Hello ! J'espère que votre semaine s'est bien passée !
Perso, j'ai tout doucement recommencé à écrire sur un projet que j'ai laissé trop longtemps de côté :)
C'est très peu, mais ça me fait vraiment plaisir !
Je vais aussi aller répondre aux commentaires (je crois que j'oublie trop souvent de le faire en ce moment...)
Bonne lecture !
------------------------------Rey ne lui a plus adressé la parole de la journée. Même le soir, elle a semblé très distante, le fuyait du regard. Ben s'est senti bizarre. Il n'a pas regretté l'avoir repoussé. Le consentement ça va dans les deux sens, et Ben n'était pas d'accord pour ça. Rey est parfaitement capable de le comprendre. Après, il a vu la terreur dans ses yeux. Elle n'était pas déçue qu'il l'ait repoussé, elle paraissait juste... folle. La peur avait tellement pris possession d'elle qu'elle avait perdu toute raison.
Ben a alors fait quelque chose qu'il aurait dû faire quelques années auparavant, avec Lila. C'est quelque chose qu'il a promis il y a quelques jours, aux Alcooliques Anonymes : ne pas laisser passer une autre chance de pouvoir protéger des personnes à qui il tient. Alors il s'est approché d'elle, doucement, alors qu'elle essayait de cacher ses larmes tant bien que mal. Il s'est assis derrière elle, entre son dos et le canapé. Il a passé une jambe de chaque côté de son corps tout frêle, et il s'est collé à son dos. Il a glissé une main sur son ventre, une autre en travers de sa poitrine, et il l'a serré contre elle. Ben a respiré l'odeur de ses cheveux. L'odeur du monoï le rend fou. À chaque fois que Rey passe à côté de lui, les effluves de son shampoing embaument toute la pièce, et Ben ferme les yeux pour mieux se concentrer sur l'odeur.
Ben ne s'est contenté que de ça. Il l'a serré contre elle, encore plus fort lorsqu'elle s'est décidée à se retourner pour enfouir son visage dans les plis de son gilet, et il a attendu qu'elle ait terminé de pleurer, que la peur se soit évaporée. Le jeune homme était persuadé qu'il ne regretterait jamais d'avoir repoussé Rey, ce matin-là. Pourtant, quelques heures plus tard, il se morfondrait, lové contre elle, et se maudissait d'avoir fait du mal à la jeune femme, qui lui avait entièrement fait confiance pour l'aider à faire face à ses angoisses. Il avait lamentablement échoué.
Ben et Rey n'ont plus jamais reparlé de cette journée, qu'ils ont nommé l'Incident, et ils font tous les deux beaucoup d'efforts pour ne pas le mentionner dans leurs conversations. Ils se sont efforcés, chacun à leur manière, à faire comme si rien ne s'était passé.
Nous sommes dimanche matin, et Rey a dormi sur le canapé de Ben. Elle est fatiguée, très fatiguée. Les nuits, son esprit la force à revoir ce qui s'est passé. Elle revoit le regard perdu de Ben, ses mains la repousser. Et après, elle rêve de ce qui se serait passé si Ben avait accepté. Si les choses s'étaient passées différemment. Le matin, quand elle se réveille, elle se force à dégager ces pensées d'elle. Les choses se sont passées, c'est comme ça, et y repenser ne changera rien.
Rey est dans la salle de bain de Ben. Elle a mis une robe à manches longues, près du corps en haut, très large en bas, une paire de collants épais blancs, et des bottes à talons. Elle s'est même maquillée pour l'occasion, et en voyant le regard de Ben, presque effaré, elle se demande si elle n'aurait pas raté quelque chose. Pourtant, quand elle se regarde dans le miroir, elle ne voit rien qui cloche.
Ben, quand il a posé les yeux sur elle, a vu une autre femme. Une femme belle, encore plus que d'habitude. En fait, il voit une femme fatale, sur qui tout le monde va se retourner. Le jeune homme a accepté de se rendre à l'église avec elle, pour assister à une messe. Noël approche. Ben déteste Noël. Depuis que Lila n'est plus là, tout est fade. Et avec les problèmes que Rey a, il se demande si elle accepterait de fêter Noël avec lui.
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Tu seras bénie entre les femmes [STAR WARS - REYLO][TERMINÉE]
FanficRey est une jeune doctorante en psychologie, que ses problèmes de famille rendent de plus en plus célèbre. Ben Solo est un jeune homme solitaire, renfermé, et dont le travail est plus qu'illégal. Rien, absolument rien, ne les relie. Jusqu'au jour...