Avis de recherche (partie 2)

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Damian retournait au sous sol pour voir Moëra.

C'est la première fois qu'il ressentait un truc pareil. En baisant Cindy tout à l'heure, il n'avait eu que son image en tête. Alors il n'avait qu'une envie c'est la voir maintenant.

Au lieu d'aller directement dans sa cellule, il s'arrêta dans la salle des machines pour pouvoir l'épier sans risquer qu'elle ne fasse de même pour lui.

Car il devait se l'avouer, son regard à elle, le troublait lui.

Elle était toujours assise à même le sol là où il l'avait laissé. Elle avait ramassée la trousse de soin, y remit son contenu et maintenant elle fixait quelque chose dans sa main qu'il n'arrivait pas à distinguer.

Il quitta les écrans pour aller voir de plus près.

Quand il entra dans la pièce, Moëra sursauta. Et cacha précipitamment ses mains dans son dos.

-Qu'est-ce que tu as là ? Demanda t-il en s'approchant sournoisement d'elle.

Il avait retrouvé son sourire carnassier et ce regard qu'elle n'osait affronter.

Il continuait à avancer vers elle quand elle reculait encore plus vers le mur dans l'espoir de pouvoir s'y enfoncer et disparaître.

-Montre moi ça petite fille. Dit-il alors qu'il s'était accroupi assez près d'elle pour pouvoir sentir sa respiration saccadée sur son visage.

Il tendit la main, mais elle fixa sa paume tendue vers elle sans réagir.

Il se leva en poussant un soupir d'exaspération.

-Tu m'obliges à faire ça.

Elle leva la tête surprise vers lui. Ne comprenant pas ce qu'il venait de dire.

Comme pour y répondre, il se baissa à peine pour lui saisir le bras caché dans son dos. Et tira dessus pour l'obliger à se lever.

Elle ne pouvait pas résister, la pression sur son bras était insoutenable. Elle se mit à protester sans succès.

Il la tenait par son bras tendu vers le plafond. Ses pieds ne touchait plus le sol. Elle pouvait maintenant le regarder sans lever la tête. La peur la prenait aux tripes.

C'est fini pour moi pensa t-elle.

Sa paume tendue en l'air, il avait maintenant accès à son précieux trésor.

-Une serringue ? Que comptais-tu faire avec ça ? railla t-il

- ...

Il la lui prit et vint la mettre à hauteur de leurs yeux.

-Tu aurais pu te faire du mal avec ça tu sais ? C'est dangereux ces petites choses là, surtout pour une petite chose comme toi ajouta t-il en passant le bout de la seringue sur la joue de la jeune fille. Il n'exerca aucune pression, mais un filet de sang s'échappa pour marquer le passage de l'aiguille.

Elle grimaça en sentant le picotement.

-Il ne faudrait pas abîmer ton magnifique corps. N'est-ce pas ?

Elle gardait toujours le silence.

Il ferma les yeux un instant avant de les rouvrir sur un regard impassible.

Il resserra son emprise sur son poignet avant de la jeter brutalement à l'autre bout de la pièce. On aurait dit qu'elle ne pesait rien.

Moëra attérit lourdement sur ses fesses, mais sa jambe blessée n'échappa pas à l'impact.
Elle poussa un long cri de douleur et pleurait en silence.

Il n'ajouta rien et quitta la pièce en emmenant la trousse de soin.

A présent seule, Moëra ne pouvait pas s'arrêter de pleurer. Elle restait là, ne bougeant plus par peur qu'il ne revienne.

Comment avait-il pu savoir pour la serringue ?

Soudain, elle eu comme un déclic.

Des caméras, il y avait forcément des caméras ici. Pour la première fois, elle leva vraiment les yeux pour regarder le plafond de cette pièce.

Ses soupçons furent confirmés quand elle aperçu dans le coin supérieur gauche, un voyant lumineux rouge clignoter. Elle vérifia ensuite les 3 autres angles de la pièce et s'était pareil. Les caméras en elle-même n'était pas très visible se fondant dans la blancheur du mur. Mais les clignotants rougeâtres ne laissait pas de place aux doutes.

Moëra était surveillée depuis son arrivée ici. Depuis... depuis...

Elle ne savait même pas depuis combien de temps elle était retenue ici. 3 jours, 1 semaine ou peut-être plus.

La notion du temps était peine perdue ici. Elle n'avait pas de montre, son téléphone avait disparu et elle n'avait accès à aucune fenêtre pour savoir si on était le matin ou la nuit. Elle dormait quand le sommeil venait et se reveillait quand elle avait assez dormi.

Elle se souviens n'avoir eu droit qu'à 7 repas au plus. Si l'on considère qu'elle a un repas par jour, ça fait donc 7 jours.

7 jours qu'elle était là, 7 jours qu'elle n'avait pas vu la lumière du jour. Elle se demandait à quoi elle pouvait ressembler. Sûrement, elle avait maigri, vu le mal qu'il s'était donné pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce.

Il en avait eu plus pour la hisser sur son épaule ce soir là pensa t-elle.

Soudain, les images de cette horrible soirée lui revinrent en tête. 

Les larmes qui avaient séchées se remirent à couler à flots.

Damian avait quitté la maison juste après la scène avec Moëra. Elle pensait pouvoir lui faire quoi que ce soit avec cette serringue riait-il en sortant sa voiture du garage.

Il sortait s'aérer un peu et prendre de quoi manger pour elle.

Cindy pourrait cuisiner mais, elle ferait des histoires et il n'aimait pas quand elle cause trop. Sa bouche était bien utile pour autre chose.

Il roula jusqu'à la sortie de la ville et passa près du bois où il avait kidnappé Moëra.

De nombreuses personnes y étaient rassemblés. Il ignorait pourquoi et s'en fichait.

《Il n'est que 9h à peine et il y a déjà un embouteillage》 s'exclama t-il en s'arrêtant.

Un jeune homme s'approcha de la voiture pour lui tendre un prospectus. Il le prit en le regardant d'un air interrogateur.

-C'est pour ma petite soeur, elle a disparu. Si vous avez des informations, contactez le numéro en bas de la fiche.

Les autres voitures avançaient et il s'éloigna pour le laisser partir.

Damian esquissa un sourire.

Elle s'appelle donc Moëra.

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Voili voilouuuu

Vos impressions ?

La suite au prochain numéro 😉

Stockholm SyndromeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant