Chapitre 18 (C)

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*PDV JAMES*

Katia avait pleuré une partie de la conversation, l’entendre pleurer m’avais déchiré le cœur. Mais il fallait que je reste fort, pas que pour moi mais aussi pour les gars, et surtout Kyara. Je redescendis avec les autres, quand je fus en bas, ils se turent tous et me regardèrent.

Jade : Alors ?

Moi : Elle prend le premier avion pour venir à Londres.

Cameron : Comment elle a prit la nouvelle ?

Moi : Assez mal, mais un peu mieux que je ne le penser.

Jade : Elle te prévient quand elle a son vol ?

Moi : Oui, je pense qu’elle le saura bientôt.

Nate : Vous voulez qu’on mange et après qu’on aille voir si Enzo est réveiller ?

Eleanor : Merde, William, je suis désolé, joyeux anniversaire bébé. L’embrassant.

William : Ce n’est pas grave, l’état de Kyara est plus important.

Moi : Désolé Louis, j’ai complètement oublié mec.

Tous sauf William & moi : Désolé William.

William : Eh, ne vous inquiétez pas, je comprends.

Matthew : Même si Kyara est dans le coma, on n’aurait pas du oublier ton anniversaire.

William : Je comprends, ne vous inquiétez pas.

Nate : Quand même désolé, donc joyeux anniversaire.

William : On le fêtera quand Kyara ira mieux.

Moi : Tu as raison, et moi je dis oui pour l’idée de Nate.

*PDV KYARA*

(Oui elle est dans le coma, mais elle entend tout ce qu’il ce passe, alors je mets quand même un moment sur son point de vue.)

Après être arrivée à l’hôpital, enfin je crois, tout était flou pour moi, les médecins m’ont fait des dizaines et des dizaines d’examens. Ils me laissèrent dans une chambre, je les écouter parlaient, pour eux j’étais dans le coma, mais pour moi les deux seules choses que je voulais savoir c’était si Enzo aller bien, et si les boys et les filles le savaient.

Infirmière : Docteur, leurs amis sont arrivés et ils sont nombreux et plutôt célèbre.

Médecin : Je sais, c’est Kyara Bones, la copine de James Porter, elle ne passe pas inaperçu. Ils sont combien ?

Infirmière : En comptant la jeune fille et sa mère, je crois qu’ils sont neuf.

Médecin : Ah, quand même. Je vais leur parler dans quelques minutes.

Infirmière : D’accord, je m’occupe de la main de monsieur Porter ?

Médecin : Oui, s’il vous plait.

La porte de la chambre claqua, j’en concluais que l’infirmière venait de partir, alors on récapitule, si ils sont neuf cela veux dire qu’Elena et Karine sont là, elles doivent être « la jeune fille et la mère » j’imagine. Puis il doit avoir les boys, Jade et Eleanor. Bon au moins ils sont tous au courant, mais «  la main de monsieur Porter » ne me dit rien qui va. Après que l’infirmière soit partie, les médecins ne restèrent pas beaucoup plus longtemps.

Je ne sais pas si vous avez déjà était immobiliser, mais vraiment vous pouvez rien faire, pas bouger, rien, mais c’est juste une torture, enfin pour moi c’est une torture. Si je pouvais faire quelque chose je ne sais pas jouer sur mon téléphone ou un truc dans le genre je le ferais mais là je ne peux même pas ouvrir les yeux. Pour faire passer le temps, je me remémorais tout les moments tristes ou heureux que j’avais passé dans ma vie, en 21 ans je suis passée par beaucoup d’obstacles. J’ai un peu de temps, je vous raconte ? Aller on y va.

D’abord ma vie à commencer, par ma maladie qui à commencer à ce déclarer à mes trois ans et demi, un calvaire pour mes parents, les piqures, apprendre à gérer la maladie etc.…

Puis le décès de mon grand père à mes quatre ans, je ne l’ai presque pas connu mais il faisait quand même parti de ma famille.

Puis le décès de ma cousine, le plus dur maintenant c’est que je ne me souviens même plus de son visage, même si mon oncle et ma tante (les parents de ma cousine) me dise que je lui ressemble comme deux gouttes d’eau, et bien je n’arrive pas à me souvenir d’elle. Alors que je me souviens de mon grand père.

Puis ça était le collège, mes années de primaire ce sont plutôt bien passer appart des petites pestes qui venaient me casser la tête mais bon rien de très grave. La sixième, à plutôt mal finis, en mai j’ai perdu une personne très proche de moi, c’était comme mon deuxième père, il avait toujours était là pour moi, et il nous avait quitté.

 Après la cinquième et la quatrième je me suis pris le chou avec une fille, et ça à presque failli mal finir. Mais tout c’est arranger après.

Et la troisième, la meilleure mais aussi la pire année de collège pour moi. Cette année là, j’avais décidé de travailler pour avoir mon brevet avec mention si possible, mais je voulais aussi m’amuser. J’avais une super classe, des supers profs mais tout ne sait pas passer comme j’aurais voulu. Je savais que mon grand père était assez malade, mais on ne savait pas encore ce qu’il avait, mais pour le moment tous aller bien, j’étais en couple, j’avais mes potes, et ma famille aller plutôt bien. Et c’est quand mon grand père à été hospitaliser, ça était le coup de massue pour moi. J’essayer de garder la tête haute, j’allais le voir à l’hôpital en m’efforçant de garder le sourire pour lui montrer que j’allais bien et qu’il ne devait pas s’inquiéter pour moi. J’essayer d’aller le voir, de garder mon couple stable, de garder mon fameux sourire pour la plupart du temps faux, mais de la garder et de soutenir ma mère. J’avais aussi les cours, et le brevet blanc approcher à grand pas. Mon grand père était toujours hospitaliser, et moi je ne pouvais pas aller le voir, ou sinon il fallait que je ne pense plus à réviser. Je jonglais avec tout ce que je devais faire, j’avais passé mon brevet blanc, et j’avais plutôt des bonnes notes. Plus le temps passer plus l’état de mon grand père ce dégradait, mais mon sourire était là, quasiment personne dans mes potes savait pour mon grand père, donc ils ne se doutaient pas que en moi tout s’écrouler. Parkinson avait touché mon grand père et il était en train de me quitter. Il était venu chez moi pour noël, et cela me faisais de bien mais aussi beaucoup de mal, le voir si faible alors qu’il était si fort, me faisait tellement mal. Début janvier ma mère était parti le voir à l’hôpital, d’habitude quand elle aller le voir, elle l’aider à manger. Mais ce jour là tout n’était pas pareil, quand elle est rentrée elle était en larmes, elle ne voulait pas craquer devant mon frère et moi, mais elle avait tout sur elle et n’en pouvait plus. La seule chose qu’elle nous avait dit « Je n’ai pas réussi à le faire manger, il n’arrivait même pas à ouvrir la bouche. » Puis elle était partie dans la cuisine, je voulais là réconforter mais mon père me l’avait interdit. Entendre sa mère pleurée et le plus énorme supplice que je n’ai jamais eu à porter, je n’avais pas le choix. J’étais montée en quatrième vitesse pour craquer seule, je ne voulais pas que ma mère me voit dans cette état là, mais elle m’avait suivit. Je savais à partir de ce jour, que le décompte était lancé.

Mon grand père était décédé fin janvier, l’un des jours les plus noirs de ma vie.

Après cette année de troisième, il y eu l’histoire avec Noah et Mélina au lycée, oui ils m’avaient détruite mais avec le temps je m’étais habituer à souffrir….

Supernaturel Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant