~Faf La rage - Pas le temps ~
Un pic d'adrénaline monta en Moëra quand la porte s'ouvrit en grand devant elle.
Par automatisme, elle se dirigea vers la salle de bain.
Y jetant un coup d'oeil, elle poussa un soupir avant de refermer la porte.《Petite épingle, tes amies et toi restez mes seules armes pour la suite.》 dit-elle en enfonçant son épingle tordue dans son chignon.
Elle se tourna pour faire face au couloir puis inspira un bon coup avant d'avancer dans l'obscurité.
Marchant lentement tout en rasant les murs, Moëra cherchait une issue ou ne serai-ce qu'un interrupteur pour la sortir de cette obscurité.
Plus elle avançait et plus son angoisse montait.
Soudain, elle trébucha. Sa main appuyée contre le mur s'enfonça dans le vide. De justesse, elle se rattrapa à ce qui semblait être une rampe.
L'adrénaline en elle remonta d'un coup. Elle avança prudemment les deux mains le long de cette rampe. Puis elle avança son pied en le traînant sur le sol par peur de finir encore dans le vide.
Son pied heurta ce qui semblait être une marche. Elle la monta et s'aggripant comme à ses espoirs à la rampe, elle grimpa marche après marche l'escalier qui se dressait face à elle, sans pour autant le distinguer.
Elle su qu'elle avait terminé son ascension quand ses mains se posèrent à plat sur une porte. Elle effleura la poignée de ses goigts en priant pour qu'elle ne soit pas verrouillée.
Se saisissant de la poignée, elle tourna dessus et sursauta quand la porte s'ouvrit.
La lumière de l'extérieur éclairait enfin le couloir. Elle regarda derrière elle et se sentit très ridicule en voyant le chemin interminable qu'elle avait traversé. Le couloir devait faire maximum 5 mètres et l'escalier 8 marches à peine.
Elle poussa la porte et devant elle s'ouvrait un spectacle dont elle ne se doutait pas. A vrai dire, elle ne s'était pas attardé à penser à ce à quoi ressemblerait l'extérieur. Mais pas à ça.
Moëra venait d'entrer dans une maison aux airs accueillants, dans une décoration simple mais agréable à milles lieux de sa cellule froide.
《C'est donc ici qu'il vit》 pensa t-elle.
Elle arriva dans un grand salon. Effleurant au passage chaque fauteuil, elle se surprit à s'imaginer confortablement lovée dans ce canapé. Mais elle se reprit en voyant face à elle la sortie.
Elle courut jusqu'à la porte, celle-ci n'était pas fermée. D'abord surprise, elle se précipita vers l'extérieur. Le soleil n'était pas très haut dans le ciel et il ne faisait pas froid non plus.
La rue en face de la maison était déserte.Elle s'avança dans le jardin. Il avait l'air bien entretenu, pourtant elle avait du mal à imaginer son géôlier en parfait petit jardinier.
Il n'y avait pas âmes qui vivent aux alentours. Moëra était maintenant à plusieurs mètres de la maison. Il y avait bien d'autres maisons, mais personnes dehors. Et elle avait trop peur de frapper où que ce soit.
Elle ignorait tout d'où elle se trouvait et le temps s'était rafraîchi. Se frottant les bras pour se réchauffer, elle prit enfin conscience de sa tenue. Ou du moins, ce qu'il en restait.
Son pantalon était déchiré à certains endroits, il n'y avait que sa chemise qui avait l'air encore présentable et qui recouvrait ce qui restait de son t-shirt.
Moëra n'avait aucune idée de l'heure, ni de depuis combien de temps elle marchait et à présent, la faim se faisait ressentir. Elle regrettait le sandwich qu'elle avait abandonné.
La fatigue aussi faisait son apparition. La route devant elle semblait ne pas avoir de fin et sa jambe pas totalement remise la lançait.
Elle aperçut un bois près de là où elle se trouvait. Même s'il lui rappelait de mauvais souvenirs, elle décida d'aller s'y asseoir pour se reposer et remettre ses idées en place.
Boîtant vers le bois, elle ne remarqua pas la voiture qui passa derrière elle, à ce moment là.
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Et voilà pour la suite
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Stockholm Syndrome
Novela JuvenilWikipédia définit le syndrome de Stockholm comme : 《 un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceu...