Qu'est-ce que l'amour ?

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"Commandant ! Nous vous attendions pour commencer." me dit mon général en chef.

Je claque mes talons et rejoint ma place aux côtés du reste de l'Etat Major.

"Sa majesté le Roy, nous a chargés de faire régner l'ordre sur ses terres. Or j'ai eu vent de plusieurs insurrections  anglaises sur les terres de Normandie. Des groupes d'insurgés, tuent plusieurs de nos sections en poste. Pouvez-vous expliquer cela commandant ?"

R : "Mon général, j'ai également eu vent de cette affaire. J'ai envoyé en conséquence une de mes compagnie en Normandie pour réprimer le début de révolte."

"Vous avez étudié le latin commandant, donc je présume que vous connaissez-vous la phrase : 'Delenda Cartago est' ?"

R : "'Carthage doit être détruite' mon général mais je ne comprends pas ce que vous souhaitez dire."

"Je veux dire qu'il ne faut pas seulement stopper la révolte, commandant. Il faut en éradiquer la cause !"

R : "Qu'attendez-vous de moi mon général ?"

"Allez vous-même sur les terres du Duché de Normandie. Éliminez ces parasites d'Anglais. Utilisez tous les moyens qui vous sembleront nécessaire. Préparez-vous. Vous partez sur le champ."

R : "Bien mon général." dis-je en claquant mes talons et en sortant de la salle de conseil.

Je descends les marches du QG et me rend directement à l'armurerie. Je prends mes armes préférées : un pistolet, une barre électrique et bien entendu mon épée. Un soldat ne se sépare jamais de son épée.

Ma voiture m'attendait en bas. Je monte et ordonne au chauffeur de se rendre immédiatement au poste de Caen. J'envoie rapidement un message à Christian, lui disant que j'arrivais dans quelques heures puis m'endors.

Trois heures plus tard, j'arrive enfin au poste avancé. Je réajuste mon uniforme et sors de la voiture. Mes hommes m'attendaient déjà en position de salut. C'est ce que je préfère dans le clan légitimiste. Tout est ordonné, et l'honneur et le respect envers moi est la priorité.

Quelqu'un m'amène mon cheval et m'aide à monter.

R : "Bien messieurs ! Le Roy nous a chargés de réprimer le foyer des révoltes anglaises ! Je compte sur votre honneur et votre amour du Roy et de la France pour faire votre devoir ! Messieurs pour la France ! Le Roy et la Gloire !"

Sur ce, je lance toute ma cavalerie vers le foyer d'insurrection. Quelques minutes plus tard, je vois les bannières à nos couleurs, se dresser.

Une dizaine de kilomètres plus loin, j'aperçois les Anglais s'en prendre à une de notre caserne. La fumée du feu montait dans les airs et mon cœur se serre quand j'entends les cris agonisant à l'intérieur.

R : "En trois colonnes ! Que l'aile gauche prenne la caserne à revers et assure de ne laisser personne s'échapper ! L'aile droite reste à l'arrière ! Les autres avec moi !"

Je m'élance avec ma colonne directement sur les Anglais qui n'ont pas le temps de réagir. Nos chevaux les piétinent tandis que nos lames les achèvent. Certains essaient de s'enfuir mais se heurtent à mon aile gauche. Je sens une douleur sur mon épaule gauche et vois qu'une flèche s'y est logée. Je grogne et enlève le bout de bois en l'arrachant.

R : "Reformez la ligne et achevez-les tous ! Plus aucune de ces chiennes ne s'en prendra à un fils de Sa Majesté !"

Christian lança son groupe de cavalerie sur les derniers Anglais et quelques minutes plus tard, le silence régna.

Je descends de cheval et me précipite au chevet de mes hommes. J'ordonne qu'ils soient ramenés au poste pour les soins. Caen est désormais libéré du joug anglais mais je sais que d'autres viendront défier le pouvoir royal.

La guerre des mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant