Chapitre 27

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Je continuais de la fixer du regard. Je pouvais lire l'hésitation sur son visage.

- Je ne sais pas si c'est vraiment à moi de te le dire...

- De toute façon c'est un peu tard, l'interrompis-je.

Elle prit une grande inspiration, le regardant droit devant.

- Il y a deux ans, notre sœur est décédée dans un incendie. Et depuis, Jake n'a toujours pas réussis à s'en remettre. Il ne cessait de dire que c'était sa faute alors qu'il n'y était pour rien.

- Laïa, c'est ça ? Il m'avait vaguement parlé d'une sœur décédée après avoir remarqué son tatouage.

- Pour lui c'était plus qu'une sœur.

- Comment ça ?

Je ne savais pas si c'était raisonnable de poser tant de questions mais elle était probablement la seule qui y répondrait.

- C'était sa jumelle, une moitié de lui comme ils avaient l'habitude de dire quand ils étaient jeune.

Ma gorge se noua. En effet, je ne pouvais pas imaginer la douleur qu'il devait ressentir chaque jour.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Ça c'est à lui de te le raconter. Je t'en ai déjà bien trop dit. Sache juste qu'il n'est pas si méchant qu'il n'y paraît.

Elle se leva et m'adressa un dernier regard.

- Merci, dis-je.

- Fais attention à toi Ayla.

Sur ces paroles elle se remit à courir. Je remarquai alors que le soleil avait disparu. Pourtant il ne faisait pas totalement nuit. Il était temps de rentrer.

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C'était décidé, j'allais parler à ma sœur. Mais il fallait que je la vois en face. C'est pourquoi, à peine deux jours plus tard, j'avais réservé mon billet d'avion pour Houston. Ma sœur et ma mère m'accueillir à l'aéroport. Elles étaient là, debout au milieu de la foule. J'avais l'impression d'être partie pendant des années. Ma mère avait l'air fatigué, son teint était pâle et il me semblait qu'elle avait encore perdu du poids. Elle avait vraiment besoin de vacances. Quant à ma sœur, elle rayonnait. Ses cheveux brun était rassemblés un chignon et j'avais l'impression qu'elle avait encore grandis. Dès l'instant où elle me vit, elle me sauta dans les bras.

- Doucement je vais tomber, l'informai-je.

- Ça fait si longtemps !

- Content que tu sois enfin rentrée ma chérie, fit ma mère.

- Alors c'est comment New York ? Est-ce que ton appartement est grand ?

- Du calme Sophie, elle vient juste d'arriver, la réprimanda ma mère.

- Je te raconterai tout dans la voiture, fis-je à l'intention de ma sœur.

Le trajet fut plutôt court et dès que nous furent arrivées à la maison, ma mère se mit immédiatement à préparer le dîner. Quant à moi, je montai à l'étage afin de déposer mes affaires dans ma chambre. Je fus vite rejoint par Sophie, qui s'assit sur mon lit m'observant déballer mes vêtements même si je n'en avait pas tant que ça étant donné que je restais à peine une semaine.

Je me suis dit que c'était l'occasion d'avoir une discussion seule avec elle. Ma mère étant occupée je pouvais tout lui raconter. Je pris place à côté d'elle sur le lit.

- Faut que je te dise quelque chose, commençai-je.

- Je sais, répondis-elle.

- Comment ça ?

- Si c'est par rapport à mon père je sais tout, et je sais aussi que ce n'est pas de ta faute et avant que tu demandes, oui il est venu il y a trois jours pour me voir mais il n'est pas resté longtemps.

Je ne savais absolument plus quoi dire. Elle m'avait pris de court et mon cerveau mit du temps à assimiler toutes ses paroles.

- Tu n'as pas besoin de t'expliquer, ajouta-t-elle.

Je fus énormément soulagée. Je l'a pris dans mes bras et la serrai aussi fort que possible.

- Tu m'étouffes, souffla-t-elle.

- Désolée.

Je relâchai peu à peu mon étreinte et la contemplais ses yeux noisettes.

- Les filles à table ! hurla ma mère du rez-de-chaussée.

Il n'était pas encore 19 heures que tout étaitprêt. Je me levai et sortis de la chambre suivit de près par ma sœur. Le dînerse déroula dans une bonne ambiance et j'étais heureuse d'être de nouveau à lamaison après de longs mois

Tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant