Alphas du monde 2. Aliénor <<Terminé>>

27 Une première

- Elle te plaît.

- Oui c'est magnifique.

- On devrait pouvoir emménager en fin de semaine.

- D'accord merci mon loup.

On finit par sortir et aller prendre notre petit déjeuné avant d'attaquer notre journée. Je croise Christa dans l'après-midi et elle m'aborde avec un grand sourire mais avant qu'elle ne parle, je la devance.

- Tu crois me faire mal avec tes mensonges, tu es pathétique, je te préviens, arrête de lui tourner autour où tu auras affaire à moi.

- Tu crois me faire peur.

- Tu devrais.

Je fais un mouvement brusque en avant avec mon fauteuil et elle fait un bond en arrière. J'espère qu'elle a compris le message. Le vendredi soir on emménage dans notre nouvelle chambre, Ewen à super bien bossé, elle est magnifique, comme la salle de bain.

En se couchant il me prend dans ses bras et me caresse le long du dos en descendant petit à petit vers mes hanches. Il finit par se mettre au-dessus de moi, sur ses coudes et me regarde comme si il allait me bouffer.

- J'ai envie de toi. Si tu savais à quel point j'en ai envie et comment c'est dur de se retenir.

- Ça me fait peur.

- Je sais princesse et je en te forcerais pas.

Il s'empare de mes lèvres fermement avant de se recoucher à côté de moi.

- Bonne nuit princesse, je t'aime.

- Bonne nuit mon loup moi aussi je t'aime.

Le lendemain matin après le petit déjeuner on se prépare et Ewen vient me voir.

- Aujourd'hui pas de cours ni rien, on passe la journée ensemble et on doit aller faire les magasins.

- Pourquoi ?

- Il nous faut une tenue pour la cérémonie d'union de ton frère, je te rappel qu'on part dans quatre jours et qu'elle est dans une semaine.

- Mais je n'aime pas faire les magasins.

- Après il y aura une surprise, allez viens.

Il nous dirige vers sa voiture, après une légère hésitation je le laisse m'installer et nous voici partie vers le centre commercial. Après 2h de recherche on finit par me trouver une belle robe bleu claire qui m'arrive aux genoux et un costume gris pour Ewen.

On va ensuite manger dans un restaurant chic avant d'aller se balader sur le front de mer. Oui la meute est à quelques kilomètres de la plage. Après un après-midi sous le soleil de fin septembre, il nous conduit près d'une petite crique isolée. Il me porte jusqu'à la plage, laissant mon fauteuil dans la voiture.

Une nappe est installée sur la plage avec un dîner dessus. On mange tranquillement tout en profitant du calme, on se retrouve enfin tous les deux seuls en tête à tête. On finit par admirer le coucher de soleil avant de tout ranger et de retourner à la voiture pour rentrer sur le territoire de la meute.

On part ensuite se coucher dans notre nouvelle chambre, il m'a fait plaisir aujourd'hui et je voudrais lui rendre l'appareil. Je me sens prête, je ne le serais jamais plus que maintenant et je veux que ce soit avec lui. Quand il me prend dans ses bras je me lance.

- Je suis prête.

Il me regarde surpris puis sourit en comprenant ce que je viens de dire, je lui rends son sourire même si il ressemble plus à une grimace.

- Tu es sur je ne veux pas te forcer.

- Oui sur.

Il se met au-dessus de moi et m'embrasse, je sens son sourire contre mes lèvres quand j'ouvre la bouche. Mes mains parcours son torse tandis que les sienne se faufile sous mon T-Shirt qui est l'un des siens, que je prends pour dormir.

Il me caresse la poitrine avant de m'enlever son T-Shirt, nous nous retrouvons avec juste notre bas, en sous-vêtements. Il descend me titiller les seins avec sa langue, malaxant l'autre de sa main avant de descendre le long de mon ventre en laissant des dizaines de bisous.

Il me caresse mon intimité mais je ne sens quasiment rien. Après l'avoir léché un peu me faisant gémir, il insert un doigt et commence des vas et viens, puis un deuxième. Je ressens des sensations mais elles sont comme étouffé malgré le plaisir qu'elles me procurent.

Il remonte vers moi en continuant avec ses doigts, il me fait des bisous dans le cou me faisant frissonner et gémir avant de me regarder dans les yeux.

- Tu es sur de vouloir le faire car je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps. Tu es tellement belle que s'en est douloureux pour moi.

- Oui je le suis, va s'y.

- Je t'aime.

- Moi aussi mon loup.

Il m'embrasse et écarte mes jambes, il met le bout de son membre contre mon sexe et pousse doucement, tout en m'embrassant pour étouffer ma plainte. Là encore les sensations sont étouffées, je ne sens pas tout mais la douleur est présente elle. Il s'enfonce petit à petit rompant mon hymen avant de s'enfoncer jusqu'à la garde.

Il ne bouge plus le temps que je m'habitue à sa présence, puis commence de doux va et viens. Il ne lâche pas mes lèvres un seul instant, comme si il voulait être sûr que je ne parte pas.

Je passe mes mains sur ses abdos ou dans ses cheveux tirant légèrement dessus, ce qui le fait gémir à son tour. On se sépare pour reprendre notre souffle, il me regarde dans les yeux heureux.

- Ça va ?

- Oui.

- Ça ne fait pas trop mal ?

- Non ça va.

- Tu veux que j'accélère ?

- Va s'y.

Il replonge sur mes lèvres et commence à accélérer la cadence. Je sers les dents au début puis me décontracte. La douleur laisse place au plaisir et celui-ci m'emporte, je gémis de plus en plus. Nos corps se couvrent de sueur et nos souffle s'accélère se mêlant l'un à l'autre, nos cœur battent à l'unisson. Il accélère encore la cadence me rapprochant inévitablement de l'extase et de la sienne également je pense.

- Ewen je vais ...

- Oui, va s'y, moi aussi.

Il donne de grand coup de boutoir me faisant gémir de plus en plus, je cache ma tête dans son cou étouffant mon cri au moment où je jouis pour la première fois. Il fait de même quelques secondes après. Il se retire et par dans la salle de bain, revenant avec un gant de toilette et il me lave.

- Pourquoi tu fais ça ?

- Tu saigne un peu donc je te nettoie.

Je détourne les yeux gêné et je rougis violemment. Il retourne dans la salle de bain avant de venir se coucher à côté de moi. Je n'ose pas le regarder.

- Princesse regarde-moi.

Je finis pas lever les yeux vers lui.

- Tu n'as pas de honte à avoir, c'est normal de saigner la première fois et je suis plus que ravi d'être ton premier et seul homme. Alors maintenant tu n'as plus à te cacher de moi, car je connais ce magnifique corps de déesse sur le bout des doigts. Je t'aime princesse.

- Je t'aime mon loup.