OL VS PSG

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Je regarde Paredes s'approcher de moi. Toute son équipe la suit, sauf Endler. Mathilde était là.

R : « Que puis-je pour vous ? »
IP : « Que tu dégages ! »
R : « Ah mais je ne demande pas mieux. Mais pourquoi tant de haine aujourd'hui ? Vous vouliez une leçon de football, je vous l'ai donnée. »
IP : « Tu as triché ! Jamais tu n'aurais pu marquer sinon ! »
R : « Dixit la fille qui m'a taclé alors que je n'avais pas le ballon. »

Les joueuses m'entourèrent pour m'emmener un peu à l'écart.

?? : « Tu nous as insulté lors de la conférence de presse ! Tu croyais vraiment qu'on allait se laisser faire ? »
R : « Je vois. »
?? : « De toute façon tu étais trop nulle pour jouer avec nous ! »
R : « J'ai vu votre niveau en effet. »
?? : « Tu n'as pas ta place chez nous ! »
R : « Ça tombe bien parce que j'ai signé à Lyon. »
?? : « Tu n'es qu'une grosse gouine ! En plus tu ne représentes rien pour la France ! »
R : « Venant d'une personne qui a besoin d'un visa pour habiter ici, je préfère en rire. »
?? : « T'es moche en plus. »
R : « Sérieusement ? Vous n'avez rien d'autre ? » dis-je en riant.
IP : « Tu te crois forte car Laure t'as défendue tout à l'heure ? Mais en vrai t'es juste une assistée incapable de faire quelque chose par toi-même ! »
R : « Vous êtes mignonnes. »
IP : « Je ne sais pas ce qui me retient de te gifler ! »
R : « Je pense que vous oubliez qui a mangé le sol la dernière fois. »
?? : « Viens te battre ! »

J'ai enlevé ma veste et me suis mise en position, prête à me battre avec les trois femmes devant moi. En tant que soldat, avoir plusieurs personnes en face de moi est la base. A la guerre, c'est tuer ou être tuée. Donc ces trois pimbêches ne font pas peur.

Elles se jetèrent toutes les trois sur moi. J'ai paré le premier coup et me suis écartée pour esquiver le deuxième. Le troisième arriva de derrière moi. Je me suis baissée et le poing de la fille finit dans la mâchoire de sa coéquipière. Elle recula en titubant et frotta son visage.

R : « C'est tout ce que vous pouvez faire ? »

Je suis prête à continuer mais je vois les lyonnaises arriver en courant. Erinn, Keziah, Léo et Andrine les suivaient.

WR : « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Riley tout va bien ? »
R : « Moi oui. Mais visiblement certaines personnes ne savent pas reconnaître leurs maîtres. »
IP : « Je vais te cogner ! »

Avant même que je ne puisse bouger, Laure se plaça devant moi.

LB : « Essaie pour voir ! »
IP : « Bouge de là Laure ! Je ne veux pas te faire du mal mais cette fille nous a insultées ! Elle doit payer ! »

Paredes poussa Laure sur le côté et leva son poing pour l'abattre sur moi. J'étais sur le point de le parer mais Ada s'est jetée sur elle, la plaquant au sol. Voyant leur capitaine à terre, les parisiennes m'attaquèrent en nombre. Paredes se releva à ce moment-là et me donna un coup de poing dans le ventre. Mes flancs étaient encore douloureux de la thérapie, alors ce nouveau coup me fit pousser un énorme cri...

Lorsque mes coéquipières m'entendirent, elles se jetèrent à leur tour sur les parisiennes. Erinn frappa Paredes avec un uppercut tandis que Léo et Keziah l'éloignèrent des autres pour s'occuper d'elle.

Louisa et Andrine commencèrent à frapper également. La petite dispute s'est transformée en bagarre générale, entre les deux meilleurs clubs de France.

Rectification : entre le meilleur club du monde et un club qui ne possède rien d'autre qu'un gros melon.

Malgré la douleur, je me suis relevée. Si je dois y rester alors je souffrirai et mourrai debout !

