Damian entra dans une colère noire en voyant le sandwich abandonné sur son plateau. Il envoya un violent coup de poing dans le mur qui lui écorcha les phalanges.Il fixa les égratinures sur ses doigts sans pour autant les voir et lui revint en tête l'image de cette personne boîtant vers la forêt.
Une lueur passa dans ses yeux.
《J'arrive》dit-il en quittant la pièce.
Il remonta et ne trouva pas Cindy dans la cuisine. Sans s'en préocuper, il se dirigea vers sa voiture, et roula jusqu'à la forêt.
Certain qu'elle s'y trouvait encore, il descendit et commença à inspecter les lieux. Il connaissait cet endroit par coeur pour y avoir fait de nombreux footings.
Il avançait guidé par son instinct et par le calme des lieux quand il entendit des bruits étouffés, comme des sanglots non loin de là.
《Ow mais tu pleures ma belle, ne t'en fais pas je suis là》dit-il en s'approchant doucement de là où provenait les bruits.
Un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres quand il vit l'objet de sa traque recroquevillée au sol.
L'adrénaline du chasseur prêt à se saisir de sa proie l'envellopait. Il était partagé entre précipitation et maîtrise de soi pour ne pas la faire fuire.
Il avança lentememt, pas après pas jusqu'à se retrouver à quelques centimètres d'elle.
Pourtant elle ne réagit pas, toujours agîté par les spasmes de ses pleurs. Il surprit une lueur d'inquiétude le traverser mais il l'éteignit rapidement.
Il se baissa à sa hauteur et posa sa main sur le dessus de sa tête.
Comme si elle prenait tout juste conscience de sa présence, Moëra sursauta et leva la tête en direction du nouveau venu.
Elle se figea en croisant le regard sombre de son géôlier. Elle voulu crier, mais aucun son ne parvint à sortir de sa bouche. Elle se sentit de retour quelques semaines en arrière quand cet enfer avait commencé.
Doucement il se leva et lui tendit la main pour qu'elle en face de même.
Moëra n'était plus maître d'elle même. Elle agissait tel un automate et obéissait à chacun des ordres muets de cet homme.
Devenue simple spectatrice de sa propre scène, elle se laissa guider jusqu'à la voiture. Cependant quand elle prit réellement conscience qu'elle avait échoué dans son espoir de fuite, elle eut un éclair de lucidité et s'arrachant à la poigne de son géôlier, elle amorça une course loin de lui.
Malheureusement, c'était perdu d'avance. Sa jambe lui faisait encore mal et elle était à bout de force. En quelques enjambées, il la rattrapa.
-Dis moi petit lapin, penses-tu que cela était nécessaire ? demanda t-il en se postant en face d'elle.
Moëra ne pu articuler le moindre mot, les larmes dévalant ses joues.
-Mais tu pleures ? dit-il en venant récolleter l'une de ses larmes du bout de son doigt pour la porter à ses lèvres.
《Ne t'en fais pas, on rentre à la maison》reprit-il en lui assènant un violent coup de poing dans le ventre.
Moëra n'eut même pas le temps de sentir la douleur qu'elle perdit connaissance.
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Chapitre court, mais je ne me voyais pas en rajouter.
La suite au prochain numéro 😉
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Stockholm Syndrome
Novela JuvenilWikipédia définit le syndrome de Stockholm comme : 《 un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceu...