus émerveillée par le bleu profond de la mer et les habitations lumineuses lorsque l'avion se posa sur l'île.
Le temps de récupérer les bagages et de prendre le car jusqu'à l'hôtel, il était déjà presque dix-huit heures à notre arrivée. Il s'agissait d'un hôtel assez spacieux, et nos chambres comportaient une terrasse qui nous donnait directement accès à la belle grande piscine.
-Nous dînerons à dix-neuf heures trente, vous avez du temps libre jusque là ! nous prévint un prof de math d'une voix forte.
-Vous voulez faire quoi ? demanda Hélèni.
-On va à la piscine ? proposa Elisabeth.
-Vous ne préférez pas la plage ? protesta Odd avec une moue adorable.
-Je ne sais pas, il faudrait se décider, hésita Ulrich.
Je pris les choses en mains :
-Vous savez quoi ? On va enfiler nos maillots, on se retrouve près de la piscine et on fait un vote à main levée à ce moment-là, suggérai-je de manière convaincante.
Les autres hochèrent la tête et nous rentrâmes dans nos chambres. Nous étions toujours avec les mêmes personnes.
Je fis un tour rapide à la salle de bains où je me déshabillai et enfilai mon maillot ainsi que des tongs. Il s'agissait d'un maillot une pièce, noir, chic et élégant. Je remontai mes cheveux en un chignon pour éviter de les mouiller et en espérant plaire à Ulrich :

Je laissai les filles se changer tour à tour, et je fus étonnée de voir Aelita avec des formes aussi féminines, elle qui paraissait si frêle

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Je laissai les filles se changer tour à tour, et je fus étonnée de voir Aelita avec des formes aussi féminines, elle qui paraissait si frêle. Son maillot bleu col V à froufrous mettait drôlement bien sa silhouette en valeur, et elle le portait fièrement :

 Son maillot bleu col V à froufrous mettait drôlement bien sa silhouette en valeur, et elle le portait fièrement :

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