J'ai vu Andrine se faire attaquer par quatre joueuses. Ada et moi avons couru vers elle pour l'aider. Nous avons chacune pris deux joueuses et les avons plaquées contre le mur. Le choc les firent haleter et elles tombèrent lourdement au sol. Quand je me suis retournée, j'ai cru voir une bagarre de rue...

Les lyonnaises se battaient pour moi... Et j'ai même aperçu Vasseur et notre staff se prendre la tête avec les dirigeants de Paris...

Après trente minutes de coups entre les deux équipes, il ne restait debout qu'Erinn, Mathilde, Léo, Keziah et moi. Nous savions nous battre et étions entraînées à ça, donc que nous seules soyons encore correctes, n'est pas surprenant.

J'ai regardé autour de moi et j'ai vu Laure et Louisa avec un mouchoir sur le nez. Andrine saignait aussi et mon cœur se fendit.

Toutes les parisiennes étaient couchées mais Paredes n'en avait pas eu assez. Elle s'avança vers moi mais Mathilde se mit devant moi.

R : « Mathilde ? »

M : « Ça suffit Irène ! Regarde dans quel état est notre équipe ! C'est indigne d'une capitaine et de l'image de Paris ! »
IP : « Je te signale que les autres connes ne sont pas dans un meilleur état ! »
M : « Oui mais elles se sont battu pour leur coéquipière et leur amie ! Nous, nous sommes battues parce que nous avons toutes peur de toi ! Nous connaissons trop bien jusqu'où ta folie peut conduire ! »
IP : « Tu vas regretter tes paroles et pour avoir défendu cette pute ! »
M : « Je sais que j'ai eu tort par certains moments ! Mais elle est mon supérieur hiérarchique et mon amie depuis l'enfance ! Toi tu n'es rien d'autre qu'une simple coéquipière ! »
IP : « Je vois que tu nous considères comme de la merde alors que nous t'avons accueillie ! »
M : « Non, la seule que je considère comme de la merde c'est toi ! Les filles m'ont toutes soutenue mais tu es la seule responsable de ce carnage ! »

Paredes devint folle de rage et poussa Mathilde hors de son chemin. Arrivée près de moi, elle décocha son coup droit. J'allais le parer sans aucun problème mais Mathilde s'interposa à nouveau et reçut le coup à ma place.

Le coup la projeta au sol et elle resta immobile pendant de nombreuses minutes. Erinn, Léo et Keziah se précipitèrent près d'elle tandis qu'Andrine m'empêchait de rendre le coup à Paredes. Finalement Mathilde se releva avec peine. Endler arriva et abattit son poing sur Paredes.

CE : « Nous t'avons suivie autant que tu voulais parce que nous ne voulions pas nous retrouver sur le banc. La bagarre avec Lyon est typique de la concurrence entre nous deux clubs, mais nous ne tolérerons jamais que tu lèves la main sur une des nôtres ! »

Les parisiennes s'éloignèrent avec Paredes à l'arrière tandis que nous nous dirigions vers notre bus.

M : « Riley ? »
R : « Oui ? »
M : « Je veux que tu saches que je le pensais. »

Je ne répondis pas mais ai pris Mathilde dans mes bras. Je sentis Erinn nous sauter sur le dos.

« CALIN ! » cria-t-elle avant que Léo et Keziah ne nous sautent dessus à leur tour.

J'ai dit aux filles que je les verrai ce soir avec Laure, Louisa, Camille et Andrine.

Alors que je montais dans le bus, Erinn m'attrapa le bras et me tira vers elle.

R : « Ça va Erinn ? »
E : « Nous sommes amies n'est-ce pas ? »
R : » Bien sûr ? Pourquoi penses-tu que nous ne le serions pas ? »
E : « Tu me diras toujours la vérité ? »
R : « Evidemment. »
E : « Alors qu'est-ce qu'il s'est passé avec Andrine ? »
R : « Rien de spécial. »
E : « Je sais que tu mens. Et je ne te laisserai pas partir avant que tu n'aies parlé ! » gloussa-t-elle.

Ah merde...

La guerre des mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant