8.「Kurapika」Fleurs sanglantes

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   La vague de sérénité submergea son corps courbaturé alors que la jeune femme se prélassait sur les genoux de son bien-aimé rat de bibliothèque

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   La vague de sérénité submergea son corps courbaturé alors que la jeune femme se prélassait sur les genoux de son bien-aimé rat de bibliothèque. Le bout des cheveux blonds reposait presque sur ses épaules surmontées d'un élégant costume coûteux tandis que les yeux vifs passaient rapidement sur les lignes de son livre favori.

   Un après-midi comme un autre. Parfois, alors que la grande main de l'homme appelé Kurapika s'arrêtait à cause des nœuds causés par les mèches indisciplinées, il utilisait la brosse pour coiffer cette touffe (couleur) qui bloquait la vue du visage de sa petite-amie. Cette dernière sourit paresseusement avant de se lever de l'étreinte, lui prenant des mains l'objet et gloussa en faisant signe à sa crinière d'or.

« Je peux te coiffer ?»

   Il soupira, le moindre petit sourire tendre sur son visage bien trop pâle pour que ce soit sain avant de se laisser reposer complètement sur la matière douce dans son dos. Des coussins en lin, tableaux en toile jonchant la pièce terne, une bonne centaine de photos présentes pour combler un tant soit peu le manque de meubles.

   C'était un bel appartement payé grâce à son salaire, mafieux et garde du corps, qui n'admettrait jamais à voix haute tout ce qu'il avait eu à faire dans sa vie pour parvenir à son but.

   Heureusement, il l'avait trouvé. Cette maladroite et attentionnée femme qui, pour une raison quelconque, n'avait pas fui malgré son statut et en plus de son fanatisme pour la recherche des yeux de son clan... Réussit à l'accepter tout entier.

   Une amie en or, une petite amie précieuse et une future fiancée parfaite à ses yeux.

   Son doux bourdonnement alors qu'elle s'occupait avec délicatesse des millions de cheveux plus ou moins longs sur sa tête. Sa personnalité qui allait de paire avec la sienne et surtout son manque poli de fascination envers ses yeux écarlates. Jamais (Prénom) ne lui avait obligé ou même demandé de montrer la lumière incandescente de ce qui faisait la fierté de sa famille.

   Comme une bobine de souvenirs heureux, Kurapika pouvait se rappeler de chaque petite interaction, parfois des disputes ou de simples moments à regarder des films, avec un sourire satisfait et une bulle agréable dans la poitrine.


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Prétend-il m'aimer ?

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   Le toucher de l'orphelin fit frisonner chaque parcelle de peau exposée. La fille inspira doucement par le nez, détournant ses yeux larmoyants des siens vifs alors qu'un nouveau sanglot s'échappait de ses lèvres.

« Pardon, pardon...»

   Le souffle chaud se bloqua quelques instants sur sa nuque avant que le frôlement des longs doigts ne recommencent tranquillement leur cavale le long de son bras. Kurapika sourit faiblement, ses propres pupilles rougeoyantes gorgées de larmes alors qu'il fixait la femme anéantie sous lui.

Trésors d'encre - One Shot || Hunter x Hunter ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant