Par Pure Arrogance

Épilogue

Le soleil allait bientôt se coucher lorsqu'enfin Ariana apparut sur la terrasse de la villa. Cela faisait des heures qu'elle se préparait. Depuis que son ventre a commencé à s'arrondir, elle passe la majorité de son temps à se contempler dans le miroir. Là, dans cette jolie maison au bord de la mère en Sicile, William n'arrivait toujours pas à accepter ce qui lui arrivait. Il était l'homme le plus comblé de la terre, à la simple vue de sa femme, marchant lentement vers lui, le visage rayonnant, ses longs cheveux blonds encerclant son visage angélique. Elle portait une longue robe transparente qui moulait son corps. Ça a été difficile de la convaincre de mettre cette robe qu'il lui a personnellement choisi, mais il tenait à ce qu'elle apparaisse comme a leur première rencontre. Trois mois étaient passés depuis l'incidence avec Sam dont ils n'entendaient plus parler. Après lui avoir racheté la Sicile, William a insisté pour qu'ils y passent quelques mois jusqu'à la naissance du bébé.

_ Tu es tellement magnifique, cara mia, fit-il en prenant sa femme dans ses bras.

_ J'aime quand tu m'appelles ainsi, répondit-elle alors qu'il l'aida à s'asseoir sur sa chaise.

_Et moi j'aime t'appeler de cette façon.

Il l'embrassa encore une fois avant d'aller prendre place en face d'elle.

_ Franchement... je n'aurais jamais dû accepter de porter cette robe.

_ Elle te va à ravir.

_ Tu m'avais pourtant interdit de ne plus jamais m'afficher à moitié nue...

_ J'avais dit que ça dépendait. Là, maintenant, hors de la vue de tous les autres regards, je pense que tu pourrais même marcher nue pour me faire plaisir, lui taquina-t-il.

Elle pouffa de rire en s'imaginant le spectacle
William s'était surpassé. La table bien rangée avec tous les ustensiles nécessaires. Et ces verres en cristal ne demandaient qu'à être remplis.
Il saisit le dossier sur la table et le lui tendit.

_ qu'est-ce ?

_ Un cadeau, dit-il simplement.

Elle ouvrit l'enveloppe et y sortit un document. Un contrat.

_ Ce sont les papiers du divorce.

Il lui tendit un stylo.

_ Signe les.

Ariana ouvrit les yeux de surprise.

_ Mais... je ne veux pas divorcer... tu veux me quitter...

_ Dio mio... mais non.

Il lui saisit les mains et les embrassa.

_ Notre mariage n'a pas été celui que tu méritais. Je veux t'épouser.... normalement. Je veux que nous nous marions devant nos familles et cette fois dans les bonnes règles.

_ Oh... William.

Il se leva et partit s'agenouiller près d'elle puis lui retira cette bague au doigt.

_ Je n'aurais jamais dû t'imposer de porter la bague de ma défunte femme, parce que tu ne pourras jamais être comme elle.

_ Ça n'arrivera jamais William. Jamais je ne prendrai la place d'Elizabeth dans ton cœur...

_ Parce que tu es différente d'elle, déclara-t-il d'une voix rauque.
Avant, je croyais que j'avais besoin d'une femme telle qu'elle, mais c'est tout le contraire...

Il déposa la bague sur la table et en sortit une seconde de la poche.

_ Will...

_ Épouse moi Ariana... mon ange aux yeux de sorcière.

Ariana se passa la main sur le cœur. Il battait si vite qu'elle crut l'entendre. Elle sentit des papillons dans son ventre.... une sensation si agréable.

Elle vivait un conte de fées.
Une bague en or sur laquelle était hissé une pierre noire.

_ Je sais que tu ne voulais pas de bague, mais celle-ci te préservera des hommes qui tenteront de t'approcher, et à chaque fois que tu la verras, tu te souviendras qu'il y'a un homme qui tient à toi plus qu'à sa vie, qui peut te protéger de tout et à qui tu peux faire confiance.

_ Pourquoi tu as choisi un diamant noir? demanda-t-elle en essayant de ravaler les larmes qui n'arrêtaient plus de couler sur ses joues.

_ Tout simplement parce que tu es unique, cara mia, comme ce diamant.

Il la lui glissa sur son annulaire. Elle contempla ses ongles manucurés élégamment. Elles avaient vraiment besoin d'une telle pierre.

_ Je t'aime tellement, William.
Il se leva et saisit ses lèvres, l'embrassant plus passionnément que jamais.

_ Et moi encore plus, cara.

_ C'est moi qui t'aime plus, monsieur l'italien.