Alphas du monde 2. Aliénor <<Terminé>>

14 Début de pardon

PDV Aliénor

Je me sens enfin partir, la délivrance est proche ? Désolé tout le monde de vous avoir abandonnée mais je n'ai plus la force de me battre.

Je reste un moment dans le noir avant d'avoir de nouveau des sensations. Cela veut dire que je ne suis pas morte. Comment est-ce possible, je suis bien trop faible pour survivre ?

Une odeur délicieuse me parvient, un mélange de pin, de menthe et de citron. Je me sens bien en cet instant, à qui appartient cette odeur ? Je finis par ouvrir les yeux et vois ma chambre se dessiner. Un soupir me fait tourner la tête à droite, et je le vois là.

- Toi !!!

- Moi.

Il baisse la tête, ne pouvant soutenir mon regard noir.

- Sort de ma chambre.

- Mais ...

- Non, sors.

- Aliénor.

- DEGAGE.

Malgré les frissons qui me parcourent quand je l'entends dire mon prénom, il m'a blessé. Il finit par se lever, la tête baissée et ouvrir la porte pour sortir. A ce moment-là mes parents arrivent.

- Oh mon Dieu, merci.

Ma mère se précipite vers moi suivi de mon père alors qu'Ewen sort en fermant la porte.

- Comment te sens-tu ? « Demande mon père »

- Fatiguée.

- D'accord, je vais prévenir ton frère et Liam.

- Merci, mais qu'est-ce qu'il fait ici lui ?

- Il est venu te sauver.

- Comment vous ...

- Liam nous as tout dis ma puce. « Dit ma mère »

- Il m'avait promis.

- Je ne lui ai pas laissé le choix chérie.

- Il a promis.

- Il nous a tout raconté et j'ai appelé son père, il est ici depuis espérant lui aussi que tu reviennes.

- Ma puce, Liam ne voulait pas te voir mourir, il tient trop à toi, tout comme nous.

- Je sais.

- Ewen voudra aussi te voir.

- Pas moi.

- Il le faudra bien pourtant, c'est ton âme-sœur après tout.

- Je sais, mais je ne suis pas prête à lui pardonner.

- D'accord, on va te laisser te reposer.

Ils m'embrassent puis sortent de ma chambre. Je m'endors peut après en rêvant de magnifique yeux noirs. C'est finalement des coups à ma porte qui me réveil et la voix de mon frère.

- Entré.

- Ha, Aliénor.

- Frangine, enfin.

Tyson et Zaëly me sautent littéralement dessus.

- Vous m'étouffez.

- Oh pardon.

- Comment vas-tu frangine ?

- Ça peut aller.

- Il peut repartir maintenant, l'autre con.

- Tyson, mon chéri, tu sais très bien que non.